Maroc. Revue de presse hebdomadaire du 17/02/2018

Samedi 17 Février 2018

Rabat - Voici les principaux titres développés par la presse hebdomadaire :

*Le Reporter. :

- L'Office national des chemins de fer (ONCF) privatisé ? C’est en tout cas ce qui se confirme de jour en jour. L’entreprise publique serait en phase d’amorcer sa mutation en entité privée, et ce, en ouvrant une partie de son capital. Les détails fuités font état d’un changement de la dénomination commerciale à intervenir au terme du processus de privatisation pour passer d’ONCF à SMCF (société marocaine des chemins de fer).

*La Vie éco. :

- Dans le secteur public, la pension minimale a été augmentée de 1000 à 1500 DH entre 2016 et 2018. Le SMIG, lui, y est porté à 3000 DH depuis 2014. Ces mesures, assez favorables, ne profitent cependant pas aux salariés du privé qui, eux, cumulent les bas salaires et retraites. A la CNSS, près de 30% des pensionnés perçoivent moins de 1000 DH par mois, et 57% moins de 1500 DH. Le patronat refuse de leur étendre la revalorisation, considérant que le financement de pareille mesure, qui relève de la solidarité nationale, incombe à l’Etat.

*Finances news hebdo. :

- Omar Faraj, directeur général des impôts (DGI), a affirmé que grâce à la dématérialisation des procédures, la charge de travail induite par certaines activités a été réduite, faisant remarquer que près d’un millier de personnes seront réaffectées vers des métiers de contrôle et traitement de données. Faraj a souligné dans un entretien accordé au journal que la priorité de la DGI est de mettre en place « une administration agile, intégrée dans son environnement, performante et délivrant des prestations de qualité ».

*Le Canard libéré. :

- La sécurité des différents usagers de la route à Casablanca commence à inquiéter. En cause, le non-respect par certains usagers de la priorité au tramway, ce qui a engendré au cours de ces dernières semaines nombre d’accidents fâcheux impliquant ce moyen de locomotion (+4,3% en 2017), qui auraient pu être évités si les responsables de ces drames étaient plus attentifs en traversant les lignes du tram. C’est pour alerter sur cette baisse de vigilance qu’une conférence de presse a été donnée par le directeur général de Casa Transport Youssef Draiss, le patron de RATP Dev Casablanca Phillipe Ratto et le secrétaire permanent du comité national de prévention des accidents de la circulation.

*L’Observateur du Maroc et d’Afrique. :

- La CGEM vient de signer un protocole d’accord avec l’UMT, l’UGTM, l’UNTM et la CDT visant à atteindre les objectifs du cadre conventionnel sur la médiation sociale signé en 2012. Ainsi un Fonds de médiation sociale a été créé afin de financer les opérations de médiation sociale convenues par les parties d’une part et améliorer les capacités des médiateurs reconnus à travers la formation, voire même envisager la mise en place de nouveaux mécanismes susceptibles de développer la médiation sociale.

*Le Temps. :

- La réforme de la justice, œuvre collective par excellence, reste inachevée malgré le fait qu’elle ait permis de concrétiser 80% des recommandations de la Charte. Et pour cause : plus qu’un changement de mécanismes, des procédures, des outils et des moyens, cette réforme appelle un changement dans la manière d’appréhender l’acte judiciaire qui doit être davantage perçu comme un droit et non pas comme une faveur. Durant de longues décennies, le pouvoir judiciaire a été assujetti à l’autorité exécutive. Son indépendance en octobre 2017 a mis un terme à cette tutelle.

*Maroc hebdo. :

- Le président du Conseil national des droits de l’homme (CNDH) Driss El Yazami a affirmé que la meilleure réponse aux attaques lancées par des ONG internationales concernant la question des droits de l’homme au Maroc est de « continuer sereinement et de manière tenace, rigoureuse et professionnel notre effort national ». Dans un entretien au journal, El Yazami a souligné la nécessité d’« établir notre propre évaluation des dysfonctionnements dans tel ou tel domaine, préconiser des pistes de réforme et suivre leur mise en œuvre ».

*Challenge. :

- Les relations entre le Maroc et la Chine ont connu ces dernières années un développement notoire. Les relations économiques et commerciales n’ont pas encore atteint un niveau qui devrait restructurer le modèle de nos échanges avec l’extérieur, mais ce qui est en train de se faire finirait par donner un nouvel élan à la relation entre les deux pays. Il est toujours utile de suivre l’actualité de cette relation pour sortir d’un schéma de développement qui a montré ses limites et notamment au niveau des échanges internationaux. Notre balance commerciale est là pour nous livrer la réalité de notre tissu productif et de nos capacités réelles à renforcer notre offre tant sur le marché interne que le sur le marché extérieur.

*Tel Quel. :

- Le projet de loi contre les violences faites aux femmes, déposé en 2013 au Parlement, a été adopté par la Chambre des représentants. « C’est un outil législatif et pédagogique qui va nous aider à diffuser cette culture du respect de la femme et montrer que l’exercice de la violence est rejeté à la fois par la société et par l’Etat », a affirmé Bassima Hakkaoui, ministre de la Famille et de la solidarité. Mais cette loi est désapprouvée par les associations féministes. « Cette loi a été écrite selon des référentiels rétrogrades, elle ne correspond à la réalité des femmes », explique Fatima El Maghnaoui, directrice du centre d’aide aux femmes victimes de violences à Rabat, relevant de l’Union féministe.

*La Nouvelle Tribune. :

- Le nombre d'écoles coraniques dans l'ensemble du territoire du Royaume a atteint 14.122, dont 92% sont annexées aux mosquées, a souligné le ministre des Habous et des Affaires islamiques, Ahmed Taoufiq. Quant au nombre d'élèves relevant de ces écoles, il a atteint 426.424, tandis que celui des autorisations accordées entre 2005 et 2017, il s’établit à 5082, dont 3027 ont été attribuées au cours de l'année 2017.

MAP