Le Secrétaire général “très préoccupé” par la recrudescence des menaces à l’encontre des missions de maintien de la paix
New York (Nations unies) - Le Secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, est “très préoccupé” par la menace grandissante et les attaques qui se sont multipliées dernièrement contre les missions de maintien de la paix, a déclaré mardi son porte-parole, Stéphane Dujarric.
Le responsable onusien réagissait, lors de son point de presse quotidien, à des questions sur les attaques et autres menaces contre les soldats de la paix opérant dans le cadre de la MINUSMA (Mali), la MINUSCA (Centrafrique) et la MONUSCO (Congo démocratique), mais surtout sur les récents rapports de presse faisant état de tirs de sommation par des éléments du polisario en direction d’observateurs de la MINURSO pour les empêcher d’accéder à une région à l'est du dispositif de défense.
“Le Secrétaire général est plus que jamais préoccupé par la menace grandissante, et les attaques meurtrières contre les Casques bleus, auxquels nous avons assistés dans l’ensemble des missions”, a dit M. Dujarric.
“L’amélioration de la sécurité des casques bleus dépend des équipements, de la formation et des mandats dont ils disposent”, a-t-estimé.
Il a ajouté qu’il s’agit là d’un partenariat entre le Secrétariat de l’Onu, le Conseil du sécurité et les pays contributeurs de troupes “pour veiller à ce que les casques bleus aient à leur disposition les outils nécessaires pour s’acquitter de leur mission”.
À rappeler que, la mi-mars dernier, des éléments du polisario ont exécuté des tirs à balle réelle en direction d’observateurs de la mission onusienne au Sahara pour les empêcher de documenter les multiples violations des milices séparatistes dans cette zone.
Ces tirs ont été précédés par le déploiement d’équipes militaires polisariennes chargées d’interpeler les membres de la Minurso et de planter des faux panneaux d’avertissement de champs mines dans l’objectif d’entraver la libre circulation de la mission et l’enregistrement des violations du polisario.
Loin d’être un incident isolé, cette attaque contre la Minurso fait partie d’une longue liste d’actes agressifs du polisario à l’égard de la mission onusienne, visant à faire obstacle à l’exécution son mandat.
Le polisario a également procédé, depuis août dernier, à la construction de structures civiles et militaires, et exprimé son intention de transférer certaines de ses soi-disant institutions de Tindouf vers la zone à l’est du dispositif de défense.
Le responsable onusien réagissait, lors de son point de presse quotidien, à des questions sur les attaques et autres menaces contre les soldats de la paix opérant dans le cadre de la MINUSMA (Mali), la MINUSCA (Centrafrique) et la MONUSCO (Congo démocratique), mais surtout sur les récents rapports de presse faisant état de tirs de sommation par des éléments du polisario en direction d’observateurs de la MINURSO pour les empêcher d’accéder à une région à l'est du dispositif de défense.
“Le Secrétaire général est plus que jamais préoccupé par la menace grandissante, et les attaques meurtrières contre les Casques bleus, auxquels nous avons assistés dans l’ensemble des missions”, a dit M. Dujarric.
“L’amélioration de la sécurité des casques bleus dépend des équipements, de la formation et des mandats dont ils disposent”, a-t-estimé.
Il a ajouté qu’il s’agit là d’un partenariat entre le Secrétariat de l’Onu, le Conseil du sécurité et les pays contributeurs de troupes “pour veiller à ce que les casques bleus aient à leur disposition les outils nécessaires pour s’acquitter de leur mission”.
À rappeler que, la mi-mars dernier, des éléments du polisario ont exécuté des tirs à balle réelle en direction d’observateurs de la mission onusienne au Sahara pour les empêcher de documenter les multiples violations des milices séparatistes dans cette zone.
Ces tirs ont été précédés par le déploiement d’équipes militaires polisariennes chargées d’interpeler les membres de la Minurso et de planter des faux panneaux d’avertissement de champs mines dans l’objectif d’entraver la libre circulation de la mission et l’enregistrement des violations du polisario.
Loin d’être un incident isolé, cette attaque contre la Minurso fait partie d’une longue liste d’actes agressifs du polisario à l’égard de la mission onusienne, visant à faire obstacle à l’exécution son mandat.
Le polisario a également procédé, depuis août dernier, à la construction de structures civiles et militaires, et exprimé son intention de transférer certaines de ses soi-disant institutions de Tindouf vers la zone à l’est du dispositif de défense.