De nombreux Marocains et Espagnols ont souffert des horreurs perpétrées par le polisario

Mercredi 4 Novembre 2015

Madrid - De nombreux Marocains et Espagnols, notamment des Canariens, ont souffert des horreurs et des tortures perpétrées par le polisario, souligne mercredi le journal électronique espagnol +Siglo XXI+ (Siècle 21).


"Plusieurs Espagnols et Canariens ont été la cible d'attentats terroristes commis par le polisario" qui a fait des victimes aussi parmi ses propres membres dissidents, souligne la publication dans un article sous le titre "Crimes séparatistes au Sahara". +Siglo XXI+ rappelle le cas des bateaux de pêches espagnols "Cruz del Mar" et "Mencey de Abona" qui ont été les cibles d'attaques des milices du polisario durant les années 70 et 80 dans la zone entre le Sahara et les Iles Canaries et qui ont provoqué la mort de plusieurs pécheurs canariens. Le journal cite l'exemple aussi de Dahi Ould Sidi Youssef Agay, président de l'Association des portés disparus du polisario, qui a croupi pendant des années dans les geôles des séparatistes et qui ignore le sort de deux de ses oncles victimes de disparitions forcées. 

C'est le cas aussi de Khalil Ahmed Braih, disparu durant les années 90 sans laisser de trace et dont le fils, Rachid Khalil, ne cesse de dénoncer la disparition auprès d'organisations internationales des droits de l'Homme. 

Pour +Siglo XXI+, le polisario est considéré davantage comme un bourreau que comme une victime même par beaucoup de ceux qui ont défendu par le passé sa cause, soulignant que la question du Sahara est devenue pour plusieurs organisations un fonds de commerce pour les séparatistes. 

Le rôle de certaines ong et fondations dans la perpétuation de ce conflit est digne d'être étudié par les sociologues qui doivent analyser la manière dont l'aide humanitaire supposée se transforme en un grand trafic, relève le journal. 

Le polisario est un mouvement séparatiste créé, hébergé et financé par l'Algérie depuis 1975. Par sa revendication soutenue par le pouvoir algérien de création d'un Etat factice au Maghreb, ce mouvement de mercenaires bloque toute solution du conflit autour du Sahara marocain et tous les efforts d'intégration économique et sécuritaire régionale.


MAP