IFR : Le Maroc l’un des quatre principaux importateurs de robots, en Afrique

Mardi 19 Juin 2018

Berlin : La fédération internationale de la robotique indique que le marché africain de robotique, est le plus réduit au monde, et qu’il n’ait animé que par les achats de seuls, quatre pays.


Le Maroc, l’Afrique du Sud, l’Egypte et la Tunisie, sont les principaux importateurs de robots en Afrique.

Les achats de ces quatre pays sont seuls qui assurent une minuscule présence de l’Afrique, sur le marché mondial de la robotique.

Selon un rapport de la fédération internationale de la robotique – IFR, les statistiques du marché des robots en Afrique, se limitent aux importations du Maroc, de l’Afrique du Sud, de l’Egypte et de la Tunisie, alors que les autres pays du continent ont, en cette matière, une consommation moins qu’anecdotique.

Selon l’IFR, qui est un organisme professionnel international, basé à Frankfurt, en 2018, ces quatre pays africains ont importé 7000 robots. Les estimations de l’IFR pour l’année 2019, toujours pour ces quatre pays africains, seront de 8000 robots et pour l’année 2020, 9400 robots.

Ces achats qui sont à l’échelle internationale, ultra-minuscules, ne représentent, selon l’IFR que 0.2% du marché mondial de la robotique.


DEFICIT TECHNOLOGIQUE – FREIN AU DEVELOPPEMENT 

Ce faible marché de la robotique en Afrique renseigne sur le niveau très bas de la technologisation des économies africaines, un fait qui indique un sérieux frein au développement du continent.

Selon un récent rapport du Think Tank britannique, ‘The Overseas Development Institute (ODI)’, il existe en Afrique une grosse fracture numérique, qui engendre un sous-développement industriel, lequel maintient le continent dans la pauvreté.

Selon l’ODI, nul développement socio-économique en Afrique ne sera, que si les gouvernements du continent se mettent au travail par le biais de politiques volontaires, en matière d’investissements, de réorientation économique, d’éducation et formation professionnelle, pour créer de vraies économies digitalisées, seuls à même de faire adhérer le continent à l’économie mondiale du 21e siècle.

L’ODI a recommandé dans son rapport intitulé ‘Digitalisation and the futur of manufacturing in Africa’, que les programmes scolaires dans les pays africains, doivent être basés sur des formations scientifiques, techniques et mathématiques. 


Adam Sfali - LeMag