Bulletin quotidien de l'écologie en Afrique

Jeudi 17 Décembre 2020

Dakar - Voici le bulletin de l'écologie en Afrique pour la journée du jeudi 17 décembre :
Bulletin quotidien de l'écologie en Afrique
Sénégal :

-- Du fait de l'importance de sa biodiversité, le Sénégal a consenti beaucoup d’efforts dans sa préservation, mais malgré tout, la biodiversité est encore confrontée à différentes menaces que sont la destruction et fragmentation des écosystèmes, a souligné, à Saly Portudal (Mbour), Djibril Diouck, conseiller technique à la Direction des parcs nationaux lors d’un atelier de validation des résultats d’une étude consacrée à l’évaluation de l’état de la biodiversité et de ses menaces.

L’intervenant a également cité la '’surexploitation’’ des ressources biologiques, les plantes envahissantes, la pollution, le changement climatique, l’érosion côtière, la salinisation et l’acidification parmi les contraintes que le pays cherche à réduire grâce à la définition et à la mise en œuvre de nouvelles orientations et stratégies articulées autour d’une bonne vision.

Afrique du Sud :

-- La centrale solaire à concentration "ACWA Power Solafrica Bokpoort" a procédé au refinancement de sa dette, permettant d'injecter de l'électricité moins chère dans le réseau sud-africain.

La transaction de 5 milliards de rands constitue la plus grande opération de refinancement d'infrastructure en Afrique du Sud à ce jour, a indiqué dans un communiqué le groupe Investec, la société bancaire spécialisée qui a arrangé l’accord.

Créée il y a plus de sept ans dans la province du Cap Nord en Afrique du Sud, cette centrale solaire génère 50 mégawatts.

Madagascar :

-- Environ 300 000 rondins de bois de rose auraient été déclarés dans les stocks de Madagascar et 27.725 rondins ont déjà été saisis, malgré l’interdiction et la mise en place de certaines mesures restrictives concernant ce bois, révèle une enquête menée par les autorités.

L’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) a inscrit le bois de rose et le palissandre de la Grande île de Madagascar dans sa liste rouge des espèces menacées. Six ans plus tôt, la Conservation sur le commerce international des espèces de faune et flore sauvages menacées d’extinction (CITES) les a inscrits dans une liste des espèces dont le commerce doit être réglementé voire interdit.

L’exploitation et le commerce de bois de rose ont notamment commencé dans les années 2000 à Madagascar. L’exportation était encore autorisée jusqu’à ce que la CITES a annexé Madagascar dans cette liste. 



Source : https://www.maafrique.com/Bulletin-quotidien-de-l-...

MAP