Dakhla constitue une véritable passerelle entre le Maroc et le reste du continent africain (ex PM malien)
Dakhla - La ville de Dakhla constitue une véritable passerelle entre le Maroc et le reste de l'Afrique et une zone de transit contribuant à booster le développement économique du continent, a souligné, mardi à Dakhla, l'ancien Premier ministre du Mali, Moussa Mara.
S'exprimant lors de la conférence inaugurale organisée par l'Ecole nationale de commerce et de gestion (ENCG) et le Conseil de la région de Dakhla Oued Eddahab, à l’occasion du démarrage de l’année universitaire 2019-2020, sous le thème: "Les défis du développement économique de l’Afrique", M. Mara a indiqué que la région a des potentialités importantes et des infrastructures de taille, en l’occurrence le grand port de Dakhla Atlantique qui servira comme plateforme logistique pour le continent africain en vue d’améliorer la compétitivité des échanges.
De même, M. Mara a salué le niveau des relations bilatérales entre le Maroc et le Mali, soulignant le rôle important de Dakhla Oued Eddahab dans l'avenir, en termes de renforcement des relations économiques entre le Maroc et les pays de l'Afrique de l'Ouest, compte tenu de sa position géostratégique et de ses potentialités.
L'ancien Premier ministre malien a également souligné que l’Afrique dispose d’atouts de développement très importants, tels que la richesse minière, la disponibilité des terres et les ressources humaines, appelant à booster la coopération régionale et le développement économique local.
Dans ce cadre, il a émis le souhait d’établir une liaison entre l’Afrique de l’Ouest, la Mauritanie et le Maroc sur le plan de la production d’électricité pour que cette énergie soit distribuée sur le reste de continent.
"Il n’y a pas d’avenir pour le continent africain sans le partage de la responsabilité et l’action commune", a-t-il poursuivi, relevant que la culture, les traditions et les religions sont des sources de savoir importantes qui peuvent ouvrir des perspectives de développement et de richesses.
Par ailleurs, M. Mara a appelé à relever les défis liés à l’industrialisation, à la transformation structurelle des économies, au capital humain, au leadership et à la gouvernance, plaidant pour la consolidation du commerce inter-africain et le renforcement de la complémentarité régionale en vue d'asseoir une économie africaine moderne basée essentiellement sur l'innovation et ce dans la perspective d’atteindre un développent économique global en Afrique.
De son côté, le président du Conseil de la région, Khattat Yanja, a mis l’accent sur la position stratégique de la région et ses atouts, étant donné que la région Dakhla Oued Eddahab constitue une porte économique vers l’Afrique.
Le potentiel exceptionnel en ressources naturelles et la main d’œuvre qualifiée sont des conditions sine qua non pour garantir la croissance économique soutenue, ce qui exige le développement des systèmes et des programmes en Afrique, a noté M. Yanja.
Le continent africain est au cœur de la nouvelle dynamique de coopération Sud-Sud, impulsée par SM le Roi Mohammed VI, a-t-il ajouté, rappelant le rôle important que jouent les entreprises marocaines dans les secteurs des assurances, des banques et des bâtiments et travaux publics entre autres.
Pour sa part, le directeur de l'ENCG-Dakhla, Aziz Sair a souligné que cette conférence s’inscrit dans la stratégie de l’ouverture sur l’international et en particulier vers l’Afrique, permettant ainsi aux étudiants de découvrir les opportunités et les défis de développement économique du continent africain.
Cette conférence est une occasion pour les étudiants de s’orienter vers l’Afrique, à travers l'entrepreneuriat et les entreprises marocaines ou africaines opérant dans le marché africain, a indiqué M. Sair.
Le Maroc joue un rôle déterminant dans la mise à niveau des compétences africaines, a-t-il fait savoir, notant que des cadres africains sont formés au Maroc dans différents domaines tels que l’aéronautique, les finances, la gestion des réseaux ferroviaires, l’agriculture, et l’efficacité énergétique.
Cette conférence a été marquée par la présence notamment du wali de la région de Dakhla-Oued Eddahab, Lamine Benomar, des chefs des services extérieures, d’élus et d’acteurs locaux, ainsi qu’un parterre d'enseignants de l’ENCG.
S'exprimant lors de la conférence inaugurale organisée par l'Ecole nationale de commerce et de gestion (ENCG) et le Conseil de la région de Dakhla Oued Eddahab, à l’occasion du démarrage de l’année universitaire 2019-2020, sous le thème: "Les défis du développement économique de l’Afrique", M. Mara a indiqué que la région a des potentialités importantes et des infrastructures de taille, en l’occurrence le grand port de Dakhla Atlantique qui servira comme plateforme logistique pour le continent africain en vue d’améliorer la compétitivité des échanges.
De même, M. Mara a salué le niveau des relations bilatérales entre le Maroc et le Mali, soulignant le rôle important de Dakhla Oued Eddahab dans l'avenir, en termes de renforcement des relations économiques entre le Maroc et les pays de l'Afrique de l'Ouest, compte tenu de sa position géostratégique et de ses potentialités.
L'ancien Premier ministre malien a également souligné que l’Afrique dispose d’atouts de développement très importants, tels que la richesse minière, la disponibilité des terres et les ressources humaines, appelant à booster la coopération régionale et le développement économique local.
Dans ce cadre, il a émis le souhait d’établir une liaison entre l’Afrique de l’Ouest, la Mauritanie et le Maroc sur le plan de la production d’électricité pour que cette énergie soit distribuée sur le reste de continent.
"Il n’y a pas d’avenir pour le continent africain sans le partage de la responsabilité et l’action commune", a-t-il poursuivi, relevant que la culture, les traditions et les religions sont des sources de savoir importantes qui peuvent ouvrir des perspectives de développement et de richesses.
Par ailleurs, M. Mara a appelé à relever les défis liés à l’industrialisation, à la transformation structurelle des économies, au capital humain, au leadership et à la gouvernance, plaidant pour la consolidation du commerce inter-africain et le renforcement de la complémentarité régionale en vue d'asseoir une économie africaine moderne basée essentiellement sur l'innovation et ce dans la perspective d’atteindre un développent économique global en Afrique.
De son côté, le président du Conseil de la région, Khattat Yanja, a mis l’accent sur la position stratégique de la région et ses atouts, étant donné que la région Dakhla Oued Eddahab constitue une porte économique vers l’Afrique.
Le potentiel exceptionnel en ressources naturelles et la main d’œuvre qualifiée sont des conditions sine qua non pour garantir la croissance économique soutenue, ce qui exige le développement des systèmes et des programmes en Afrique, a noté M. Yanja.
Le continent africain est au cœur de la nouvelle dynamique de coopération Sud-Sud, impulsée par SM le Roi Mohammed VI, a-t-il ajouté, rappelant le rôle important que jouent les entreprises marocaines dans les secteurs des assurances, des banques et des bâtiments et travaux publics entre autres.
Pour sa part, le directeur de l'ENCG-Dakhla, Aziz Sair a souligné que cette conférence s’inscrit dans la stratégie de l’ouverture sur l’international et en particulier vers l’Afrique, permettant ainsi aux étudiants de découvrir les opportunités et les défis de développement économique du continent africain.
Cette conférence est une occasion pour les étudiants de s’orienter vers l’Afrique, à travers l'entrepreneuriat et les entreprises marocaines ou africaines opérant dans le marché africain, a indiqué M. Sair.
Le Maroc joue un rôle déterminant dans la mise à niveau des compétences africaines, a-t-il fait savoir, notant que des cadres africains sont formés au Maroc dans différents domaines tels que l’aéronautique, les finances, la gestion des réseaux ferroviaires, l’agriculture, et l’efficacité énergétique.
Cette conférence a été marquée par la présence notamment du wali de la région de Dakhla-Oued Eddahab, Lamine Benomar, des chefs des services extérieures, d’élus et d’acteurs locaux, ainsi qu’un parterre d'enseignants de l’ENCG.
Source : https://www.mafrique.info/notes/Dakhla-constitue-u...