Cellules souches : Trois questions au professeur Redouane Rabii
Cette technique très développée en Asie et aux Etats unis d’Amérique a été introduite au Maroc grâce au professeur Redouane Rabii, chirurgien urologue et expert de renom en matière de médecine régénérative.
Les cellules souches permettent ainsi de tout faire, y compris de fabriquer et de greffer un organe défaillant et de traiter des maladies chroniques telle le diabète notamment de type 2.
Le professeur Rabii, président de l’Association marocaine d'endo-Urologie (AMEU) et de l’Association Marocaine de Médecine Régénérative (AMMR), donne dans cette interview des explications sur cette technique innovante et sa pratique au Maroc.
Pouvez vous nous expliquer la technique des soins aux cellules souches ?
La technique des soins aux cellules souches consiste à séparer et isoler les cellules souches qui se trouvent dans la graisse, le foie, le sang. Mais le prélèvement de la graisse permet d’avoir un nombre important de cellules souches (6 millions au minimum).
Après la séparation de ces cellules, il faut les compter pour avoir au minimum 6 millions. L'étape suivante consiste à isoler ces cellules puis les activer avant de les perfuser aux patients. Selon les pathologies, on peut recourir à des injections locales ou générales.
Quelles sont les pathologies qu’on peut traiter grâce à cette technique ?
Il y a moyen de tout faire grâce à cette technique y compris de créer et de greffer des organes.
La médecine régénérative a permis de traiter le diabète notamment type 2, la dysfonction érectile, les maladies cardiovasculaires, les pathologies neurologiques comme le parkinson et de développer la médecine anti-âge.
Aux Etats Unis, le chercheur et professeur Anthony Atallah, venu au Maroc il y a deux ans pour faire une présentation sur la médecine régénérative, a su fabriquer une vessie par les cellules souches et même un appareil génital chez une fille qui est née sans cet organe.
De même, il y a des essais en cellules souches qui sont faits sur le covid. Des perfusions des cellules souches ont été opérées chez des cas critiques de Covid-19 qui ont permis d’éviter le décès de certains cas critiques.
Pouvez vous nous donner un aperçu sur la pratique de cette technique au Maroc ?
Au Maroc, la pratique de cette technique a commencé au niveau de l'hôpital Cheikh Khalifa Ibn Zaid Al Nahyan de Casablanca.
Il a été procédé au traitement d’une cinquantaine de patients souffrant de la dysfonction érectile avec diabète, la dysfonction érectile sans diabète, outre les patients intéressés par la médecine anti-âge et ceux ayant des problèmes métaboliques.
L’objectif est de mettre en place un laboratoire de culture des cellules souches au niveau de l’Université Mohammed VI des sciences de la santé. Il sera le premier du genre en Afrique.
Les cellules souches permettent ainsi de tout faire, y compris de fabriquer et de greffer un organe défaillant et de traiter des maladies chroniques telle le diabète notamment de type 2.
Le professeur Rabii, président de l’Association marocaine d'endo-Urologie (AMEU) et de l’Association Marocaine de Médecine Régénérative (AMMR), donne dans cette interview des explications sur cette technique innovante et sa pratique au Maroc.
Pouvez vous nous expliquer la technique des soins aux cellules souches ?
La technique des soins aux cellules souches consiste à séparer et isoler les cellules souches qui se trouvent dans la graisse, le foie, le sang. Mais le prélèvement de la graisse permet d’avoir un nombre important de cellules souches (6 millions au minimum).
Après la séparation de ces cellules, il faut les compter pour avoir au minimum 6 millions. L'étape suivante consiste à isoler ces cellules puis les activer avant de les perfuser aux patients. Selon les pathologies, on peut recourir à des injections locales ou générales.
Quelles sont les pathologies qu’on peut traiter grâce à cette technique ?
Il y a moyen de tout faire grâce à cette technique y compris de créer et de greffer des organes.
La médecine régénérative a permis de traiter le diabète notamment type 2, la dysfonction érectile, les maladies cardiovasculaires, les pathologies neurologiques comme le parkinson et de développer la médecine anti-âge.
Aux Etats Unis, le chercheur et professeur Anthony Atallah, venu au Maroc il y a deux ans pour faire une présentation sur la médecine régénérative, a su fabriquer une vessie par les cellules souches et même un appareil génital chez une fille qui est née sans cet organe.
De même, il y a des essais en cellules souches qui sont faits sur le covid. Des perfusions des cellules souches ont été opérées chez des cas critiques de Covid-19 qui ont permis d’éviter le décès de certains cas critiques.
Pouvez vous nous donner un aperçu sur la pratique de cette technique au Maroc ?
Au Maroc, la pratique de cette technique a commencé au niveau de l'hôpital Cheikh Khalifa Ibn Zaid Al Nahyan de Casablanca.
Il a été procédé au traitement d’une cinquantaine de patients souffrant de la dysfonction érectile avec diabète, la dysfonction érectile sans diabète, outre les patients intéressés par la médecine anti-âge et ceux ayant des problèmes métaboliques.
L’objectif est de mettre en place un laboratoire de culture des cellules souches au niveau de l’Université Mohammed VI des sciences de la santé. Il sera le premier du genre en Afrique.