Des communicateurs traditionnels de neuf pays africains mobilisés pour le dividende démographique
La capitale guinéenne Conakry abrite, depuis lundi et pendant trois jours, une réunion de communicateurs traditionnels et de paroliers de neuf pays de l'Afrique occidentale et centrale.
Cette rencontre vise à mobiliser ces spécialistes en communications traditionnelles et les maitres de parole, afin de promouvoir les connaissances sur le dividende démographique. Les délégués des différents pays pourront jouer un rôle dans la campagne de sensibilisation aux facteurs néfastes résultant des problèmes à savoir le taux élevé de mortalité maternelle, le mariage précose et l'excision des jeunes filles.
Cette réunion constitue une "interpellation faite aux communicateurs traditionnels à développer des actions de communication axées sur les pédagogies traditionnelles ... afin d'obtenir l'engagement et l'adhésion des populations africaines", a dit le président du réseau national des communicateurs traditionnels de Guinée, Pogba Gbanacé.
Le directeur régional du Fonds des Nations Unies pour la population pour l'Afrique de l'Ouest et du Centre, Mabingue N'Gom, a pour sa part affirmé que le choix de l'Afrique d'investir dans le dividende démographique profiterait à l'accélération de la croissance et du développement sur le continent noir.
Pour y parvenir, il a estimé que les communicateurs traditionnels et les paroliers pourraient jouer un rôle important pour la circulation de l'information jusque dans les zones les plus reculées de l'Afrique au sud du Sahara.
Malgré les efforts consentis par les gouvernements africains et les partenaires au développement, cette partie de l'Afrique noire affiche des taux de mortalité maternelle et infantile très élevés, ainsi que des taux de mutilation génitale féminine qui battent tous les records.
"Les communicateurs constituent un vecteur important sur lequel nous voulons compter pour accélérer le progrès en Afrique au sud du Sahara", a conclu M. N'Gom.
Cette rencontre vise à mobiliser ces spécialistes en communications traditionnelles et les maitres de parole, afin de promouvoir les connaissances sur le dividende démographique. Les délégués des différents pays pourront jouer un rôle dans la campagne de sensibilisation aux facteurs néfastes résultant des problèmes à savoir le taux élevé de mortalité maternelle, le mariage précose et l'excision des jeunes filles.
Cette réunion constitue une "interpellation faite aux communicateurs traditionnels à développer des actions de communication axées sur les pédagogies traditionnelles ... afin d'obtenir l'engagement et l'adhésion des populations africaines", a dit le président du réseau national des communicateurs traditionnels de Guinée, Pogba Gbanacé.
Le directeur régional du Fonds des Nations Unies pour la population pour l'Afrique de l'Ouest et du Centre, Mabingue N'Gom, a pour sa part affirmé que le choix de l'Afrique d'investir dans le dividende démographique profiterait à l'accélération de la croissance et du développement sur le continent noir.
Pour y parvenir, il a estimé que les communicateurs traditionnels et les paroliers pourraient jouer un rôle important pour la circulation de l'information jusque dans les zones les plus reculées de l'Afrique au sud du Sahara.
Malgré les efforts consentis par les gouvernements africains et les partenaires au développement, cette partie de l'Afrique noire affiche des taux de mortalité maternelle et infantile très élevés, ainsi que des taux de mutilation génitale féminine qui battent tous les records.
"Les communicateurs constituent un vecteur important sur lequel nous voulons compter pour accélérer le progrès en Afrique au sud du Sahara", a conclu M. N'Gom.