Maghreb. Bulletin économique du 22/01/2019

Mardi 22 Janvier 2019

Tunis - La première pierre de l'édifice de la plateforme pour l'échange des envois postaux liés au commerce électronique "Ecom@Africa" a été, posée, lundi, à l'Aéroport International de Tunis-Carthage, en présence du DG de l’Union Postale Universelle "UPU", Bishar Hussein. 

Ce projet pilote vise, selon la Poste Tunisienne, à consolider davantage la coopération entre la Poste Tunisienne et l’Union Postale Universelle "UPU" pour l’implémentation d’un Hub Régional pour l’Afrique du Nord dédié à l’échange des envois postaux liés au commerce électronique "Ecom@Africa".

Le projet permettra ainsi la promotion des Micro, Petites et Moyennes Entreprises "MPMEs" au niveau national à travers la mise en œuvre d’un système logistique ainsi qu’un système intelligent de stockage et de distribution des envois pour servir la région de l’Afrique du Nord.

Le projet Ecom@Africa est une initiative de l’UPU pour aider les institutions postales à développer les services liés au commerce électronique.

-. Le volume des échanges sur les marchés des titres de capital de la cote de la Bourse de Tunis a enregistré, en 2018, une régression de 15% pour se situer à environ 1.898 millions de dinars (MD), contre 2.237 MD, en 2017, selon les données publiées par la Bourse de Tunis.

Le secteur des sociétés financières, représentant 47% de la capitalisation boursière, a accaparé la plus grande part du marché avec 39% du volume global, en progression de 54% par rapport à l’année 2017.

Cette performance est essentiellement imputable au secteur bancaire qui a marqué une hausse du volume d’échanges de 43%. En deuxième position se classe le secteur des biens de consommation, représentant 33% de la capitalisation boursière, avec une part de 32% du volume global du marché, enregistrant une régression de 52% du volume d’échanges par rapport à l’année 2017. Pour les autres secteurs, représentant 20% de la capitalisation boursière, cinq secteurs ont affiché une hausse de leurs volumes d’échanges par rapport à l’année précédente à savoir ;le secteur télécommunications (+308%), le secteur pétrole et gaz (+207%), le secteur services aux consommateurs (+54%), le secteur matériaux de base (+4%) et le secteur industries (+1%).

En revanche, deux secteurs ont enregistré une baisse de leurs volumes d’échanges en 2018, à savoir les secteurs de la santé (-38%) et technologie (-14%).

-. Un accord de crédit d’une valeur de 81,2 millions euros vient d'être conclu entre la Tunisie et la Banque Internationale de Reconstruction et de Développement (BIRD).

"Ce crédit, qui servira pour le financement du projet d’appui à la qualité du système éducatif au niveau de l’enseignement primaire, permettra de faciliter l’inscription de près de 4 mille enfants, âgés de moins de 6 ans, en classes préparatoires, durant les quatre prochaines années, selon le ministre tunisien du Développement, de l’investissement et de la coopération internationale, Zied Ladhari.

Le projet vise à élargir le nombre de bénéficiaires de l’enseignement préscolaire et à renforcer les acquis des enfants dans les matières de la lecture et des mathématiques, ainsi qu’à améliorer les acquis des enseignants, la gestion des écoles et l'évaluation des élèves. 

Ce projet a aussi pour objectif l’amélioration des conditions de la scolarité dans les écoles primaires, la généralisation de l’année préparatoire dans les délégations prioritaires et la lutte contre l’abandon scolaire qui concerne annuellement près de 100 mille élèves, selon le ministre.

Tunis -. Une délégation d'hommes d’affaires du Conseil d’affaires tuniso-africain a pris part, du 14 au 17 janvier courant à Ghana, au Forum économique tuniso-ghanéen pour le commerce et l’investissement.

Ce Forum vise à identifier les moyens d’instaurer une large et fructueuse coopération entre la Tunisie et le Ghana, notamment dans des secteurs économiques vitaux comme l’industrie manufacturière, les technologies de pointe, l’infrastructure, les industries alimentaires, le tourisme, l’agriculture et la coopération technique, indique un communiqué du ministère des Affaires étrangères.

En marge de ce Forum, le Secrétaire d’Etat à la diplomatie économique, Hatem Ferjani, a eu un entretien avec la ministre ghanéenne des Affaires étrangères et de l’Intégration régionale, Shirley Ayorkor Botchway, sur les différents volets de la coopération bilatérale et les moyens de la renforcer dans tous les domaines.

Lors de cette rencontre, les deux parties ont exprimé l’engagement d’accélérer le rythme d’échange commercial et d’investissement structurel particulièrement dans les domaines prometteurs.

-. Les pertes subies par « Tunisair » suite à la Grève générale observée, le 17 janvier courant dans le secteur public et la fonction publique, sont estimées à environ 2 millions de dinars, a indiqué le PDG de la compagnie nationale, Elyes Mnakbi. 

L'Union générale tunisienne du travail (UGTT) avait décrété une grève générale dans le secteur public et la fonction publique, le 17 janvier, après l’échec des négociations avec le gouvernement sur les augmentations salariales.

Alger-. La réussite du programme éolien passe par le développement de l'interconnexion entre les réseaux électriques avec une meilleure maîtrise technologique, ont indiqué des experts et chercheurs du Centre de développement des énergies renouvelables (CDER).

Une étude présentée à Alger par des responsables du CDER, lors de la Conférence internationale sur l'énergie éolienne, souligne la nécessité de relier le Réseau interconnecté national (RIN), s'étalant sur le nord du pays, aux réseaux isolés du Sud et au Pôle In Salah-Adrar-Timimoun (PIAT) où se trouve le plus fort potentiel éolien en Algérie, et ce afin d'atteindre les objectifs du Programme national des énergies renouvelables (PNER) visant à produire 5.000 MW à partir des sources éoliennes.

L’étude recommande également d'hybrider les centrales du Sud, d'analyser les capacités de connexion de ce type d'énergie par le réseau électrique algérien, d'améliorer les performances technologiques des parcs éoliens en installant des équipements de meilleur qualité et en trouvant des réponses spécifiques à l'environnement algérien aux contraintes constatées dans leur fonctionnement.

MAP