Exposition à Bruxelles sur le thème "La Marche Verte, un processus de libération et de développement"

Samedi 8 Novembre 2014

Bruxelles - Une exposition sur le thème "La Marche Verte, un processus de libération et de développement", a ouvert ses portes, vendredi soir à Bruxelles, à l'initiative d'un collectif de citoyens marocains de Belgique.


Organisée à la Maison des cultures maroco-flamande à l'occasion de la commémoration du 39-ème anniversaire de la Marche Verte, cette exposition de photos et de manuscrits retraçant les moments forts de cette épopée historique, met en exergue les différentes facettes de la Marche Verte et l'enthousiasme de ses participants ainsi qu'une certaine littérature qui témoigne de cet évènement.


Par cette exposition visible jusqu'au 11 novembre, les initiateurs entendent jeter la lumière sur les leçons et les significations profondes que revêt la Marche Verte, un évènement phare qui restera gravé à jamais dans la mémoire collective de tous les Marocains comme emblème de l'union entre le Nord et le Sud du Royaume et symbole des retrouvailles avec les populations des provinces du sud.

La cérémonie d'inauguration de cette exposition, qui a connu la participation de plusieurs personnalités belges, européennes et de membres la communauté marocaine de Belgique, a été marquée par la projection d'un film documentaire de 17 minutes qui met en avant l'effort considérable déployé par le Maroc pour le développement de ses régions du sud à travers des projets structurants et de grande envergure aussi bien économiques, sociaux et culturels.

A cette occasion, l'ambassadeur du Maroc auprès du Royaume de Belgique et du Grand-Duché du Luxembourg, Samir Addahre, a salué vivement la participation des Marocains de Belgique à la commémoration du 39-ème anniversaire de la Marche Verte, un évènement cher à tous les Marocains et qui a mis fin à plusieurs décennies d'occupation des provinces du sud du Maroc.

M. Addahre a ajouté que cet évènement exceptionnel dans l'Histoire du Maroc contemporain restera gravé dans la mémoire collective du peuple marocain, qui, convaincu de la justesse de la cause nationale, se tient prêt à défendre son intégrité territoriale, sa souveraineté et son unité nationale et à faire face à toutes les manœuvres ourdies visant à torpiller le processus de règlement politique de la question du Sahara.

Le Maroc, a poursuivi le diplomate, a interagi positivement avec les efforts onusiens pour parvenir à une solution durable à ce conflit régional et proposé un plan d'autonomie au Sahara sous souveraineté marocaine qui se veut une proposition ouverte, consensuelle, réaliste et crédible pour le règlement définitif de cette question, déplorant l'attitude sclérosée des ennemis de l'intégrité territoriale du Royaume qui restent attachés à des thèses dépassées et qui mobilisent tous les moyens dont ils disposent pour tout simplement nuire au Maroc.

Pour sa part, le chef de la mission du Maroc auprès de l'Union européenne, l'ambassadeur Menouar Alem, a regretté que l'Algérie n'a cessé depuis le début du conflit du Sahara de mobilier tout son arsenal politique, diplomatique, financier et militaire pour exercer une certaine pression sur un bon nombre d'Etats dans le but de déstabiliser non seulement le Maroc mais toute la région.

M. Alem a souligné que l'Algérie et le polisario se sont évertués à détruire pendant toutes ces années le processus onusien visant le réglement de la question du Sahara en refusant le recensement des populations séquestrées à Tindouf et en s'attachant à la tenue d'un supposé référendum d'autodétermination alors que l'Organisation des Nations-Unies elle-même a conclu à l'impossibilité de son organisation et proposé un règlement politique de la question du Sahara tout en demandant aux parties de faire des propositions concrètes dans ce sens.

Le Maroc, a fait observer le diplomate, est jusqu'à présent le seul à avoir mis sur la table une initiative concrète, en l'occurrence le plan d'autonomie, déplorant que cette proposition ouverte à la négociation qui a été saluée par les puissances internationales comme étant une solution de compromis sérieuse, crédible et réaliste a été encore une fois rejetée par l'Algérie et le polisario.

M. Alem s'est en outre dit étonné de voir l'Algérie se défendre d'être partie prenante au conflit du Sahara, alors que des centaines de soldats algériens se sont faits prisonniers par l'armée marocaine au Sahara alors qu'ils combattaient auprès des mercenaires du polisario.

Comment l'Algérie dit ne pas être concernée par la question du Sahara alors que l'actuel président algérien, Abdelaziz Bouteflika, a officiellement fait une proposition de partition de ce territoire, s'est demandé M. Alem qui trouve très étrange que cette demande provient qu'un pays qui clame dans tous les fora son soutien au mouvement de libération.

Le régime algérien n'hésite pas à utiliser son potentiel financier extraordinaire pour nuire au Maroc et consacre une grande partie de la manne qu'il s'est constitué grâce à la rente pétrolière pour créer une situation d'instabilité dans toute la région, au détriment et au mépris du peuple algérien qui pâtit d'innombrables problèmes socio-économiques, a-t-il martelé.


MAP