Etude: Une plante marocaine cactiforme, révolutionnerait la médecine de la douleur

Mercredi 27 Décembre 2017

New York : Cette plante est une espèce endémique du Maroc, c'est-à-dire elle ne pousse que dans le royaume et nulle part ailleurs dans le monde. On la retrouve dans le Moyen Atlas, en particulier dans la région de Beni Mellal.


L'euphorbe résinifère de son nom scientifique ‘Euphorbia resinifera’, est une plante de la famille des Euphorbiacées, une espèce exclusivement Marocaine.

Selon une équipe de scientifiques américains, cette plante marocaine représenterait un espoir extraordinaire, pour les patients souffrants de douleurs moyennes à aigues, de différentes origines, y compris les douleurs postopératoires et celles causées par les cancers.

Dans la revue scientifique américaine, ‘Anesthesiology’, éditée par la ‘American Society of Anesthesiologists’, des chercheurs du ‘National Institutes of Health’ de Bethesda dans l’Etat US du  Maryland et de la ‘Cleveland Clinic Lerner College of Medicine’ relevant de la ‘Case Western Reserve University’ à Cleveland dans l’Etat US de l’Ohio, ont publié un article annonçant et détaillant leur trouvaille.

UN ANTIDOULEUR 500 FOIS PLUS PUISSANT


Dans cet article intitulé ‘Transcriptional Changes in Dorsal Spinal Cord Persist after Surgical Incision Despite Preemptive Analgesia with Peripheral Resiniferatoxin ’, les chercheurs américains ont expliqué que dans la plante marocaine en question, ils ont découvert une forte teneur en une molécule appelée ‘Résinifératoxine - RTX’.

Cette RTX serait un antidouleur 500 fois plus puissant que les analgésiques chimiques utilisés actuellement, notamment ceux de la classe opioïdes, comme la morphine.

Selon eux, ce RTX marocain est un antidouleur plus évolué, sachant cibler les zones endolories sont toucher le cerveau, en agissant directement et de manière hyper-localisée, sur les terminaisons nerveuses.

Il serait tellement efficace qu’il épargnerait aux patients tous les mauvais effets des antidouleurs chimiques, comme la dépression respiratoire, l'inhibition de la motricité intestinale et la constipation, les nausées et les vomissements, ou plus grave les risques d’addiction.

Cette molécule, qui ne peut être extraite qu’à partir du Maroc, serait actuellement à la phase d'essai clinique en Amérique, au ‘National Institutes of Health’ pour les patients souffrant de douleur sévère associée à un cancer avancé.


Ahmed Belasri - LeMag