Le FMI n’a pas été approché par Pretoria
L’Afrique du Sud n’a pas approché le Fonds Monétaire International (FMI) pour l’assister dans ses efforts de lutte contre la pandémie du Coronavirus (Covid-19), a indiqué Abebe Aemro Selassie, directeur pour l’Afrique au sein du Fonds.
« Aucune discussion n’est engagée au sujet d’une aide au gouvernement sud-africain », a dit Selassie dans des déclarations rapportées vendredi par les médias sud-africains.
Les déclarations du responsable de l’institution de Bretton Woods interviennent au milieu d’un débat en Afrique du Sud sur un éventuel recours à une assistance du FMI au moment où le pays croule sous l’énorme impact économique du confinement général décrété pour freiner la propagation de la pandémie.
Le ministre sud-africain des Finances, Tito Mboweni, avait indiqué que l’Afrique du Sud n’envisage plus de demander des financements du FMI, qui seraient conditionnés par la mise en œuvre d’un programme d’ajustement structurel.
« Quand il s’agit d’ajustement structurel, le gouvernement sait ce qu’il doit faire », a-t-il dit.
Cette déclaration diffère des propos tenus récemment par le ministre des Finances, indiquant l’intention du gouvernement d’approcher le FMI pour l’aider dans l’actuel contexte de crise économique.
Ces déclarations avaient provoqué la colère du Congrès National Africain (ANC, au pouvoir), qui a souligné, par la voix de son puissant Secrétaire général Ace Magashule, que les déclarations de Mboweni au sujet d’une demande d’aide du FMI illustrent la nécessité d’une approche de communication plus cohérente et plus disciplinée.
« Nous rejetons la proposition (du ministre des Finances », a dit le responsable du parti, qui n’a pas laissé filer l’occasion pour réitérer son attachement aux fondements idéologiques de l’ANC.
« Nous réaffirmons la nécessité de sauvegarder la souveraineté nationale démocratique de l’Afrique du Sud, le droit fondamental à l’autodétermination et notre indépendance qui n’est pas négociable même au milieu de la crise », a-t-il dit.
« Aucune discussion n’est engagée au sujet d’une aide au gouvernement sud-africain », a dit Selassie dans des déclarations rapportées vendredi par les médias sud-africains.
Les déclarations du responsable de l’institution de Bretton Woods interviennent au milieu d’un débat en Afrique du Sud sur un éventuel recours à une assistance du FMI au moment où le pays croule sous l’énorme impact économique du confinement général décrété pour freiner la propagation de la pandémie.
Le ministre sud-africain des Finances, Tito Mboweni, avait indiqué que l’Afrique du Sud n’envisage plus de demander des financements du FMI, qui seraient conditionnés par la mise en œuvre d’un programme d’ajustement structurel.
« Quand il s’agit d’ajustement structurel, le gouvernement sait ce qu’il doit faire », a-t-il dit.
Cette déclaration diffère des propos tenus récemment par le ministre des Finances, indiquant l’intention du gouvernement d’approcher le FMI pour l’aider dans l’actuel contexte de crise économique.
Ces déclarations avaient provoqué la colère du Congrès National Africain (ANC, au pouvoir), qui a souligné, par la voix de son puissant Secrétaire général Ace Magashule, que les déclarations de Mboweni au sujet d’une demande d’aide du FMI illustrent la nécessité d’une approche de communication plus cohérente et plus disciplinée.
« Nous rejetons la proposition (du ministre des Finances », a dit le responsable du parti, qui n’a pas laissé filer l’occasion pour réitérer son attachement aux fondements idéologiques de l’ANC.
« Nous réaffirmons la nécessité de sauvegarder la souveraineté nationale démocratique de l’Afrique du Sud, le droit fondamental à l’autodétermination et notre indépendance qui n’est pas négociable même au milieu de la crise », a-t-il dit.