ECFR : Le Maroc, bon en ROEM, mais devrait mieux faire en cybersécurité

Samedi 3 Mars 2018

Londres : Le Royaume bénéficie d’une précieuse assistance technique de la part de l’Allemagne, du Royaume-Uni et de la France.


Dans sa guerre contre le terrorisme, dans laquelle il remporte des victoires quasi-inégalées dans le monde, le Maroc emploie tous les moyens, y compris les techniques de ROEM ou le renseignement d’origine électromagnétique.

Selon le think tank paneuropéen, ‘The European Council on Foreign Relations – ECFR’, le royaume dispose d’un excellent niveau de technicité et d’efficacité en cette matière, soit le renseignement dont les sources d'information sont des signaux électromagnétiques, des communications utilisant les ondes radio ou satellitaire, des émissions d'ondes faites par des radars ou par des instruments de télémesure.

Dans sa note d’analyse, intitulée ‘The Southern Front Line: Eu Counterterrorism Cooperation With Tunisia And Morocco’, consacrée à l’évaluation de la coopération anti-terroriste de l’UE avec le Maroc et la Tunisie, ECFR a indiqué que le royaume présente aussi un niveau assez satisfaisant en matière de surveillance numérique préventive, y compris quand il s’agit des cyberactions douteuses sur le web noir (dark-net ou web profond).


ECFR a ajouté que 

‘’les autorités marocaines utiliseraient 19 plateformes humaines et numériques pour surveiller la toile numérique.’’

ASSEZ SATISFAISANT.. MAIS !!

Néanmoins, souligne ECFR, citant :

‘’des professionnels marocains de la sécurité,’’

Le royaume,

‘’manque toujours d'une grande expertise en matière de cybersécurité.’’

Selon ECFR, ce secteur relève de la responsabilité des militaires à travers une direction crée en 2011, pour contrôler et cybersécuriser les systèmes d'information gouvernementaux. 

Cette direction qui était initialement chargée de répondre aux menaces cybernétiques émergentes, a rapidement évolué pour inclure la sécurisation et le contrôle du cyber trafic et des activités en général sur le Web. 

Le think tank paneuropéen recommande dans sa note d’analyse, que la cybersécurité du Maroc soit renforcée par la création d'un système plus centralisé d'accès à l'information et par un meilleur partage des données entre les agences et les institutions.


Larbi Amine - LeMag