Energies renouvelables. Le Maroc vise $30 milliards et 1.5 GW par an

Jeudi 1 Février 2018

Dubaï : Le Maroc devra batailler dur et large pour passer en 2 ans, dans son mix énergétique, de 32% de renouvelable, à 42%.


Le Maroc qui s’était fixé un premier objectif en 2020, de 42% de parts d’énergie renouvelable dans son mix énergétique, n’a plus que deux ans pour réussir son pari, et la mission, si elle n’est pas impossible et elle promet d’être difficile.

En effet, aujourd’hui en 2018, la part du renouvelable au Maroc, s’élève à 32% et le royaume a seulement 2 ans pour gagner 10 points, et passer à 42% en 2020 et être en bonne position pour réaliser son autre objectif, encore plus ambitieux de 52% de renouvelable en 2030.

Pour y arriver le Maroc s’astreint à des travaux herculéens en visant un volume d’investissements géant et l’implantation d’une capacité installée additionnelle à forte cadence.

Selon Obaid Amrane, membre du conseil d'administration de l'Agence marocaine pour l'énergie durable (Masen), le Maroc a l’intention de mobiliser environ 30 milliards de dollars américains d’investissements en énergies renouvelables. Ces fonds devront être levés sur les marchés internationaux, notamment auprès des filières financières nouvelles, comme la finance carbone et la finance verte.


Obaid Amrane qui s’exprimait, il y a quelques jours à ce sujet, lors d’un colloque international à Abou Dhabi, a ajouté que le royaume travaille à tenir un rythme élevé de réalisation,  en implantant une capacité installée additionnelle de 1.5 GW par an. 

Les parts du solaire et de l’éolien, devront être à peu prêt égales, souligne le responsable marocain.

A noter que selon l’agence nationale pour le développement des énergies renouvelable et de l'efficacité énergétique – ADEREE, le Maroc est riche d’un potentiel éolien exploitable de 25 GW.


Concernant le solaire, le royaume dispose de 3. 000 heures d’ensoleillement par an et d’une irradiation moyenne de plus de 5 KWh/m². Le Maroc dispose ainsi d’un potentiel solaire géant, tant pour le solaire thermique que pour le solaire photovoltaïque.
 

Adam Sfali - LeMag