Burkina Faso : Les autorités décrètent un couvre-feu sur l'ensemble du territoire
Le gouvernement du Burkina Faso a décrété un couvre-feu, de 20h à 5h30, sur l’ensemble du territoire, selon une annonce faite, dimanche, à la télévision nationale, Radio-télévision burkinabé (RTB).
Selon les autorités burkinabés, le couvre-feu prend effet le 23 janvier et ce jusqu’à nouvel ordre.
Dimanche, un mouvement d’humeur a éclaté au sein de plusieurs casernes du pays au petit matin. Les revendications des mutins ne sont pas encore clairement exprimées, selon un communiqué du gouvernement.
Dans son communiqué, le gouvernement a reconnu des « tirs », mais démenti « une prise de pouvoir par l'armée ».
Le gouvernement a appelé au calme, démentant des spéculations diffusées sur les réseaux sociaux selon lesquelles l'armée aurait pris le pouvoir ou détenu le président Roch Kaboré.
« Le chef de l'Etat n'a pas été arrêté, aucune institution du pays n'a été menacée », a déclaré à la télévision nationale, le ministre de la Défense, le Général Bathelemy Simpore.
S'adressant aux journalistes devant le camp alors que des soldats tiraient en l'air derrière lui, l'un des mutins a énuméré une série d'exigences, parmi lesquelles la démission du chef d'état-major de l'armée et du chef du service de renseignement.
Il a également réclamé davantage de moyens et une formation appropriée pour l'armée, qui a subi de lourdes pertes ces derniers mois face aux militants liés à Al-Qaïda et à Daech.
D’après les médiés locaux, la situation bouillonne toujours dimanche soir au Burkina Faso :« La situation est toujours confuse au Burkina Faso, précisément à Ouagadougou où des coups de feu se font toujours entendre depuis ce matin », a annoncé dimanche soir, le journal Minute du Burkina Faso.
« Pour l’heure, les mobiles des tirs ne sont pas connus. Mais à 19h ce dimanche soir, les tirs nourris se faisaient toujours entende du côté du camp Sangoulé Lamizana, à Ouagadougou », a souligné le journal burkinabé.
Selon les autorités burkinabés, le couvre-feu prend effet le 23 janvier et ce jusqu’à nouvel ordre.
Dimanche, un mouvement d’humeur a éclaté au sein de plusieurs casernes du pays au petit matin. Les revendications des mutins ne sont pas encore clairement exprimées, selon un communiqué du gouvernement.
Dans son communiqué, le gouvernement a reconnu des « tirs », mais démenti « une prise de pouvoir par l'armée ».
Le gouvernement a appelé au calme, démentant des spéculations diffusées sur les réseaux sociaux selon lesquelles l'armée aurait pris le pouvoir ou détenu le président Roch Kaboré.
« Le chef de l'Etat n'a pas été arrêté, aucune institution du pays n'a été menacée », a déclaré à la télévision nationale, le ministre de la Défense, le Général Bathelemy Simpore.
S'adressant aux journalistes devant le camp alors que des soldats tiraient en l'air derrière lui, l'un des mutins a énuméré une série d'exigences, parmi lesquelles la démission du chef d'état-major de l'armée et du chef du service de renseignement.
Il a également réclamé davantage de moyens et une formation appropriée pour l'armée, qui a subi de lourdes pertes ces derniers mois face aux militants liés à Al-Qaïda et à Daech.
D’après les médiés locaux, la situation bouillonne toujours dimanche soir au Burkina Faso :« La situation est toujours confuse au Burkina Faso, précisément à Ouagadougou où des coups de feu se font toujours entendre depuis ce matin », a annoncé dimanche soir, le journal Minute du Burkina Faso.
« Pour l’heure, les mobiles des tirs ne sont pas connus. Mais à 19h ce dimanche soir, les tirs nourris se faisaient toujours entende du côté du camp Sangoulé Lamizana, à Ouagadougou », a souligné le journal burkinabé.