Maghreb. Bulletin écologique du 01/02/2019

Vendredi 1 Février 2019

Tunis - Un atelier tuniso-algérien sur la gestion durable de l'écosystème saharien et le développement du tourisme écologique s'est tenu, cette semaine à Tozeur.

Cette rencontre, qui s'inscrit dans le cadre de la convention signée, depuis un an, entre les régions de Tozeur et d'El Oued, vise à échanger les expériences en matière de renforcement de la biodiversité et du tourisme écologique, notamment, dans le parc national de Dghoumes.

Classé deuxième dans le monde dans le domaine de la biodiversité saharienne, le parc de Dghoumes bénéficie, actuellement, de la phase finale du projet de renforcement de la biodiversité saharienne et du développement du tourisme écologique financé par la Banque mondiale par le biais du Fonds pour l'environnement mondial, sur une période de cinq ans.

Le projet comprend l’élaboration d’un cadre législatif de gestion des réserves naturelles, la réforme du code des forêts pour l’intégration des réserves dans le tourisme écologique, le développement des capacités des habitants locaux par la création de petits projets et le renforcement des moyens de gestion et de développement de l’infrastructure à l’intérieur et à l’extérieur du parc.

-. Un projet visant à conserver les plantes patrimoniales de Garâa Sejenane (bordant l'oued Sejnane à Bizerte) et Dar Fatma (Jendouba), a été lancé, jeudi, par le Fonds mondial pour la Nature (WWF-Bureau Afrique du Nord).

Le projet baptisé "Save Plants- Conservation des plantes patrimoniales" est lancé en partenariat avec l’Association la Recherche en Action (REACT), l'Institut National Agronomique de Tunisie (INAT) et la Faculté des Sciences de Tunis (FST) se poursuivra jusqu’octobre 2021.

Il a pour finalité de préserver les plantes en danger critique d’extinction ou à aire de répartition restreinte. Ses actions qui seront conduites avec la participation des partenaires locaux, nationaux et régionaux, ciblent deux zones clé pour la biodiversité de la région Kroumirie-Mogods.

Il s’agit de la zone humide protégée, la Tourbière de Dar Fatma, et de la zone humide Garâa Sejenane, qui ne bénéficie d’aucune protection légale à l’échelle nationale.

Le projet vise aussi à actualiser et adopter un plan de gestion de la réserve naturelle ( R.N) de Dar Fatma et à élaborer une Charte de suivi de la gestion conservatoire des plantes patrimoniales de Garâa Sejenane.

Nouakchott -. Un atelier d’évaluation des résultats du projet de renforcement de la résilience des populations vulnérables de la wilaya de l’Assaba (Sud de la Mauritanie) face aux catastrophes naturelles a été organisé à Aleg , relevant de la wilaya de Brakna.

Selon les responsables locaux, l’objectif de l’atelier est le renforcement des capacités des acteurs nationaux et locaux dans le domaine de la résilience aux catastrophes naturelles et l’évaluation de l’action du projet dans les quatre communes concernées de l’Assaba.

Cet atelier entre dans le cadre de l’appui à la mise en œuvre du plan national de lutte contre les catastrophes naturelles.

Pour sa part, le responsable de la cellule du développement durable du programme des Nations Unies, Limam Ould Abdawa, a souligné que cette rencontre va contribuer à l’élaboration d’une stratégie locale et d’un Plan d’action pour limiter les dangers des nombreuses catastrophes naturelles dans le pays. 

MAP