Maroc. Revue des éditos hebdomadaires du 30/03/2019

Samedi 30 Mars 2019

Rabat - La question de l'intégrité territoriale du royaume est le thème principal traité par les éditorialistes de la presse hebdomadaire.

Un conflit bel et bien artificiel, dont toutes les grandes puissances savent qu'il n'a pas lieu d'être et que le Sahara appartient et a toujours appartenu au Maroc, écrit le Reporter.

Toutes les grandes puissances savent aussi que c'est le Maroc qui a constamment réclamé ce territoire, y compris devant l'ONU, dès les années 50 et que c'est encore le Maroc qui a inscrit la décolonisation du Sahara devant la 4ème Commission de l'Assemblée Générale des Nations Unies, en 1963, alors même que le polisario n'existait pas, précise l’éditorialiste. 

Le Maroc a mis en place une excellente stratégie, "en entonnoir". Il a mis un terme à la politique de la chaise vide, et créé dès 2002 une relation de confiance avec les autres pays de l'Afrique, en particulier dans le sud du Sahara, constate la Vie éco.

Aussi, la décision du retour dans l’Union africaine a permis de rentrer dans le Conseil de la paix et de la sécurité et d'avoir une participation agissante lors des sommets, de sorte qu'en juillet 2018, à Nouakchott, le Maroc a obtenu une résolution qui interdit à quiconque de parler au nom de l’UA concernant le Sahara, hormis une Troïka composée du président en exercice, son prédécesseur et son successeur, relève l’éditorialiste. 

En réintégrant l’espace institutionnel de l'UA, le Maroc a signé une nouvelle page, qui a été fortement appréciée par ses amis et même par certains parmi ceux qui étaient sous l'influence des contrevérités véhiculées par le discours des adversaires de l’intégrité du territoire national, explique de son côté Challenge.

A Marrakech récemment, les ministres des Affaires étrangères de 37 pays africains ont envoyé un message de paix en appuyant les mécanismes africains consistant à accompagner l’ONU en tant qu'acteur exclusif dans la recherche d'une solution durable et réaliste à la question du Sahara marocain, souligne l’éditorialiste.

MAP