Le langage grossier, serait-il bon pour la santé ?

Mardi 14 Novembre 2017

Londres : Selon la scientifique britannique, Dr Emma Byrne, les insultes et les paroles grossières, auraient des effets bénéfiques, tant sur la santé psychique que neuro-cérébrale.


En effet, la chercheure anglaise, Dr Emma Byrne vient de publier un ouvrage, oû elle défend une thèse selon laquelle, les grossièretés, les insultes et les mots blessant, auraient de bons effets sur la santé.

Dans son livre, sorti aux éditions, Ebury Press, sous le titre ‘Swearing Is Good for You: The Amazing Science of Bad Language ’, Dr Emma Byrne, explique que les insultes seraient un excellent antidouleur. Elles seraient aussi un formidable décompresseur psychique qui permettrait d’éviter le passage à la violence physique.


Le langage grossier, serait-il bon pour la santé ?

UN ANTIDOULEUR 

Cette thèse, très critiquable, d’abord du fait que les insultes peuvent, au contraire, être le prélude ou le déclencheur de la violence physique et puis parce qu’elles provoquent inévitablement chez la personne qui les subit, des blessures psycho-émotionnelles, et bien cette thèse est pourtant défendue par Dr Byrne, qui cite pour l’étayer, des expériences menées par plusieurs scientifiques, pour prouver que les insultes ont l’effet d’un antidouleur physique, chez la personne qui les profère.

Une des ces expériences, a été de demander à deux groupes de volontaires, de mettre la main dans un sot de glace. Les membres de l’un des deux groupes devaient plonger leurs mains dans la glace, tout en proférant des insultes.

Les chercheurs, selon le livre de Dr Byrne, auraient constaté que les individus qui insultaient pendant que leurs mains étaient dans la glace, avaient un seuil de douleur plus élevé. 

UN ELEMENT CONSTITUTIF DU SYSTEME NEURO-CEREBRAL 

Selon Emma Byrne, les insultes font partie du comportement normal de l’être humain et que seuls les codes moraux ont tenté de les bannir.

Selon elle, les grossièretés font partie des éléments constitutifs du système neuro-cérébro-cognitif.

Pour cela, dit-elle, des chercheurs ont observé chez les victimes d’AVC et d'autres dysfonctionnements cérébraux, qu’ils gardaient parfaitement intacte, leur capacité à insulter, même quand ils ont perdu la mémoire.

Ceci, indique la scientifique britannique, est la preuve que les insultes sont un comportement naturel pouvant profiter positivement à la santé physique et psycho-mentale.


Ahmed Belasri - LeMag