L’autonomie est la “seule solution pratique” au conflit du Sahara (expert international)

Jeudi 5 Octobre 2017

New York (Nations unies) - Le plan d'autonomie, présenté en 2007 par le Maroc, offre un compromis entre les points de vue des différentes parties, et constitue, de ce fait, le seul cadre à prévoir une solution "pratique" au conflit du Sahara, a affirmé, mercredi à New York, l’universitaire de renommée internationale, Nguyen Mahn Hung.


"J’ai la ferme conviction que le statut d’autonomie pour le Sahara constitue la seule solution politique pratique" pour le conflit du Sahara, a souligné M. Hung, Directeur de l’Institut des Etudes de l’Afrique du Moyen Orient, basé à Hanoi, et qui s’est penché sur le dossier du Sahara pendant plus de 15 ans.

L’universitaire vietnamien a noté qu’alors que les pourparlers sur ce conflit font du surplace depuis plusieurs années, le statut d’autonomie présente un compromis entre les divers points de vue, et est le seul à "offrir une issue juste en préservant l’intégrité territoriale du Royaume du Maroc, tout en respectant le droit des Sahraouis à gérer leurs propres affaires".

L’offre d’autonomie est également l’option de nature à répondre aux appels répétés du Conseil de sécurité de l’Onu à résoudre le conflit du Sahara dans un esprit de "réalisme et de compromis", a souligné l’expert international, notant que ce projet n’est nullement un texte figé, mais demeure ouvert aux négociations entre les parties concernées.

Outre ces avantages, le plan d’autonomie apporte la promesse réelle d’un meilleur avenir pour le Sahara et les Sahraouis, "une promesse de paix, de développement et d’intégration politique", a soutenu M. Hung.

Il a noté que les promesses d’un meilleur avenir sont étayées, d’un côté, par les projets de développement que le Maroc a lancés dans ses Provinces du sud pour une enveloppe de huit milliards de dollars, et d’un autre, par les indices de développement humain dans le Sahara, qui dépassent ceux des autres régions du Maroc, et même ceux enregistrés dans le voisinage du Royaume.

La 72ème session de la 4ème Commission de l’Onu se déroule en présence de juristes internationaux, d’experts en droits de l’homme, de parlementaires, d’académiciens et d’acteurs associatifs.


MAP