Climat – MENA, un futur enfer sur terre?

Mercredi 26 Juillet 2017

Climat – MENA, un futur enfer sur terre?

Londres : Selon un expert à la NASA, la région MENA risque de devenir une zone inhabitée, dans les prochaines décennies.

L’Afrique du Nord et le Moyen-Orient (MENA), pourraient être les premières régions de la planète à se ‘déterraformer’.

Sous les coup des changements climatiques, MENA pourrait devenir l’une des premières zones de la terre à devenir inhabitée. Et ce, à cause d’une multitude de classes de catastrophes, comme l’élévation du niveau de la mer, des tempêtes de plus en plus graves. Et des vagues de chaleur mortelles pour tous les êtres vivant.

ENFERS SUR TERRE

Selon Dr Benjamin Cook, scientifique à la ‘NASA  Goddard Institute for Space Studies’ relevant de la ‘Columbia University’ à New York, MENA risque de devenir un véritable enfer sur terre.

Cité par le site londonien, Middle East Online, Dr Cook a averti que à cause des changements climatiques, la zone MENA est en train de devenir un milieu inamical pour l’Homme.

Il a déclaré :

‘’La région MENA et la Méditerranée sud peuvent s’attendre à des réductions drastiques des précipitations. Et à l’apparition de sécheresses et à des chaleurs extrêmes, beaucoup plus sévères.’’

Il a ajouté :

‘’ Cette région est déjà actuellement, très sensible à la sécheresse, en raison des ressources en eau très limitées. De ce fait, les impacts liés à la sécheresse induite par les changements climatiques  y seront particulièrement dévastateurs.’’

Autre catastrophe dont souffrirait la zone MENA à cause du climat est l’élévation du niveau de la mer.

Selon le Dr Cook, cela risque d’avoir un impact important partout dans le littoral, en particulier dans les villes et les colonies situées au niveau de la mer.

Cook a conclu :

‘’L’Afrique du Nord et le Moyen-Orient connaîtront des pénuries d’eau, auxquelles il serait difficile pour les humains d’y survivre. Des chaleurs extrêmes tuant toute forme de vie. Et les choses devraient empirer car, qui dit températures plus élevées, dit ondes de chaleur plus fréquentes et plus intenses. Mais aussi une augmentation de l’évaporation de surface, ce qui aggraverait les déficits hydriques.’’

Larbi Amine - LeMag