La Galerie Noir sur Blanc démarre l’année 2018 en apothéose en organisant une exposition unique et inédite de Mahi Binebine, spécialement conçue pour elle : une exposition « entre noir et blanc » pour la galerie noir sur blanc
Cette galerie, il la connait bien, il en a fait l’ouverture en 2007 et surtout il en a toujours été le principal soutien, fidèle en cela non seulement à l’Art et aux Artistes mais aussi à toutes les valeurs de solidarité qui l’animent. Après la publication de son roman Les étoiles de Sidi Moumen et son adaptation au cinéma, ne s’est-il pas engagé, avec une générosité inépuisable, auprès des jeunes laissés-pour- compte des bidonvilles de Sidi Moumen, attestant du pouvoir de l’artiste d’influer réellement et concrètement sur le cours des choses ?
Car la démarche de Mahi Binebine tant dans l’écriture que dans la peinture est aux antipodes de l’art pour l’art, de la solitude et du retrait dans lequel d’aucuns voudraient se retrancher, au nom d’une prétendue primauté de l’Art sur la Vie. Pour lui, la création est avant tout engagement éthique et social. Depuis maintenant des décennies, son univers, hanté par ceux qui souffrent, dénonce l’arbitraire, fustige l’enfermement et la violence sous toutes ses formes.
Ses œuvres sont autant de tranches de vie, de lucarnes qui ouvrent sur ses indignations et ses convictions. Cette « stature d’homme » debout dont parle le poète René Char, face aux félonies et aux reniements de son époque, il l’a acquise de haute lutte, tels les personnages de ses tableaux, qui s’échinent sous le poids des tourments qui les habitent.
Mais qui connait l’homme et l’artiste sait avec quelle légèreté à la fois élégante et douloureuse, Mahi Binebine sait faire face. Car l’artiste, vigie de son temps, témoigne mais couvre aussi d’un voile pudique, ses affres intérieures, pour mieux laisser entrevoir, les frémissements d’un monde nouveau.
Cette galerie, il la connait bien, il en a fait l’ouverture en 2007 et surtout il en a toujours été le principal soutien, fidèle en cela non seulement à l’Art et aux Artistes mais aussi à toutes les valeurs de solidarité qui l’animent. Après la publication de son roman Les étoiles de Sidi Moumen et son adaptation au cinéma, ne s’est-il pas engagé, avec une générosité inépuisable, auprès des jeunes laissés-pour- compte des bidonvilles de Sidi Moumen, attestant du pouvoir de l’artiste d’influer réellement et concrètement sur le cours des choses ?
Car la démarche de Mahi Binebine tant dans l’écriture que dans la peinture est aux antipodes de l’art pour l’art, de la solitude et du retrait dans lequel d’aucuns voudraient se retrancher, au nom d’une prétendue primauté de l’Art sur la Vie. Pour lui, la création est avant tout engagement éthique et social. Depuis maintenant des décennies, son univers, hanté par ceux qui souffrent, dénonce l’arbitraire, fustige l’enfermement et la violence sous toutes ses formes.
Ses œuvres sont autant de tranches de vie, de lucarnes qui ouvrent sur ses indignations et ses convictions. Cette « stature d’homme » debout dont parle le poète René Char, face aux félonies et aux reniements de son époque, il l’a acquise de haute lutte, tels les personnages de ses tableaux, qui s’échinent sous le poids des tourments qui les habitent.
Mais qui connait l’homme et l’artiste sait avec quelle légèreté à la fois élégante et douloureuse, Mahi Binebine sait faire face. Car l’artiste, vigie de son temps, témoigne mais couvre aussi d’un voile pudique, ses affres intérieures, pour mieux laisser entrevoir, les frémissements d’un monde nouveau.