Maroc. Revue des éditos quotidiens du 13/02/2018

Mardi 13 Février 2018

Rabat - Les éditorialistes des quotidiens de ce mardi ont focalisé leurs commentaires sur l'école publique et les perspectives de 2018.

En plus des "déboires" de son contenu, l’école publique "échoue lamentablement sur la mixité sociale", estime Aujourd’hui le Maroc. 
"Ce n’est pas seulement un obstacle à la réussite sociale, compte tenu des faibles performances du public, mais aussi à la citoyenneté", juge l’éditorialiste.

Si l’école, premier lieu pour expérimenter le vivre-ensemble, échoue à donner corps aux valeurs et principes qui la soutiennent, la société "ne peut réussir non plus", "ne sera pas crédible face à ces transformations inquiétantes de la société marocaine corroborées par les statistiques explosives des Neets ou les hordes violentes qui pillent et saccagent tout à la sortie des stades", relève-t-il.

Toute stratégie est vouée à l’échec si elle ne traite pas les questions de "ségrégation spatiale", de "requalification des villes dortoirs" et de "quartiers ghettos", dans le cadre d’"approches volontaristes", juge-t-il.

Al Bayane aborde les perspectives de 2018. Pour l’auteur de l’article, "rien de rassurant", d’autant plus que "les portes de l’immobilier sont ouvertes à des promoteurs privés bien connus qui jouissent de tous les privilèges".

D’une part, les coins les plus prisés de ville "sont automatiquement légués aux influents qui débarquent sur tous les lieux" et "y pondent à profusion des immeubles pour les revendre", d’autre part, la flambée des prix "fait des ravages" dans les opérations urbanistiques, partout dans la ville sans tenir compte du pouvoir d’achat des citoyens, explique-t-il.

MAP