Maroc. Revue des éditos hebdomadaires du 17/02/2018

Samedi 17 Février 2018

Rabat - Les éditorialistes de la presse hebdomadaire focalisent leurs commentaires sur la réforme de la justice, la lutte contre la pauvreté et la situation de l'école publique.

Abordant la réforme de la justice, le Temps souligne que le chantier de la justice est un questionnement « permanent » et « transversal ». « Il est même peut-être plus névralgique que tout le reste, car il n’existe pas de sentiment plus douloureux ni de charge émotionnelle plus insupportable pour l’être humain que l’injustice », juge l’éditorialiste.

Il s’agit de redonner confiance au citoyen et à l’investisseur dans la justice, parce que « c’est le credo fondamental que tout le monde en convient et que c’est une nécessité et une évidence », relève-t-il.
"Challenge" revient sur la lutte contre la pauvreté. Pour l’éditorialiste, notre pays dépense des milliards de dirhams chaque année pour améliorer la situation sociale de ses citoyens, mais « n’arrive pas à enregistrer des progrès notables dans son combat contre la pauvreté ».

La richesse nationale « est mal répartie » et « beaucoup de dysfonctionnements empêchent sa distribution entre les catégories sociales et les différentes régions », soulève-t-il, appelant à lutter contre l’incompétence et ses conséquences, pour combattre « réellement » la pauvreté.

S’attardant sur la situation de l’école publique, "La Vie éco" indique qu’ « un tableau noir, des élèves, un cartable chargé à bloc et un instituteur ne suffisant pas à faire de l’école une institution investie de la lourde mission de préparer les générations futures ».

La « paralysie » de l’école publique est finalement assez similaire à la « longue apnée » du football national : les deux sont devenus « l’ombre d’eux même, entre un passé plutôt glorieux, un présent angoissant et un futur incertain », juge l’éditorialiste.

Sur un autre registre, "l’Observateur du Maroc et d’Afrique" souligne que le gouvernement ne doit pas laisser de côté le chantier du développement des villes périphériques, parce qu’il est au centre du rôle de l’exécutif.

La situation des villes périphérique est un enjeu économique, social et politique, estime l’éditorialiste, soulignant l’importance majeure d’avoir une « visibilité » sur les projets concrets et le timing des réalisations.

MAP