Etude : La salamandre maroco-ibérique aiderait à la régénération des tissus et des nerfs humains

Mardi 2 Janvier 2018

Londres : Le séquençage du génome de cette espèce endémique du Maroc et du sud de la péninsule ibérique, a été réussi par des scientifiques suédois.


‘’Ce que nous espérons, c'est qu'en regardant la capacité régénératrice de la salamandre maroco-ibérique, nous pouvons également comprendre comment des mécanismes similaires pourraient être activés chez les humains.’’

C’est ce qu’ont déclaré des chercheurs du ‘the Karolinska Institute’, un institut suédois de recherche scientifique à Stockholm.

S’exprimant sur les ondes de la radio suédoise, Sveriges Radio, l’un des auteurs de cette recherche, le biologiste, András Simon a expliqué que le séquençage du génome de cette espèce endémique du Maroc et de l’Espagne, a été enfin réussi, car dit-il, cette opération était très compliquée et nécessitât l’utilisation de technologies très avancées pour l’accomplir.


Cette salamandre maroco-ibérique porte le nom de ‘triton nervuré’. Elle ne vit qu'au Maroc et dans la région de l'Andalousie.

Elle possède une capacité inédite : Elle est capable de régénérer ses tissus de façon à se recréer des membres entiers en cas de blessure. Elle peut se faire repousser des pattes, sa queue ou même son cerveau.

Cette capacité de régénération intéresse les scientifiques, en espérant pouvoir l’activer, au biais de manipulations génétiques, chez l’homme.

Selon eux, dans un futur plus ou moins lointain, on pourrait permettre à l’homme de reconstituer des membres, des nerfs ou des tissus, en cas de blessures ou de maladies graves.

Bien évidement, arriver à cette étape est une échéance encore très loin. Mais comprendre le mécanisme, au niveau de l’ADN, chez la salamandre marocaine, serait un grand premier pas, sur ce long chemin.

András Simon en dit :

‘’C’est une grand pas, cependant, je fais attention à ne pas dire que notre recherche vise directement à guérir les gens, c'est toujours un objectif à très très long terme.’’

Ahmed Belasri - LeMag