LES VICTIMES DE BOUACHRINE REFUSENT L’ARGENT DE SA FAMILLE

Dimanche 11 Mars 2018

La première séance du procès du journaliste et patron du journal « Akhbar El Youm », poursuivi pour viol, harcèlement sexuel sur des collaboratrices et traite d’êtres humains, n’a pas tenu toutes ses promesses et s’est achevée dans une ambiance mouvementée assurée par les sorties à haute voix de son tonitruant défenseur, Mohammed Ziane.

Le procès a été reporté au 15 mars au grand désappointement de l’affluence de journalistes, de curieux et de la famille de l’accusé. Une famille dont il a été beaucoup question dans les discussions changées dans la salle d’audience, après les informations qui ont circulé sur une tentative visant à trouver une solution à l’amiable et un désistement de la part des plaignantes, contre des sommes d’argent importantes qu’elles ont toutes refusées en répondant à leur interlocuteur, le frère de Bouachrine, que leur honneur bafoué n’avait pas de prix.

Pour en revenir au procès proprement dit et au vu du ton donné lors de cette première séance, le jugement final ne serait pas prononcé après plusieurs mois et connaître des coups de théâtre en raison de son enlisement dans les labyrinthes procéduriers et les différents reports successifs entre les avocats des plaignantes et ceux de la défense qui, à travers leurs fréquentes altercations, tentent de faire cette affaire un procès-spectacle, une affaire hors normes que le domaine de la presse n’a jamais pensé relater sous l’angle des délits sexuels qu’il découvre.

 

Par Jalil Nouri

 

Actu-maroc.com



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