Maroc. Revue de presse hebdomadaire du 26/05/2018

Samedi 26 Mai 2018

Rabat - Voici les principaux titres développés par la presse hebdomadaire :

*La Vie éco. :

- Il a remporté les élections. Maintenant, Salaheddine Mezouar doit faire ses preuves. De grands dossiers l'attendent. Dans l’immédiat, il s’est engagé à œuvrer pour l’exonération de la TVA sur les biens d’équipement, le contrôle des importations sauvages, la mise en place d’un fonds de garantie BFR, la réforme de la fiscalité locale et la révision des mécanismes de calcul de la taxe professionnelle.

- Chèques irréguliers : le système de vérification bientôt opérationnel. Grâce à un identifiant et un mot de passe, les commerçants pourront vérifier la régularité des chèques reçus. Le prix de base prévu est de 10 DH, mais une tarification dégressive sera mise en place en fonction des volumes des consultations. Créditinfo est en train de fignoler les volets technique et organisationnel.

*Tel Quel. :

- L’Union syndicale interbancaire, affiliée à l’UMT, a signé un accord avec le Groupement professionnel des Banques du Maroc (GPBM), qui porte sur une augmentation généralisée des salaires. Cette augmentation varie selon l’ancienneté : 500 DH pour une ancienneté inférieure à 12 ans, 600 DH pour une ancienneté de 12 à 20 ans, 700 DH de 20 à 25 ans et 800 DH pour une ancienneté de plus de 25 ans.

- A fin avril 2018, les exportations marocaines ont progressé de 7,2% pour atteindre 92,7 milliards de dirhams. Cette évolution est particulièrement due aux exportations du secteur automobile, qui ont augmenté de 19,1% et s’élèvent à 23,9 milliards de DH. L’aéronautique a également réalisé une hausse de 19,4% pour atteindre 4,1 milliards de DH, tout comme l’électronique qui a évolué de 1,4%, pour atteindre 3,2 milliards.

*Finances news hebdo. :

- Trafic aérien. Dans le sillage des bons chiffres du tourisme, le trafic aérien affiche depuis le début de l’année des performances notables, avec des hausses à deux chiffres. Les aéroports du Royaume ont ainsi enregistré en avril 2018 un volume de trafic aérien de 2 millions de passagers, en progression de près de 10% par rapport à la même période en 2017, selon les chiffres rendu publics par l’Office national des aéroports.

- Assurance. 39 milliards de dirhams : c’est le chiffre d’affaires réalisé en 2017 par l’ensemble des compagnies d’assurances opérant au Maroc. Les primes émises sont en hausse de 11% par rapport à l’exercice 2016, selon les statistiques récentes publiées par la Fédération marocaine des sociétés d'assurances et de réassurance. La croissance a bénéficié de la poursuite de l’essor de la branche vie, qui affiche une progression soutenue de 18,8% à 16,98 milliards de DH.

*L’Observateur du Maroc et d’Afrique. :

- Le gouvernement a-t-il un avenir ? L’exécutif a un vrai problème d’impact dans la société. D’abord parce que son action est au mieux illisible, au pire inexistante. Les fameuses réformes annoncées ne connaissent pas le début d’une mise en chantier, même pas une programmation séquencée. Ni la réforme de l’administration, ni celle de l’école ou de l’hôpital n’ont avancé d’un iota. La recherche d’un nouveau modèle de développement reste une lettre morte dont on ne voit aucune déclinaison. Résultat de ce brouillard, des résultats fâcheux pour les fondamentaux. Un endettement intérieur en hausse continue, des investissements privés en stand-by, un pouvoir d’achat qui ne cesse de s’émietter et surtout une crise dans le secteur du logement.

- L’économie nationale en dynamique positive. Les premiers résultats de la campagne agricole 2017/2018 s’annoncent favorables, particulièrement pour la production céréalière qui est estimée à 98,2 millions de quintaux, en hausse de 3% par rapport à la campagne précédente. Pour l’activité industrielle, les échanges commerciaux avec l’extérieur se sont favorablement comportés à fin avril 2018. En effet, la valeur des expéditions des principaux secteurs manufacturiers exportateurs, hors OCP, s’est améliorée de 10,5%, après +7,4% à fin avril 2017. En outre, entre le premier trimestre de 2018 et le même trimestre de 2017, l’économie marocaine a enregistré une création nette de 116.000 postes d’emploi.

*Le Canard libéré. :

- Renchérissement des denrées alimentaires : Encore une commission ! Entre des pois chiches à 32 DH le kilogramme et la sardine vendue à 30 DH le kilo, les spéculateurs et autres intermédiaires n’arrêtent pas de mettre le feu aux prix. Mais au lieu de s’attaquer de front à la vie chère en démantelant les réseaux des commissionnaires rentiers qui parasitent les circuits commerciaux, le chef du gouvernement Saad Eddine El Othmani a trouvé la solution : la création d’une commission interministérielle de veille et de contrôle.

*Maroc Hebdo. :

- Un accord de partenariat a été signé entre le barreau de Casablanca et l’Agence nationale de la conservation foncière. Son ambition consiste à renforcer l’échange des bonnes pratiques et de consolider les relations institutionnelles, notamment à travers l’établissement de canaux de communication entre les deux parties. Cet accord de partenariat prévoit, notamment, l'organisation de sessions de formation, d'ateliers scientifiques et de réunions communes pour les fonctionnaires et les cadres de l'ANCFCC et les membres de l'Ordre des avocats de Casablanca pour développer leurs capacités scientifiques et pratiques et améliorer leurs compétences et atteindre ainsi les performances juridiques requises.

- D’après les résultats d’une étude comparative dans le cadre d’une opération de réforme fiscale lancée par le ministère de l’Economie jordanien, le Maroc est en tête du classement en matière de taux d’imposition. Concernant la TVA, au Maroc, le taux est de 20%. Il est de 19% en Algérie, 18% en Tunisie, 16% en Jordanie, 16% en Egypte. Quant à l’impôt sur le revenu (IR), il a atteint un taux de 38% au Maroc, alors qu’il est à 35% en Algérie et en Tunisie, 25% en Jordanie et 22,5% en Egypte. Toujours selon l’étude, l’impôt sur les sociétés (IS) se situe au Maroc autour de 34%, alors qu’il est de 26% en Algérie, de 25% en Tunisie, de 22,5% en Egypte et de 20% en Jordanie.

*Challenge. :

- A l’exception des phosphates, le Maroc ne dispose guère de réserves de ressources naturelles, notamment pétrolières, à exporter pour pouvoir disposer de ressources financières publiques autres que fiscales. La fiscalité, en tant que ressource financière principale pour l’Etat et pour les collectivités territoriales, est donc fondamentale. Les pistes d’amélioration qualitative du système fiscal existent et sont même de plus en plus connues. En matière de lutte contre la fraude fiscale, les vraies réformes reposent sur une volonté politique pour mettre en place des règles devant contribuer à la transparence économique. Ces réformes sont inséparables de la lutte contre l’économie de rente qui se nourrit de l’opacité. Par ailleurs, et paradoxalement, ce sont actuellement les secteurs économiques à faible valeur ajoutée qui sont les moins imposés. 

- La lutte anti-corruption : le nouveau départ avec le parquet. La présidence du Ministère public est entrée de plain-pied dans la lutte contre la corruption. La stratégie nationale vise à améliorer le classement du Maroc pour le ramener à la 60ème place au niveau mondial, mais elle doit surtout libérer le citoyen et l’entreprise des impacts négatifs du fléau de la corruption sur le vivre ensemble et sur l’état de l’économie dans sa globalité. Gagner 2 points supplémentaires en taux de croissance du PIB est possible grâce au combat contre la corruption et ses rejetons que sont la rente et l’accès illicite aux richesses du pays.

*La nouvelle Tribune. :

- Avec la grande réforme budgétaire lancée par l’Etat en 2015, il ne s’agissait pas d’économiser sur les dépenses et de rationaliser les recettes pour les pérenniser, mais de réformer la loi de finance, introduire la gouvernance budgétaire et digitaliser les process pour une rentabilité dans le temps et introduire la plus grande transparence. Ce sujet d’analyse macro-économique de grande importance pour le Maroc qui se modernise, a fait l’objet d’une intervention du trésorier général du Royaume lors d’un récent symposium international organisé par l’Université Hassan II de Casablanca. Noureddine Bensouda y expliquant que « les fonctions essentielles de l’Etat sont l’allocation des ressources, la redistribution et la stabilisation. »

- La secrétaire d’Etat chargée du Développement durable, Nezha El Ouafi, vient d’annoncer la mise en œuvre du programme national pour l’amélioration de la qualité de l’air à travers le transfert des fonds alloués à ce nouveau programme au titre de l’année 2018. Il s’agit d’une enveloppe budgétaire de 12 millions de dirhams distribuée comme suit : 5 millions de dirhams pour chacune des villes de Rabat et Agadir et 1,5 million pour Marrakech, avec pour objectif d’atteindre 6 millions à l’horizon 2019 pour cette ville. Ce programme, qui durera jusqu’en 2030, vise à réduire la pollution résultant des unités industrielles et des moyens de transport et à renforcer l’arsenal juridique en la matière. 

MAP