Le Maroc organise à Genève une table ronde sur les droits de l’Homme

Cet événement, initié en marge de la 38ème session du Conseil des droits de l’Homme, a été animé par l’ambassadeur représentant permanent du Royaume, Omar Zniber, et par d’éminents panélistes africains. Il s’agit de MM. Eric Djila, professeur-chercheur à l’Institut des Hautes études internationales et de développement de Genève, Martin Maluza, président de l’ONG de défense des droits humains CIRAC, et Joseph Chongsi, directeur exécutif du Centre de promotion des droits de l’Homme et de la paix.

Le débat a permis d’aborder une thématique qui revêt une importance particulière dans le contexte du CDH au vu du constat fait concernant certaines délégations qui, cherchant à faire valoir des agendas politiques nationaux, essayent d’introduire dans les débats des questions liées à des conflits ou des différends politiques de tout genre. Cette tendance nuit inévitablement aux travaux du Conseil dans la mesure où elle entrave la conduite des débats dans une atmosphère sereine et constructive qui favorise le dialogue et la coopération pour la promotion et la défense de tous les droits de l’Homme.

L’instrumentalisation politique des droits de l’Homme, quand de surcroît elle est ourdie par des pays dénués de toute crédibilité car lestés de lourds passifs en matière de violations gravissimes des droits humains et des libertés fondamentales, va à l’encontre de la finalité ultime du système onusien des droits de l’Homme qui consiste en la promotion et la défense des droits de l’Homme sur la base des principes de la coopération et du dialogue authentique. C’est le cas des adversaires de l’intégrité territoriale du Maroc, l’Algérie en l’occurrence qui s’obstine vainement à vouloir attenter à l’image du Maroc en colportant des allégations grossièrement mensongères sur la situation des droits humains au Maroc, y compris au Sahara marocain.

En outre, les intervenants ont mis en évidence les acquis et les réalisations du Royaume tangibles, connus et reconnus internationalement en matière de promotion et de protection effectives des droits de l’Homme et qui constituent autant de percées pionnières aussi bien en Afrique que dans le contexte arabo-musulman. La table ronde a permis de dénoncer, preuves à l’appui, l’attitude ridicule d’instrumentalisation des droits de l’Homme adoptée par les adversaires du Royaume, en violation des principes fondateurs du CDH, créé aux antipodes de la défunte Commission des droits de l’Homme, en tant qu’organe dépolitisé, chargé de la promotion des droits humains par le dialogue et la coopération.

L’accent a été mis sur les contradictions flagrantes de ces détracteurs qui tout en prétendant militer contre la polarisation et la politisation des droits de l’Homme, recourent au même comportement d’instrumentalisation de ces droits contre l’intégrité territoriale du Maroc. Plus important, cette rencontre a permis de décortiquer l’attitude schizophrène et hypocrite de l’Algérie et ses acolytes qui s’efforcent vainement d’adopter des postures de défenseurs des droits de l’Homme et la solidarité entre Africains, alors que, d’une part, ils s’activent pour la division du Groupe africain, en s’attaquant à l’unité nationale du Royaume, et d’autre part, ils sont régulièrement épinglés par le Haut-commissariat aux droits de l’Homme et d’autres organes et mécanismes des droits humains, pour leur déficit particulièrement et tragiquement lourd dans ce domaine.

MAP