Maroc. Revue de presse quotidienne du 04/11/2020

Mercredi 4 Novembre 2020

Rabat - Voici les principaux titres développés par la presse nationale de ce mercredi :
Maroc. Revue de presse quotidienne du 04/11/2020
Le Matin :

• Laftit : la réussite des échéances électorales représente un défi pour le ministère de l'Intérieur et les acteurs politiques. La réussite des prochaines échéances électorales représente un défi pour le ministère de l'Intérieur et les acteurs politiques, en ce sens qu'elles sont la voie pour faire émerger des institutions capables de concrétiser les objectifs stratégiques escomptés, a affirmé le ministre de l'Intérieur Abdelouafi Laftit. Soucieux de réunir les conditions adéquates et de préparer dans les meilleures conditions les prochaines élections nationales, régionales, locales ou professionnelles, le ministère a initié une série de rencontres de concertation pour rapprocher les points de vue des acteurs au sujet de l'opération électorale selon une approche participative, a souligné Laftit qui présentait le projet de budget sectoriel 2021 de son département devant la commission de l'intérieur, des collectivités territoriales, de l'habitat et de la politique de la ville à la Chambre des représentants. Cette approche, a-t-il dit, devra contribuer à l'émergence de conseils élus en mesure de mener à bien les missions qui leur sont dévolues au regard de la Constitution.

• BEI : un prêt de 60 millions € au CIH Bank. CIH Bank scelle un nouveau partenariat à l’international en faveur des entreprises marocaines. Selon les informations du journal, la Banque européenne d’investissement (BEI) vient d’approuver un prêt de 60 millions d’euros au groupe CIH Bank. Cette ligne de crédit (équivalent à 660 millions de dirhams) a pour objectif de financer les PME et les entreprises de taille intermédiaire (Midcaps), clientes ou futures clientes de CIH Bank. Des prêts qui seraient en mesure d’apporter les fonds de roulement et les liquidités nécessaires aux entreprises marocaines pour continuer leur activité et relancer leurs investissements face à la crise Covid-19. Cette opération vise à soutenir CIH Bank dans sa stratégie de financement des PME en augmentant sa capacité de prêt à cette clientèle.

L’Economiste : 

• Commerce en réseau : la baisse du chiffre d’affaires menace des milliers d’emplois. 25% puis 30% et depuis juillet dernier 40%! Les droits d'importation ont enregistré deux hausses successives en l'espace d'à peine un an. Les augmentations ont touché de nombreux produits finis. Si bien que la majorité des grandes marques affiliées à la Fédération marocaine du Commerce en réseau en ont ressenti L'impact. Pour le secteur, le nouveau tarif des droits d'importation tombe mal. Il intervient au sortir d'une période de fermeture administrative de plus de trois mois pour cause de confinement. A noter que les réouvertures ont eu lieu en ordre dispersé en raison des contraintes de l'état d'urgence. Le retour des clients coïncide avec des prix plus corsés. Des hausses en cascade sont donc attendues et pénaliseront les consommateurs. Le réajustement des droits de douane «a déstabilisé de manière significative l'équilibre économique des acteurs du secteur du commerce toutes filières confondues».

• Oriental/Covid-19 : plus dure la 2ème vague. Après avoir été épargné pendant longtemps par la propagation du Covid-19, l’Oriental est en train de subir les foudres de la deuxième vague. En moins d'une quinzaine de jours, Oujda est devenue l'une des villes les plus touchées avec des contaminations record (1.705 cas positifs lors de la dernière semaine) et un hôpital saturé. «Ses lits de réanimation sont occupés à 100% et 24h/24h », précise Mohammed Khalidi, directeur de l'hôpital Al Farabi. Les cas lourds de toute la région sont orientés vers le CHU Mohammed VI d'Oujda qui a vu sa capacité litière de réanimation quadrupler. A cet effet, les autorités locales multiplient les campagnes de responsabilisation et de sensibilisation et décrètent les mesures à prendre pour alléger la pression sur les hôpitaux provinciaux. 

Maroc le Jour : 

• Le Maroc condamne vigoureusement les attentats de Vienne. Le Royaume du Maroc condamne "dans les termes les plus vifs" les terribles attentats qui ont frappé lundi la ville de Vienne, a souligné le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l'étranger, Nasser Bourita. "Je voudrais avant tout exprimer toute la tristesse que nous avons ressentie hier à la suite des terribles attentats qui ont frappé le cœur de l'Europe centrale, à Vienne," a indiqué le ministre lors de la Conférence annuelle méditerranéenne de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), qui s'est tenue à Vienne par vidéo-conférence. "Nous condamnons dans les termes les plus vifs ces actes méprisables. Nous sommes aux côtés des Autrichiens dans ces moments de douleur alors que nous nous opposons à la violence, à la haine et au rejet de l'altérité," a poursuivi Bourita. "Nos pensées vont aux victimes, à leurs familles et au peuple autrichien", a-t-il souligné.

• Plus de 3.600 salariés licenciés reprennent leurs postes. Un total de 3.610 salariés, ayant fait l'objet d'un licenciement lors des neuf premiers mois de l'année en cours, ont repris leurs postes, a indiqué le ministre du Travail et de l'insertion professionnelle, Mohamed Amekraz. En réponse à une question centrale autour des "répercussions sociales de la pandémie de la Covid-19 sur le secteur de l'emploi", à la Chambre des représentants, Amekraz a souligné que 3.610 salariés licenciés lors des 9 premiers mois de l'année 2020 ont repris leurs postes, outre la restitution de 1,43 MMDH au profit des salariés plaignants. Il a, également, été procédé, selon le ministre, au traitement de 47.916 conflits individuels, contre 38.672 conflits durant la même période de l'année 2019, soit une hausse de 23,9%, ajoutant à cet égard la résolution de 53.356 plaintes sur un total de 109.415, soit 48,76%.

Aujourd’hui le Maroc :

• 581.000 emplois perdus : le vrai visage de Covid. La crise sanitaire a frappé de plein fouet le marché du travail. L’économie nationale a perdu 581.000 postes d’emploi (237.000 postes en milieu urbain et 344.000 en milieu rural) entre le 3ème trimestre de 2019 et la même période de 2020. C’est ce qui ressort de la note d’information du HCP relative à la situation du marché du travail au 3ème trimestre 2020. Le taux de chômage a augmenté de 3,3 points en passant de 9,4% à 12,7% au niveau national. A noter que ce taux a atteint 16,5% en milieu urbain contre 6,8% en milieu rural. Sans grande surprise, les femmes restent plus touchées par le chômage que les hommes avec des taux respectifs de 17,6% contre 11,4% au troisième trimestre 2020. Le taux de chômage des jeunes continue d’augmenter en passant de 26,7% à 32,3% 

• Reprise de l’économie marocaine : ce que propose le FMI. Malgré une projection économique pessimiste pour la fin de l’exercice 2020, le Fonds monétaire international (FMI) salue l’effort engagé par le Maroc pour limiter l’impact de la crise sanitaire. S’exprimant lors d’un point de presse en marge de la clôture des consultations avec les autorités marocaines au titre de l’article IV, Roberto Cardarelli, nouveau chef de la mission du FMI pour le Maroc, a relevé les principales actions auxquelles son institution s’inscrit pleinement. Citons en particulier l’assouplissement de la politique budgétaire du Maroc qui selon le FMI a été faite de manière appropriée ainsi que la politique monétaire accommodante menée par Bank Al-Maghrib. Les services du FMI, dont la mission s’est déroulée à distance du 19 octobre au 2 novembre, saluent, par ailleurs, l’intention des autorités de soutenir la reprise en 2021. 

Al Bayane : 

• Le droit international consacre la souveraineté du Maroc sur ses provinces du sud. Le droit international consacre la souveraineté du Maroc sur ses provinces du sud, a indiqué le président de l'Institut péruvien du droit et des relations internationales, Miguel Angel Rodriguez Mackay, notant que le Conseil de sécurité de l'ONU établit le rôle de l'Algérie en tant que partie au conflit artificiel autour du Sahara marocain. Les allégations et les pratiques du front séparatiste du "polisario", soutenu par l'Algérie, constituent une "violation du droit international qui établit la souveraineté du Maroc sur ses provinces du sud", a souligné M. Rodriguez Mackay dans un article publié par le journal à grand tirage "Correo", précisant que la résolution n° 2548, adopté par le Conseil de sécurité de l'ONU vendredi dernier, a pointé l'Algérie comme partie au conflit régional, un pays qui "ne peut ainsi plus se faire passer pour un observateur". "Le régime algérien pousse les séparatistes du polisario à faire la propagande des mensonges et des stratagèmes qui n'ont aucun fondement et qui violent le droit international", a-t-il fait observer.

• Sahara marocain : Bourita salue la position "constructive" du Liberia. Le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l'étranger, Nasser Bourita, a salué la position “positive et constructive” du Liberia vis-à-vis de la question du Sahara marocain. Le Liberia a activement soutenu la légalité internationale et les droits légitimes du Royaume du Maroc sur cette partie de son territoire, en particulier au niveau des Nations Unies, a souligné Bourita qui s'exprimait lors d'un point de presse conjoint avec son homologue libérien, Dee-Maxwell Saah Kemayah, à l'issue de leur entretien. Par ailleurs, Bourita a indiqué que la première visite de Saah Kemayah au Maroc s'inscrit dans le cadre des relations distinguées entre les deux pays, soulignant que ces rapports ont connu des d'évolutions positives durant les dernières années, comme en témoignent la tenue de la Commission Mixte en 2019, l'ouverture du consulat libérien à Dakhla en mars et la signature d'une série d'accords.

L’Opinion :

• Les élèves-ingénieurs rejettent l’enseignement distanciel. Les élèves des établissements d'ingénierie marocains ont rejoint les catégories de populations qui vivent entre le marteau de la pandémie et l'enclume de la qualité d'enseignement. Encadrés par la Coordination nationale des élèves ingénieurs Marocains, ces derniers ont organisé une grève de deux jours, les 27 et 28 octobre, pendant lesquels ils ont refusé de suivre leurs cours, et ce, dans le but d'exprimer leur refus et leur inquiétude face à une situation qui mettrait en péril leur avenir professionnel, en raison de l'incapacité des établissements en question à répondre aux exigences d'une bonne formation d'ingénieur et l'adoption du système d'enseignement à distance lors du dernier trimestre de l'année universitaire précédente et du début de l'année en cours. 

• Guelmim-Oued Noun: Traitement de plus de 1920 hectares du cactus infestés par la cochenille. Plus de 1920 hectares de cactus infestés par la cochenille ont été traités dans la région de Guelmim-Oued Noun, a indiqué l'Office national de sécurité sanitaire des produits alimentaires (ONSSA). Le cactus infecté par ce ravageur, apparu pour la première fois dans la région de Guelmim-Oued Noun en juillet 2018, a été extrait d'environ 78 hectares, selon des données de la cellule régionale de l’ONSSA chargée de lutter contre cet insecte, rendues publiques lors de la session ordinaire de l’Assemblée général de la Chambre d’agriculture tenue récemment.

Libération :

• Industrie : 80% des emplois de Fès-Meknès portés par quatre secteurs. Environ 80pc des emplois de l'industrie au niveau de la région Fès-Meknès sont portés par quatre secteurs d’activité, selon les résultats d’une récente étude. Il s’agit des secteurs du textile-cuir (36 pc), l’automobile (15,7 pc), l’agroalimentaire (13 pc) et de l’offshoring (15,2 pc ), précise cette étude consacrée au positionnement de la zone d’accélération industrielle (ZAI) à Ain Cheggag, dont les travaux ont été lancés dernièrement dans la province de Sefrou. Cette étude, réalisée pour le compte du conseil régional de Fès-Meknès, fait état d’une croissance, entre 2013 et 2019, des secteurs de l’automobile avec 15 points et l’offshoring (8 pc) dans le pool emploi industriel de la région. Quant au textile et à l’agroalimentaire, ils ont accusé des baisses respectives de 15 et 4,5 points.

• Crédit Agricole du Maroc lance sa filiale de paiement "AL FILAHI CASH". Le Crédit Agricole du Maroc (CAM) vient de lancer sa nouvelle filiale Etablissement de Paiement "AL FILAHI CASH" (AFC), visant ainsi une diversification de ses offres de services et produits pour accompagner l'économie nationale dans le projet d’inclusion financière. Le Groupe Crédit Agricole du Maroc (CAM) renforce son rôle d’acteur majeur d’inclusion financière dans le monde rural et agricole, a souligné CAM dans un communiqué, notant que son dispositif commercial, déjà très large, vient d’être étoffé par cette nouvelle filiale l’Etablissement de Paiement (EDP). Conformément à la loi bancaire 103-12, la filiale AL FILAHI CASH vient d’être agréée par Bank-Al-Maghrib sur la globalité des services que peut offrir un établissement de paiement, notamment l’exécution des opérations de transfert de fonds depuis et vers toutes les agences AL FILAHI CASH et agences Crédit Agricole du Maroc, l’ouverture des comptes de paiements, ainsi que les dépôts et retraits en espèces sur un compte de paiement.

Al Massae : 

• Mustapha Ramid : la gestion des libertés publiques pendant le contexte sanitaire actuel "acceptable dans l'ensemble". La gestion des libertés publiques pendant le contexte sanitaire actuel demeure "acceptable dans l'ensemble" et "n'a fait l'objet d'aucune critique substantielle, contrairement à ce qui est véhiculé", a indiqué le ministre d'État chargé des droits de l'Homme et des relations avec le Parlement, Mustapha Ramid. En réponse à une question orale autour du "Rôle du ministère d'État chargé des droits de l'Homme et des relations avec le Parlement face à la pandémie du coronavirus" posée par les groupes de la majorité à la Chambre des représentants, Ramid a affirmé que le Royaume a déployé davantage d'efforts et a mobilisé les compétences en vue de protéger le droit à la vie et à la santé, estimant que "cela a entraîné des problématiques socio-économiques graves". Il a, dans ce sens, souligné que l’État a le droit de restreindre, dans la limite du nécessaire, certaines libertés et droits en vue de protéger le droit à la vie, notant que les autorités marocaines ont veillé à la protection de ce droit fondamental à travers les mesures législatives et proactives qui ont été entreprises.

Al Yaoum Al Maghribi : 

• Bouchareb : La généralisation de la couverture des collectivités territoriales en documents d'urbanisme au centre du programme d'action 2021. Le programme d'action du département de l'Aménagement du territoire national et de l'urbanisme vise à poursuivre les efforts afin de généraliser la couverture des collectivités territoriales à caractère rural en documents d'urbanisme, a indiqué, la ministre de l'Aménagement du territoire national, de l'urbanisme, de l'habitat et de la politique de la ville, Nouzha Bouchareb. Lors de sa présentation du projet du budget sectoriel du ministère au titre de l'année budgétaire 2021 devant la commission de l'Intérieur, des collectivités territoriales, de l'habitat et de la politique de la ville à la Chambre des représentants, Mme Bouchareb a souligné que son département s'attèlera, l'année prochaine, à la révision du décret pour modifier et compléter certains articles (34, 35, 36, 37) relatifs aux conditions de construction dans le milieu rural, en particulier, les zones rurales non couvertes par les documents d'urbanisme. En ce qui concerne les documents d'urbanisme, la ministre a fait savoir qu'il est prévu d'approuver 100 documents d'urbanisme en poursuivant les efforts visant à développer une nouvelle génération de ces documents sur la base des principes d'urbanisme durable.

Akhbar Al Yaoum : 

• Le Maroc a perdu plus de 2 millions de touriste en 2020. Le secteur du Tourisme demeure l’un des secteurs les plus meurtris par la pandémie de Covid-19, les pertes continuent de s’accumuler. Les flux touristiques ont chuté de 78%, a indiqué Nadia Fettah Alaoui, ministre du Tourisme, à la Chambre des représentants. Le Maroc a perdu plus de deux millions et deux cents milles touristes cette année, selon la responsable gouvernementale, qui a indiqué que les recettes touristiques ont chuté de 69% suite à la chute de la demande sur les chambres d’hôtels. Afin de remédier au marasme actuel, la ministre a précisé que les efforts sont fournis pour accroître le nombre des vols après la reprise du trafic aérien. 

Assahraa Al Maghribiya : 

• El Otmani : Le retour au confinement total, une option éventuelle si la situation devient incontrôlable. Le retour au confinement total est une option éventuelle si la situation sanitaire liée à la pandémie du coronavirus (Covid-19) devient incontrôlable, a indiqué le chef du gouvernement, Saad Dine El Otmani. En réponse à une question centrale autour des "politiques gouvernementales pour faire face aux défis socio-économiques à la lumière des répercussions de la pandémie du coronavirus" lors de la séance mensuelles des questions orales sur la politique générale à la Chambre des conseillers, El Otmani a indiqué qu'"aucun d'entre nous, responsables ou citoyens, ne souhaite retourner au confinement total, au vue de ses répercussions sociales, économiques et psychologiques, mais il reste une option éventuelle si jamais la situation épidémiologique devient incontrôlable". "Ceci dépend, en outre, de l'engagement de tout un chacun en faveur du respect des mesures proactives et préventives connues de tous", a-t-il ajouté.

Al Ahdath Al Maghribiya : 

• Maroc: La croissance prévue à 4,5% en 2021. Le produit intérieur brut (PIB) du Maroc devrait rebondir de 4,5% en 2021 à mesure que les effets de la sécheresse et de la pandémie du Coronavirus (Covid-19) s'estompent, a estimé le chef de la mission du Fonds monétaire international (FMI), chargé du Maroc, Roberto Cardarelli. En 2020, le PIB devrait se contracter autour d'une fourchette de 6 à 7%, en fonction de l'évolution de la pandémie du Covid-19, et le taux de chômage devrait fortement augmenter, a précisé Carderelli lors d'une conférence de presse consacrée à la présentation des conclusions de ses consultations avec les autorités marocaines, au titre de l'article IV du FMI. "Les déficits budgétaire et extérieur devraient se creuser, du fait de la baisse des recettes fiscales et le recul des recettes en devises tirées du tourisme, respectivement", a relevé Carderelli, notant que la résilience des transferts des marocains résidant à l'étranger et la baisse des importations ont limité les besoins de financement extérieur du Maroc.

Al Ittihad Al Ichtiraki :

• Le président malien remercie SM le Roi pour Son accompagnement constant. Le président malien Bah N'Daw a exprimé ses remerciements les plus sincères à SM le Roi Mohammed VI pour l'accompagnement constant du Mali, en particulier au cours de la crise sociopolitique de ces derniers mois. Lors d'une audience accordée, lundi, à l'Ambassadeur du Maroc à Bamako, Hassan Naciri, le président malien a aussi dit apprécier hautement la manière et l’efficacité de la démarche marocaine. M. Bah N'Daw n'a pas manqué de saluer l'initiative de SM le Roi de réunir les dignitaires religieux, le 29 septembre à Bamako, à l’effet de soutenir les Autorités de la Transition. Il a, en outre, émis le souhait de pouvoir compter, comme à l’accoutumé, sur la solidarité agissante du Maroc pour la réalisation des objectifs assignés à la Transition au Mali et aux nouvelles autorités.

Al Alam : 

• Emploi: le secteur des "services" perd 260.000 postes au 3è trimestre 2020. Le secteur des "services" a perdu 260.000 postes d'emploi au niveau national, entre le troisième trimestre de 2019 et celui de 2020, selon le Haut-Commissariat au Plan (HCP). Cette perte s'est élevée à 196.000 postes en milieu urbain et 64.000 en milieu rural, ce qui correspond à une baisse de 5,2% de l’emploi dans ce secteur, précise le HCP dans une note d'information relative à la situation du marché du travail au T3-2020. De son côté, le secteur de l'"agriculture forêt et pêche" a perdu 258.000 postes d'emploi, résultat d’une perte de 260.000 en milieu rural et d’une création de 2.000 en milieu urbain. Par ailleurs, le secteur de l’"industrie y compris l’artisanat" a perdu 61.000 postes, 44.000 en milieu urbain et 17.000 en milieu rural, ce qui correspond à une baisse de 4,8% du volume de l'emploi dans ce secteur.

Bayane Al Yaoum :

• Un projet de protection sociale d'intervention d'urgence voit le jour. Le ministère de l'Economie, des finances et de la réforme de l'administration (MEFRA) a publié, lundi soir, un projet de protection sociale d'intervention d'urgence à la pandémie du nouveau coronavirus (covid-19). Ce projet, qui sera mis en œuvre par la direction du Budget, a pour but d'atténuer les impacts négatifs de la crise du covid-19 par l'octroi de transferts monétaires, et le renforcement des programmes de transferts monétaires existants pour apporter un soutien aux ménages pauvres et vulnérables, indique-t-on dans ce document qui traite du Plan de Mobilisation des Parties Prenantes (PMPP). Bien qu'il se base sur la norme environnementale et sociale n°10 (Mobilisation des Parties Prenantes et Information) du Cadre Environnementale et Social (CES) de la Banque mondiale, le PMPP se veut cohérent avec la stratégie nationale mise en place par les autorités politiques et sanitaires du Maroc ainsi que les directives de l'Organisation Mondiale de la Santé en la matière, souligne la même source.

Rissalat Al Oumma : 

• La marocaine Najat Benchiba Savenius désignée "femme d'affaires-PME" de l'année au Royaume-Uni. La fondatrice du "Gazelle Advisory Group", Najat Benchiba-Savenius a été désignée par le magazine britannique Women in Finance ,"Femme d'Affaires dans la catégorie des PME" pour l'année 2020 au Royaume Uni. Cette britannique d'origine marocaine a été élue par ce mensuel de la finance, aux côtés d'autres femmes d'Europe, d'Asie, d'Afrique, d'Amérique Latine, des Etats Unis et du Canada qui se sont distinguées dans le monde des affaires. Lauréate de l'Université d'Oxford, Najat a obtenu un diplôme de sciences sociales en linguistique appliquée, avant de décrocher un doctorat à l’Université des études orientales et africaines de Londres. Auteure de plusieurs études publiées dans des revues spécialisées et académiques, elle s'est également forgée une expérience dans des cabinets de consultance, tels que "McKinsey & Co" et "NBS Consulting" avant de rejoindre l’équipe du Think Thank “Oxford Strategic Consulting”.



Source : https://www.coupures.com/Maroc-Revue-de-presse-quo...

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