L’adhésion du Maroc à la Cedeao: Les craintes de El hadji Ibrahima Sall
L’adhésion prochaine du Maroc à la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) ne fait pas toujours l’unanimité. L’ancien ministre du plan, El hadji Ibrahima Sall n’est pas favorable, car “cela peut poser des préjudices économiques à certains pays membres”.
“Le Maroc a déjà des banques et une monnaie qui flotte. Aujourd’hui, ils ont toutes les conditions pour faire imposer leur monnaie. Ils peuvent aussi augmenter leur monnaie et en tirer le maximum de profit: acheter des maisons et des entreprises chez nous. Le Maroc a une flexibilité monétaire que nous n’avons pas, et donc s’il venait à intégrer la Cedeao, cela ne nous arrangerait pas. En plus, nous devons nous dire que nous ne pouvons plus nous limiter à nos petites banques, nos Etats n’ont pas une vision stratégique des regroupements industriels, des regroupements bancaires, du financement et du soutien de l’économie et des entreprises Sénégalaises…“, affirme l’ancien ministre sur les ondes de la Rfm
“Le Maroc a déjà des banques et une monnaie qui flotte. Aujourd’hui, ils ont toutes les conditions pour faire imposer leur monnaie. Ils peuvent aussi augmenter leur monnaie et en tirer le maximum de profit: acheter des maisons et des entreprises chez nous. Le Maroc a une flexibilité monétaire que nous n’avons pas, et donc s’il venait à intégrer la Cedeao, cela ne nous arrangerait pas. En plus, nous devons nous dire que nous ne pouvons plus nous limiter à nos petites banques, nos Etats n’ont pas une vision stratégique des regroupements industriels, des regroupements bancaires, du financement et du soutien de l’économie et des entreprises Sénégalaises…“, affirme l’ancien ministre sur les ondes de la Rfm