Bulletin quotidien d'informations économiques africaines

Samedi 21 Décembre 2019

Dakar - Voici le bulletin d'informations économiques africaines pour la journée du samedi 21 décembre :
Bulletin quotidien d'informations économiques africaines
Côte d'Ivoire-marchés

Le montant des marchés approuvés en Côte d'Ivoire s'est établi à 948,8 milliards FCFA à fin septembre 2019 contre 1 038,7 milliards FCFA à fin septembre 2018, soit un repli de 8,7%. En nombre, cela correspond à 3 223 marchés approuvés contre 3 288 à la même période en 2018, soit une contraction de 2%.

L'annonce a été faite, mercredi dernier, par le porte-parole du gouvernement ivoirien à l'issue du conseil des ministres.

Au niveau des procédures classiques (97,8%), les procédures concurrentielles regroupant les appels d'offres ouverts et les appels d'offres restreints, ont représenté 72% du montant des marchés approuvés contre 25,8% pour les procédures non concurrentielles.

Quant aux marchés de gré à gré, ils n'ont représenté que 7,9% du montant des marchés approuvés sur la période contre 12,7% à fin septembre 2018.

Togo-BAD

La Banque africaine de développement (BAD), l’Union européenne (UE) et le gouvernement togolais ont signé un accord de quelque 12 millions d’euros, dans le cadre du projet d’appui au volet social du programme CIZO d’électrification rurale du Togo (PRAVOST).

Le projet PRAVOST comprend un volet social qui inclut l’électrification de 314 centres de santé et l’équipement de 122 centres de santé en chauffe-eau solaires, 400 adductions d’eau potable et le déploiement de 600 pompes solaires d’irrigation, indique un communiqué de la BAD.

Il vise également à fournir de l’électricité à quelque 2 000 foyers grâce à des mini-réseaux solaires mais aussi à mettre en place une plateforme « PayGo » pour l’intégration des paiements et la collecte de données, et à coordonner, gérer et assurer le suivi et l’évaluation du projet.

Rwanda-Transports

Le gouvernement rwandais a signé, au cours du mois de décembre courant, neuf accords bilatéraux de services aériens (BASA) avec le Chili, la République dominicaine, la Jamaïque, la Jordanie, la Malaisie, Maurice, la Tanzanie, les Emirats arabes unis et le Zimbabwe, rapporte samedi la presse locale.

Durant la même période, le gouvernement a paraphé également des mémorandums d'entente et accords bilatéraux préliminaires ont également été signés avec l'Autriche, la Biélorussie, Chypre, la République tchèque, Haïti, le Guatemala, la Lettonie, le Paraguay et Sainte-Lucie.

« Les accords négociés ouvriront des routes aériennes pour le Rwanda, grâce à une politique de ciel ouvert, amélioreront la connectivité pour les passagers, entraîneront des tarifs aériens plus bas avec l'augmentation des niveaux de services aériens et stimuleront le tourisme, le commerce, l'investissement et les revenus pour d'autres secteurs de l'économie», a déclaré le ministère rwandais des Infrastructures.

Kenya-aéronautique

L'industrie aéronautique kényane a enregistré des performances mitigées en 2019, dans le sillage de la concurrence croissante des transporteurs régionaux et internationaux.

Un certain nombre de compagnies aériennes ont connu des turbulences, une sélection finissant fortement l'année dans un environnement d'exploitation difficile.

Ceci malgré le fait que le régulateur - la Kenya Civil Aviation Authority (KCAA), et les directions des différents transporteurs locaux mettent tout en œuvre pour stabiliser le secteur et leurs opérations respectives.

Parmi les plus grandes victimes se trouve le transporteur national - Kenya Airways qui continue de faire face à d'énormes pertes alors même que la sortie de son PDG, Sebastian Mikosz, le 31 décembre approche.

Il quitte le transporteur déficitaire cinq mois plus tôt que la fin de son contrat de trois ans. "C'est ma décision personnelle et j'en ai évidemment discuté avec le conseil d'administration", avait déclaré Mikosz lorsqu'il a annoncé sa sortie en mai.

L'avenir de Kenya Airways reste sombre alors qu'elle se débat avec des pertes qui ont atteint 8,56 milliards de shillings au premier semestre 2019, contre 4,03 milliards de shillings au cours de la même période l'an dernier, les coûts d'exploitation ayant augmenté de 15,6% pour clôturer à 61,5 milliards de dollars contre 53,2 milliards l'an dernier.



Source : https://www.maafrique.com/Bulletin-quotidien-d-inf...

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