Gaz de schiste: Les "menaces" algériennes sur la Tunisie

Samedi 29 Mars 2014

Tunisie : Le nouveau projet que lancera l'Algérie, l’année prochaine, et qui consiste au grand transfert d’eau du sud vers la région des Hauts Plateaux, semble susciter les craintes de la Tunisie.


Gaz de schiste: Les "menaces" algériennes sur la Tunisie

Ce grand transfert d'eau se fera à partir de la nappe albienne, le plus grand réservoir d’eau douce souterraine au monde, avec près de 40.000 milliards de mètres cube, contenus dans une large nappe partagée entre l’Algérie, la Libye et la Tunisie. 

Avec ce projet, l’Etat algérien prévoit un grand plan d’aménagement pour développer la région des Hauts plateaux avec notamment, l’encouragement de l’agriculture, la construction de villes nouvelles et d’une nouvelle autoroute; souligne le site Webdo.tn 

Le média tunisien souligne que cette nappe, qui est fragile et non renouvelable, risque toutefois d’être touchée par la volonté de l’Algérie d’exploiter le gaz de schiste. Le ministre algérien de l’Energie et des Mines, Youssef Youssfi a déclaré, ainsi, fin février 2014, que «l'Algérie est classée au troisième rang mondial en termes de possession d'hydrocarbures non conventionnels», c’est-à-dire, en pétrole et gaz de schiste, entre autres. L’exploitation du gaz de schiste est autorisée en Algérie depuis la révision de la loi sur les hydrocarbures en mars 2013. 

Mais, plusieurs associations écologistes s’opposent à l’exploitation de cette nouvelle source d’énergie étant donné les menaces de contamination qu’elles représentent sur l’environnement et les ressources en eau, particulièrement la nappe albienne, richesse partagée entre trois pays du Maghreb. 

Pour sa part, le ministre algérien de l’Energie et des Mines, Youssef Youssfi, a promis une exploitation «dans le strict respect de la réglementation en matière de protection des aquifères et de l’environnement». 

Les promesses du ministre algérien ne semblent point rassurantes pour le média tunisien qui assure qu'une menace pèse sérieusement sur les ressources en eau d’un pays constamment victime de la sécheresse tel que la Tunisie, et qui voit le spectre de la pénurie se profiler d’ici une dizaine d’années, d’après l’Organisation des Nations Unies (ONU); souligne toujours Webdo.tn

Ce grand transfert d'eau se fera à partir de la nappe albienne, le plus grand réservoir d’eau douce souterraine au monde, avec près de 40.000 milliards de mètres cube, contenus dans une large nappe partagée entre l’Algérie, la Libye et la Tunisie. 

Avec ce projet, l’Etat algérien prévoit un grand plan d’aménagement pour développer la région des Hauts plateaux avec notamment, l’encouragement de l’agriculture, la construction de villes nouvelles et d’une nouvelle autoroute; souligne le site Webdo.tn 

Le média tunisien souligne que cette nappe, qui est fragile et non renouvelable, risque toutefois d’être touchée par la volonté de l’Algérie d’exploiter le gaz de schiste. Le ministre algérien de l’Energie et des Mines, Youssef Youssfi a déclaré, ainsi, fin février 2014, que «l'Algérie est classée au troisième rang mondial en termes de possession d'hydrocarbures non conventionnels», c’est-à-dire, en pétrole et gaz de schiste, entre autres. L’exploitation du gaz de schiste est autorisée en Algérie depuis la révision de la loi sur les hydrocarbures en mars 2013. 

Mais, plusieurs associations écologistes s’opposent à l’exploitation de cette nouvelle source d’énergie étant donné les menaces de contamination qu’elles représentent sur l’environnement et les ressources en eau, particulièrement la nappe albienne, richesse partagée entre trois pays du Maghreb. 

Pour sa part, le ministre algérien de l’Energie et des Mines, Youssef Youssfi, a promis une exploitation «dans le strict respect de la réglementation en matière de protection des aquifères et de l’environnement». 

Les promesses du ministre algérien ne semblent point rassurantes pour le média tunisien qui assure qu'une menace pèse sérieusement sur les ressources en eau d’un pays constamment victime de la sécheresse tel que la Tunisie, et qui voit le spectre de la pénurie se profiler d’ici une dizaine d’années, d’après l’Organisation des Nations Unies (ONU); souligne toujours Webdo.tn


Leila Assam - Sahra.me