‘‘Peut-on espérer que l'église souterraine au Maroc sera reconnu? Le gouvernement ne reconnaît que les musulmans et les juifs et en même temps il prétend qu'il n'y a pas de chrétiens marocains.’’
Ainsi a écrit Ayman Ibrahim, un copte égyptien, professeur des études islamiques et chercheur à ‘the Jenkins Center for the Christian Understanding of Islam’ relevant du ‘the Southern Baptist Theological Seminary’ à Louisville, dans l’État américain du Kentucky.
Dans une opinion qu’il a signé dans le média américain ‘National Catholic Reporter’, le chercheur copte égyptien, a eu des mots très durs voir calomniant pour l’Islam, le prophète Mohammad et les pays musulmans dont le Maroc, qu’il a accusé de persécuter leurs minorités chrétiennes et ne pas leurs reconnaitre leurs droits.
Il a écrit :
‘‘Il ne fait aucun doute que la déclaration de ce sommet de Marrakech est un produit remarquable. Mais la question importante est: va-t-elle voir le jour en pratique ? ira-t-elle conduire à une action réelle?’’
Et il a ajouté :
‘‘Mais je ne suis pas optimiste’’.
Ayman Ibrahim a indiqué qu’il ne croirait à cette déclaration marocaine que lorsqu'il verrait des pays comme le Maroc, la Tunisie, l'Algérie, la Libye ou l’Arabie, reconnaitre les droits de leurs nationaux chrétiens et permettre à quiconque chez eux de se convertir librement au christianisme.
Le chercheur égyptien a conclu en disant :
‘‘Cette déclaration de Marrakech elle peut faire des miracles si nous, les Arabes, parlions moins et commencions dans les faits, à appliquer vraiment la liberté de religion: pas de harcèlement, ni d'expulsion ou d’exécutions des minorités non musulmanes, et reconnaitre pleinement à chacun la liberté de choisir sa foi.’’
A noter que la déclaration de Marrakech sur les droits des minorités religieuses dans les pays à majorité musulmane a sanctionné un congrès tenu à Marrakech du 25 au 27 janvier sur "Les droits des minorités religieuses dans les pays musulmans: Le cadre légal et l'appel à l'action".
Cette déclaration de Marrakech, a prôné des valeurs tels que le respect de la dignité humaine, le respect de la liberté de religion, le principe de justice et de non-discrimination, la préservation de la paix, la bienveillance envers autrui et le respect des engagements.