Le Parlement égyptien approuve l’immunité de certains chefs militaires

Mardi 17 Juillet 2018

Une loi évite désormais à des militaires de haut rang (nommés par décret du président Abdel Fattah Al-Sissi) d’être interrogés ou poursuivis pour “toute action menée” entre juillet 2013 et juin 2014, explique Egypt Today. Cette période correspond à la répression sanglante qui avait suivi le renversement de Mohamed Morsi.

Le texte leur accorde également l’immunité diplomatique. Seuls huit parlementaires ont rejeté la loi présentée par le gouvernement. Pour l’association Human Rights Watch, citée par la BBC, cette mesure démontre que “les militaires conscients d’avoir commis des actes relevant de crimes contre l’humanité cherchent à échapper aux conséquences de leurs actions”.

CI