Maroc. Bulletin écologique des régions du 21/01/2019
Rabat - Voici le bulletin écologique des régions pour la journée du lundi 21 janvier 2019:
Casablanca - Le master des lois et des politiques environnementales a organisé, récemment en partenariat avec le Forum de citoyenneté, le Centre d'études et de recherches pour l'environnement et le développement durable et la Fondation Friedrich Naumann Maroc et la Faculté des sciences juridiques, économiques et sociales d'Aïn Chock un colloque sur le thème ''La troisième génération des droits, le droit à l'environnement : quel rôle pour l'acteur territorial?’".
Le colloque, qui a coïncidé avec la célébration de la Déclaration universelle des droits de l'Homme, a connu une importante participation de chercheurs, acteurs associatifs, élus et médias. Pour Abdellatif Kemat, doyen de la FSJES d'Aïn Chock, le droit à l'environnement fait désormais partie des droits humains universels. Les acteurs territoriaux assument à cet effet une grande responsabilité au niveau de la déclinaison des engagements du Royaume en matière de préservation de l'environnement.
Pour le doyen, il incombe à l'université de sensibiliser les étudiants aux problématiques environnementales tout en optimisant les recherches scientifiques à ce sujet.
L’état d’avancement des travaux de réaménagement de la forêt de Bouskoura-Merchich, située dans la zone périurbaine de la ville de Casablanca, est de 95%, indique ‘"Casa aménagement’" sur son site électronique. Selon la même source, les travaux d’aménagement ont couté un budget global de 110 millions de dirhams, rappelant que la forêt de Bouskoura-Merchich s’étend sur une superficie de 2.992 hectares. Véritable poumon vert de la ville de Casablanca, elle est essentiellement composée d'arbres d'eucalyptus. Lieu très apprécié par les Casablancais, la forêt de Bouskoura accueille famille, sportif et amoureux de la nature à la recherche de dépaysement et d'air pur. Le projet d'aménagement paysager et récréatif de la forêt de Bouskoura-Merchich vise à offrir une forêt saine et accueillante pour les promeneurs et usagers tout en assurant une gestion durable des peuplements et écosystèmes forestiers.
Oujda - Des engins du Conseil de la région de l’Oriental mènent une opération de nettoyage sur le lit de l’oued Cheraâ à Berkane et ce, à l’instar de leur participation à l’aménagement de pistes rurales dans plusieurs communes de la région. Dans ce sillage, le président du Conseil de l’Oriental, Abdenbi Bioui, et le gouverneur de la province de Berkane, Ali Habbouha, ont effectué, récemment, une visite de terrain pour s’enquérir de l’état des travaux de nettoyage de l’oued. M. Bioui a indiqué à cette occasion que cette opération de nettoyage intervient en prévision d’éventuelles crues de saison et pour protéger la ville de Berkane contre les inondations. Cité par un communiqué du Conseil de l’Oriental, M. Bioui a fait savoir que l’opération qui a démarré il y a maintenant trois mois prendra fin dans quelques semaines, précisant que les interventions initiées par le Conseil à Berkane, Nador, Taourirt, Oujda et Guercif vont englober aussi les autres villes et provinces de la région. Il a relevé, à cet égard, que les engins acquis par le Conseil jouent un rôle très important, notamment dans le désenclavement des zones rural via l’ouverture et l’aménagement de routes, la protection contre les catastrophes naturelles, en sus d’opérations de nettoyage au niveau de points noirs et de décharges anarchiques dans la préfecture et les provinces de la région.
Meknès- .- Une Table-ronde sous le thème "développement de la filière des plantes aromatiques et médicinales (PAM) : quelle contribution au développement territorial et à la préservation de la biodiversité ?’" a été organisée récemment à Meknès. Selon la Faculté des sciences juridiques, économiques et sociales de Meknès, principale initiatrice de cette rencontre, l’objectif est d'attirer l'attention des centres de la recherche et développement et des décideurs locaux sur la nécessité de reconnaître tout le potentiel des PAM, des ressources naturelles et même des essences forestières dans une optique d'encourager le développement d'un ensemble de politiques publiques qui permettraient d'asseoir la crédibilité et la viabilité sociale, écologique et économique d'une telle filière. Les participants ont discuté de l’importance de mettre en place une plateforme de discussion et d’échange sur la contribution des programmes de développement des PAM dans le développement territorial et la préservation de la biodiversité et la mise en convergence des visions des acteurs locaux pour le développement de cette filière, tout en conservant la biodiversité et en protégeant les ressources naturelles afin de créer un environnement dans lequel les populations rurales peuvent améliorer leurs revenus. Il était également question de nourrir une réflexion sur un partenariat stratégique engageant l’ensemble des acteurs pour le développement de la recherche action autour de la filière des PAM.
-Fès- .- L’association marocaine pour l’ornithologie et l’environnement a organisé récemment dans la commune Oulad Tayeb, relevant de la préfecture de Fès, un concours national de chant de canari malinois. Initiée sous l’égide de la Fédération ornithologique marocaine, ce concours a été marqué par l’organisation de trois compétitions dans les catégories individuelle, binôme et collective. C’est le juge belge Steven Vanschoonbeek qui a départagé les participants. Une conférence sur le canari malinois a été donnée par le juge international Aziz Ait Mbarek. Selon les organisateurs, cette manifestation a pour objectifs de rassembler les éleveurs et les passionnés de canaris, de promouvoir les connaissances en ornithologie et la protection de l'environnement, mais aussi de développer les techniques du chant d’oiseaux et de contribuer à la valorisation du patrimoine ornithologique local.
Rabat - Conscient de la nécessité de sensibiliser des nouvelles générations à l’importance de la nature et la protection de la biodiversité, le Jardin Zoologique de Rabat a créé, pour ses jeunes visiteurs, des activités leur permettant de découvrir la faune et la flore de leur région afin de les amener à prendre conscience de leur environnement et à acquérir les connaissances nécessaires pour pouvoir agir face aux problèmes écologiques actuels et futurs. Le programme d’éducation à l’environnement que propose le Jardin Zoologique de Rabat est destiné aux enfants âgés de 5 ans à 12 ans et concerne les thématiques Régime alimentaire des animaux, Classification des animaux, Locomotion des animaux et Utilités des animaux de la ferme. Le Jardin a programmé également des ateliers de moulage d’empreintes d’animaux , de recyclage, jardinage et une rencontre avec le soigneur animalier, ainsi que des parcours d’énigmes et un tangram (En manipulant les sept pièces du jeu, les enfants reproduisent la forme de leur animal préféré). Chaque atelier combine théorie et pratique, ainsi qu’un temps d’échange, de réflexion et de mise en situation. Des outils pédagogiques adaptés à chaque module sont mis à la disposition des animateurs pédagogiques dans le but de stimuler la curiosité des enfants à travers des expérimentations ludiques et créatives.
Le Directeur général de l’Office national de l’électricité et de l’eau potable, Abderrahim El Hafidi, a effectué jeudi une visite technique des ouvrages du projet de réutilisation des eaux usées épurées (STEP) de la ville d’Aïn Aouda pour l’arrosage du Golf Royal Dar Essalam et qui rentre dans la nouvelle vision de l’Office pour explorer de nouvelles voies pour la mobilisation de nouvelles ressources en eau non conventionnelles dans une perspective de l’économie de l’eau. Lors de cette visite, le directeur Général de l’office a pu s’enquérir de l’état d’avancement des différents ouvrages et composantes du projet et a émis à cette occasion un certain nombre d’orientations notamment en matière d’économie d’eau, de réutilisation des eaux épurées, d’optimisation des charges, de l’efficacité énergétique et de la protection de l’environnement. Mis en place dans le cadre d’une convention de partenariat entre le Ministère de l’Intérieur, le Ministère de l’Economie et des Finances, le Département de l’Eau, l’ONEE, l’Agence du Bassin Hydraulique du Bouregreg et de la Chaouia et le Golf Royal Dar Essalam, ce projet a pour objectif l’arrosage d’environ 95 hectares du Golf Royal Dar Essalam avec un débit moyen journalier de 3.300 m3/jour, ce qui permet une économie d’eau potable d’environ 1,2 million de m3 par an. Le projet consiste en la réalisation d’ouvrages de transfert des eaux usées de la ville d’Ain Aouda ; d’une station d’épuration (STEP) de type boues activées à faible charge avec traitement tertiaire et traitement de l’azote et du phosphore pour une capacité de 10.000 m3/jour et le transfert des eaux épurées vers le Golf Royal Dar Essalam à travers une conduite de 20 Km de longueur et une station de pompage. Le projet, qui représente un coût de 190 millions de DH, est financé par l’ONEE, le Plan National d’Assainissement liquide (PNA), le Département de l’Eau et l’Agence de Bassin Hydraulique. Sa mise en service du projet est prévue en juin 2019.
Dakhla - Un projet d’utilisation des énergies solaires et éoliennes au niveau du lycée Al-Fath à Dakhla a été lancé dernièrement dans le cadre de la 9ème édition de l’évènement "Jeunes et science". Ce projet fait partie d’une une convention de partenariat entre l’Association "Zimam Moubadara" pour le développement durable dans la région de Dakhla-Oued Eddahab, le Secrétariat d’Etat chargé du développement durable, le lycée Al-Fath et l’Institut de technologie appliquée, a déclaré Zineb El Kouri, présidente de l’ONG. A cet égard, elle a souligné que cette convention-cadre vise à mettre en œuvre ce projet, premier du genre dans la région, en vue d’assurer l’approvisionnement du lycée Al-Fath de l’électricité produite de l’énergie solaire et éolienne. Il s’agit d’inculquer la culture du respect de l’environnement auprès des élèves de cet établissement scolaire, a-t-elle ajouté.
Assa – Une rencontre de communication a été tenue dernièrement entre le président du conseil provincial d’Assa-Zag, Rachid Tamak, et des enseignants-chercheurs membres de de l’association espagnole "Harmusch Estudio y Conservación de Fauna", ainsi que des membres de l’ONG Nature sans frontières pour l’environnement et le développement à Assa.
Lors de cette rencontre organisée sous le thème "La faune dans la province d’Assa-Zag", les chercheurs espagnoles ont présenté les conclusions des enquêtes de terrain réalisées par leur association.
L’accent a été également mis sur les perspectives de la coopération conjointe pour faire de la protection de la faune un des piliers du développement durable au niveau de la province.
Tanger - Le groupement associatif de Tanger Métropole a appelé à surmonter les entraves et à accélérer la cadence d’exécution de la fermeture de l’ancienne décharge et d’ouverture de la nouvelle, qui figure dans le projet Tanger Métropole.
Le groupement a noté, dans un communiqué, que la mise en oeuvre de ce projet central pour une ville appelée à jouer un rôle charnière dans l’économie nationale nécessite l’intervention immédiate du gouvernement pour mobiliser les fonds nécessaires que ni les collectivités territoriales, ni la commune de Tanger ne sont en mesure d’assurer.
Les associations ont également appelé à aplanir les obstacles entravant l’ouverture du nouveau centre de valorisation des déchets, situé dans la commune de Hjar Nahl, notamment l’adoption du contrat de la gestion déléguée, et l’accélération de la procédure d'acquisition du foncier pour la construction d’un centre de traitement des déchet sur le territoire de la commune de Tanger.
Chefchaouen - La commune de Chefchaouen vient de lancer, dans le cadre de ses engagements en faveur de l’environnement, le programme de remplacement des ampoules d’éclairage public dans l’ancienne médina par des ampoules économiques à filament LED.
Ce projet, financé par la commune, intervient suite à une étude du réseau d’éclairage public de la ville de Chefchaouen, et s’inscrit dans le cadre d’un plan d’action de la commune touchant l’environnement, le climat et les énergies renouvelables.
Ce projet, qui cible le remplacement de plus de 1.200 ampoules dans les différentes rues de la médina, et les artères de la ville, devrait contribuer à la réduction de la facture d’électricité de la commune.
Ouarzazate- Le Maroc est considéré parmi les pays les plus exposés aux changements climatiques, a déclaré, dimanche à Ouarzazate, le professeur Abdelaziz Bahou, professeur de géographie à l'université Mohammed V de Rabat. M. Bahou, qui intervenait à l'occasion d'une conférence sous le thème "les systèmes oasiens: les changements et les perspectives de développement", organisée par le Centre international des études et des recherches stratégiques dans le domaine de la gouvernance territoriale et le développement durable dans les oasis et les zones montagneuses, a indiqué que les oasis de Drâa-Tafilalet demeurent les plus touchées et les plus affectées par ce phénomène à l'échelle nationale. Dans un exposé sur "les changements climatiques contemporains dans les oasis marocaines, leurs manifestations et leurs effets: le cas des oasis de Drâa-Tafilalet", M. Bahou a fait remarquer que ces oasis ont connu plusieurs déséquilibres qui se manifestent notamment à travers l'amplification des phénomènes de la sécheresse et de l'ensablement, la dégradation des ressources en eau, et la baisse du nombre des palmeraies. Organisée en partenariat avec plusieurs institutions, cette rencontre vise à mettre en avant l’importance des oasis sur les plans écologique et culturel en tant que patrimoine humain précieux qui doit être sauvegardé, et à s’arrêter sur la contribution des oasis au développement durable dans les zones sahariennes. Ce colloque s’assigne aussi pour objectif de présenter des propositions pratiques et des mesures concrètes sur les approches susceptibles de garantir des oasis durables sur les plans écologique, socio-culturel et économique, en tant que territoires d’avenir pour investir dans les énergies renouvelables et dans les économies relevant du Plan Maroc Vert.
Casablanca - Le master des lois et des politiques environnementales a organisé, récemment en partenariat avec le Forum de citoyenneté, le Centre d'études et de recherches pour l'environnement et le développement durable et la Fondation Friedrich Naumann Maroc et la Faculté des sciences juridiques, économiques et sociales d'Aïn Chock un colloque sur le thème ''La troisième génération des droits, le droit à l'environnement : quel rôle pour l'acteur territorial?’".
Le colloque, qui a coïncidé avec la célébration de la Déclaration universelle des droits de l'Homme, a connu une importante participation de chercheurs, acteurs associatifs, élus et médias. Pour Abdellatif Kemat, doyen de la FSJES d'Aïn Chock, le droit à l'environnement fait désormais partie des droits humains universels. Les acteurs territoriaux assument à cet effet une grande responsabilité au niveau de la déclinaison des engagements du Royaume en matière de préservation de l'environnement.
Pour le doyen, il incombe à l'université de sensibiliser les étudiants aux problématiques environnementales tout en optimisant les recherches scientifiques à ce sujet.
L’état d’avancement des travaux de réaménagement de la forêt de Bouskoura-Merchich, située dans la zone périurbaine de la ville de Casablanca, est de 95%, indique ‘"Casa aménagement’" sur son site électronique. Selon la même source, les travaux d’aménagement ont couté un budget global de 110 millions de dirhams, rappelant que la forêt de Bouskoura-Merchich s’étend sur une superficie de 2.992 hectares. Véritable poumon vert de la ville de Casablanca, elle est essentiellement composée d'arbres d'eucalyptus. Lieu très apprécié par les Casablancais, la forêt de Bouskoura accueille famille, sportif et amoureux de la nature à la recherche de dépaysement et d'air pur. Le projet d'aménagement paysager et récréatif de la forêt de Bouskoura-Merchich vise à offrir une forêt saine et accueillante pour les promeneurs et usagers tout en assurant une gestion durable des peuplements et écosystèmes forestiers.
Oujda - Des engins du Conseil de la région de l’Oriental mènent une opération de nettoyage sur le lit de l’oued Cheraâ à Berkane et ce, à l’instar de leur participation à l’aménagement de pistes rurales dans plusieurs communes de la région. Dans ce sillage, le président du Conseil de l’Oriental, Abdenbi Bioui, et le gouverneur de la province de Berkane, Ali Habbouha, ont effectué, récemment, une visite de terrain pour s’enquérir de l’état des travaux de nettoyage de l’oued. M. Bioui a indiqué à cette occasion que cette opération de nettoyage intervient en prévision d’éventuelles crues de saison et pour protéger la ville de Berkane contre les inondations. Cité par un communiqué du Conseil de l’Oriental, M. Bioui a fait savoir que l’opération qui a démarré il y a maintenant trois mois prendra fin dans quelques semaines, précisant que les interventions initiées par le Conseil à Berkane, Nador, Taourirt, Oujda et Guercif vont englober aussi les autres villes et provinces de la région. Il a relevé, à cet égard, que les engins acquis par le Conseil jouent un rôle très important, notamment dans le désenclavement des zones rural via l’ouverture et l’aménagement de routes, la protection contre les catastrophes naturelles, en sus d’opérations de nettoyage au niveau de points noirs et de décharges anarchiques dans la préfecture et les provinces de la région.
Meknès- .- Une Table-ronde sous le thème "développement de la filière des plantes aromatiques et médicinales (PAM) : quelle contribution au développement territorial et à la préservation de la biodiversité ?’" a été organisée récemment à Meknès. Selon la Faculté des sciences juridiques, économiques et sociales de Meknès, principale initiatrice de cette rencontre, l’objectif est d'attirer l'attention des centres de la recherche et développement et des décideurs locaux sur la nécessité de reconnaître tout le potentiel des PAM, des ressources naturelles et même des essences forestières dans une optique d'encourager le développement d'un ensemble de politiques publiques qui permettraient d'asseoir la crédibilité et la viabilité sociale, écologique et économique d'une telle filière. Les participants ont discuté de l’importance de mettre en place une plateforme de discussion et d’échange sur la contribution des programmes de développement des PAM dans le développement territorial et la préservation de la biodiversité et la mise en convergence des visions des acteurs locaux pour le développement de cette filière, tout en conservant la biodiversité et en protégeant les ressources naturelles afin de créer un environnement dans lequel les populations rurales peuvent améliorer leurs revenus. Il était également question de nourrir une réflexion sur un partenariat stratégique engageant l’ensemble des acteurs pour le développement de la recherche action autour de la filière des PAM.
-Fès- .- L’association marocaine pour l’ornithologie et l’environnement a organisé récemment dans la commune Oulad Tayeb, relevant de la préfecture de Fès, un concours national de chant de canari malinois. Initiée sous l’égide de la Fédération ornithologique marocaine, ce concours a été marqué par l’organisation de trois compétitions dans les catégories individuelle, binôme et collective. C’est le juge belge Steven Vanschoonbeek qui a départagé les participants. Une conférence sur le canari malinois a été donnée par le juge international Aziz Ait Mbarek. Selon les organisateurs, cette manifestation a pour objectifs de rassembler les éleveurs et les passionnés de canaris, de promouvoir les connaissances en ornithologie et la protection de l'environnement, mais aussi de développer les techniques du chant d’oiseaux et de contribuer à la valorisation du patrimoine ornithologique local.
Rabat - Conscient de la nécessité de sensibiliser des nouvelles générations à l’importance de la nature et la protection de la biodiversité, le Jardin Zoologique de Rabat a créé, pour ses jeunes visiteurs, des activités leur permettant de découvrir la faune et la flore de leur région afin de les amener à prendre conscience de leur environnement et à acquérir les connaissances nécessaires pour pouvoir agir face aux problèmes écologiques actuels et futurs. Le programme d’éducation à l’environnement que propose le Jardin Zoologique de Rabat est destiné aux enfants âgés de 5 ans à 12 ans et concerne les thématiques Régime alimentaire des animaux, Classification des animaux, Locomotion des animaux et Utilités des animaux de la ferme. Le Jardin a programmé également des ateliers de moulage d’empreintes d’animaux , de recyclage, jardinage et une rencontre avec le soigneur animalier, ainsi que des parcours d’énigmes et un tangram (En manipulant les sept pièces du jeu, les enfants reproduisent la forme de leur animal préféré). Chaque atelier combine théorie et pratique, ainsi qu’un temps d’échange, de réflexion et de mise en situation. Des outils pédagogiques adaptés à chaque module sont mis à la disposition des animateurs pédagogiques dans le but de stimuler la curiosité des enfants à travers des expérimentations ludiques et créatives.
Le Directeur général de l’Office national de l’électricité et de l’eau potable, Abderrahim El Hafidi, a effectué jeudi une visite technique des ouvrages du projet de réutilisation des eaux usées épurées (STEP) de la ville d’Aïn Aouda pour l’arrosage du Golf Royal Dar Essalam et qui rentre dans la nouvelle vision de l’Office pour explorer de nouvelles voies pour la mobilisation de nouvelles ressources en eau non conventionnelles dans une perspective de l’économie de l’eau. Lors de cette visite, le directeur Général de l’office a pu s’enquérir de l’état d’avancement des différents ouvrages et composantes du projet et a émis à cette occasion un certain nombre d’orientations notamment en matière d’économie d’eau, de réutilisation des eaux épurées, d’optimisation des charges, de l’efficacité énergétique et de la protection de l’environnement. Mis en place dans le cadre d’une convention de partenariat entre le Ministère de l’Intérieur, le Ministère de l’Economie et des Finances, le Département de l’Eau, l’ONEE, l’Agence du Bassin Hydraulique du Bouregreg et de la Chaouia et le Golf Royal Dar Essalam, ce projet a pour objectif l’arrosage d’environ 95 hectares du Golf Royal Dar Essalam avec un débit moyen journalier de 3.300 m3/jour, ce qui permet une économie d’eau potable d’environ 1,2 million de m3 par an. Le projet consiste en la réalisation d’ouvrages de transfert des eaux usées de la ville d’Ain Aouda ; d’une station d’épuration (STEP) de type boues activées à faible charge avec traitement tertiaire et traitement de l’azote et du phosphore pour une capacité de 10.000 m3/jour et le transfert des eaux épurées vers le Golf Royal Dar Essalam à travers une conduite de 20 Km de longueur et une station de pompage. Le projet, qui représente un coût de 190 millions de DH, est financé par l’ONEE, le Plan National d’Assainissement liquide (PNA), le Département de l’Eau et l’Agence de Bassin Hydraulique. Sa mise en service du projet est prévue en juin 2019.
Dakhla - Un projet d’utilisation des énergies solaires et éoliennes au niveau du lycée Al-Fath à Dakhla a été lancé dernièrement dans le cadre de la 9ème édition de l’évènement "Jeunes et science". Ce projet fait partie d’une une convention de partenariat entre l’Association "Zimam Moubadara" pour le développement durable dans la région de Dakhla-Oued Eddahab, le Secrétariat d’Etat chargé du développement durable, le lycée Al-Fath et l’Institut de technologie appliquée, a déclaré Zineb El Kouri, présidente de l’ONG. A cet égard, elle a souligné que cette convention-cadre vise à mettre en œuvre ce projet, premier du genre dans la région, en vue d’assurer l’approvisionnement du lycée Al-Fath de l’électricité produite de l’énergie solaire et éolienne. Il s’agit d’inculquer la culture du respect de l’environnement auprès des élèves de cet établissement scolaire, a-t-elle ajouté.
Assa – Une rencontre de communication a été tenue dernièrement entre le président du conseil provincial d’Assa-Zag, Rachid Tamak, et des enseignants-chercheurs membres de de l’association espagnole "Harmusch Estudio y Conservación de Fauna", ainsi que des membres de l’ONG Nature sans frontières pour l’environnement et le développement à Assa.
Lors de cette rencontre organisée sous le thème "La faune dans la province d’Assa-Zag", les chercheurs espagnoles ont présenté les conclusions des enquêtes de terrain réalisées par leur association.
L’accent a été également mis sur les perspectives de la coopération conjointe pour faire de la protection de la faune un des piliers du développement durable au niveau de la province.
Tanger - Le groupement associatif de Tanger Métropole a appelé à surmonter les entraves et à accélérer la cadence d’exécution de la fermeture de l’ancienne décharge et d’ouverture de la nouvelle, qui figure dans le projet Tanger Métropole.
Le groupement a noté, dans un communiqué, que la mise en oeuvre de ce projet central pour une ville appelée à jouer un rôle charnière dans l’économie nationale nécessite l’intervention immédiate du gouvernement pour mobiliser les fonds nécessaires que ni les collectivités territoriales, ni la commune de Tanger ne sont en mesure d’assurer.
Les associations ont également appelé à aplanir les obstacles entravant l’ouverture du nouveau centre de valorisation des déchets, situé dans la commune de Hjar Nahl, notamment l’adoption du contrat de la gestion déléguée, et l’accélération de la procédure d'acquisition du foncier pour la construction d’un centre de traitement des déchet sur le territoire de la commune de Tanger.
Chefchaouen - La commune de Chefchaouen vient de lancer, dans le cadre de ses engagements en faveur de l’environnement, le programme de remplacement des ampoules d’éclairage public dans l’ancienne médina par des ampoules économiques à filament LED.
Ce projet, financé par la commune, intervient suite à une étude du réseau d’éclairage public de la ville de Chefchaouen, et s’inscrit dans le cadre d’un plan d’action de la commune touchant l’environnement, le climat et les énergies renouvelables.
Ce projet, qui cible le remplacement de plus de 1.200 ampoules dans les différentes rues de la médina, et les artères de la ville, devrait contribuer à la réduction de la facture d’électricité de la commune.
Ouarzazate- Le Maroc est considéré parmi les pays les plus exposés aux changements climatiques, a déclaré, dimanche à Ouarzazate, le professeur Abdelaziz Bahou, professeur de géographie à l'université Mohammed V de Rabat. M. Bahou, qui intervenait à l'occasion d'une conférence sous le thème "les systèmes oasiens: les changements et les perspectives de développement", organisée par le Centre international des études et des recherches stratégiques dans le domaine de la gouvernance territoriale et le développement durable dans les oasis et les zones montagneuses, a indiqué que les oasis de Drâa-Tafilalet demeurent les plus touchées et les plus affectées par ce phénomène à l'échelle nationale. Dans un exposé sur "les changements climatiques contemporains dans les oasis marocaines, leurs manifestations et leurs effets: le cas des oasis de Drâa-Tafilalet", M. Bahou a fait remarquer que ces oasis ont connu plusieurs déséquilibres qui se manifestent notamment à travers l'amplification des phénomènes de la sécheresse et de l'ensablement, la dégradation des ressources en eau, et la baisse du nombre des palmeraies. Organisée en partenariat avec plusieurs institutions, cette rencontre vise à mettre en avant l’importance des oasis sur les plans écologique et culturel en tant que patrimoine humain précieux qui doit être sauvegardé, et à s’arrêter sur la contribution des oasis au développement durable dans les zones sahariennes. Ce colloque s’assigne aussi pour objectif de présenter des propositions pratiques et des mesures concrètes sur les approches susceptibles de garantir des oasis durables sur les plans écologique, socio-culturel et économique, en tant que territoires d’avenir pour investir dans les énergies renouvelables et dans les économies relevant du Plan Maroc Vert.