Bulletin quotidien d'informations économiques africaines

Samedi 2 Novembre 2019

Dakar - Voici le bulletin d'informations économiques africaines pour la journée du samedi 02 novembre : 

Sénégal-Afrique-Economie

Le Sénégal est pour une augmentation de capital de la Banque africaine de développement (BAD) "à hauteur de 125 %", a-t-on annoncé vendredi auprès du ministère de l'Economie, du Plan et de la Coopération.

Le ministre Amadou Hott, participant à la 5e réunion extraordinaire des gouverneurs de la Banque africaine de développement, à Abidjan, a réaffirmé le soutien du gouvernement du Sénégal à cette augmentation de capital de la BAD à hauteur de 125 %", indique un communiqué du service de presse du ministère.

Sénégal-BCEAO-Economie

L’évolution des entreprises de technologie financière communément appelées "Fintech", exige désormais la création d’un cadre de régulation léger et rigoureux pour permettre de faire les progrès nécessaires dans ce domaine avec l’émission de monnaies électroniques et les paiements digitaux, soutient le gouverneur de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO). 

"Il faut un cadre à la fois léger et rigoureux et permettant d’éviter toutes les erreurs et les dérives qui peuvent non seulement amener à remettre en cause le système mais aussi exposer inutilement les populations pour lesquelles ces innovations sont faites et ne pas arriver aux résultats escomptés", a-t-il dit lors d’une table ronde des gouverneurs de Banques centrales.

RDC-Agriculture

Le ministre de l'agriculture, Joseph Antoine Kasonga, a promis une exonération de 90% aux opérateurs économiques qui veulent investir dans le domaine agricole en RDC, où les terres arables sont estimées à 80 millions d'hectares, dont 8 millions seulement sont exploitées.

"Nous avons un pays à 80% paysans. Avec tous les investisseurs qui voudront venir, nous leur donnons la garantie de les amener là où ils veulent produire ce qu’ils veulent. Nous avons mis en place les lois qu’il faut", a indiqué M. Kasonga.

Il a, par ailleurs, fait savoir qu’il a élaboré un plan pour relancer le secteur agricole. Ce plan, a-t-il précisé, est chiffré à 4,4 milliards de dollars américains. 

Tanzanie-Pisciculture

Le gouvernement tanzanien envisage de porter sa production piscicole à environ 500.000 tonnes au cours de l'année prochaine, contre un volume d’environ 450.000 tonnes actuellement, a annoncé Rashid Tamatamah, secrétaire permanent au ministère de l’Elevage et de la Pêche.

D’après le responsable, cité par des médias locaux, le gouvernement collabore actuellement avec le secteur privé et a entrepris d’allouer des prêts concessionnels pour appuyer les acteurs désirant tenter l’aventure dans le secteur. 

« Durant l’année fiscale 2018/2019, l’exécutif à travers la Banque de développement agricole (TADB) a mobilisé une enveloppe de 14,3 millions de dollars US qui seront disponibles à tout moment pour soutenir les investissements dans le secteur de la pêche », explique-t-il. 

Kenya-Electricité

Bernard Ngugi a été nommé Directeur exécutif de Kenya Power, principal distributeur électrique du pays, mettant fin à un suspens qui a duré plus de trois ans. Comptable certifié, Bernard Ngugi officiait jusque-là au sein de la compagnie en tant que directeur de la chaîne d'approvisionnement, un poste qu’il occupait depuis juillet 2018.

« Mon premier souci sera de conduire la compagnie vers l’amélioration de la rentabilité tout en respectant nos engagements socio-économiques. Cela sera possible grâce à la mise en œuvre de notre plan stratégique quinquennal qui vise globalement la fourniture d’un service d’excellente qualité à nos clients et l’amélioration de la pérennité de notre entreprise », a annoncé le nouveau directeur exécutif.

Ghana-Assurance

Activa International Insurance Ghana (AIIG), filiale du groupe camerounais d'assurance Activa, a lancé un programme qui vise à sensibiliser et encourager 2 millions de ghanéennes à s'intéresser aux produits d'assurance. 

L'entreprise est soutenue dans ce projet par la Société financière internationale, la branche de la Banque mondiale en charge du secteur privé.

Le programme, qui doit durer jusqu'en 2022, a aussi pour objectif de permettre à ces femmes de recevoir l'accompagnement juridique et financier nécessaire, pour entrer dans les affaires ou étendre leurs business. 

Nigeria-Banque

Une nouvelle directive de la Banque centrale du Nigeria (CBN) interdit désormais aux fonds de pension d'investir sur les titres d'obligations émis par le gouvernement fédéral, et dont la maturité ne dépasse pas les 12 mois.

Le choix des bons du Trésor se justifie par les taux d'intérêt élevés qu'ils offrent sur le court terme. Mais la Banque centrale utilise ces produits financiers pour doper la liquidité au sein de l'économie et aussi renforcer la stabilité du naira. En interdisant aux fonds de pension de les acquérir désormais, l'institution d'émission monétaire espère ainsi offrir plus de possibilités aux investisseurs étrangers, renforçant ainsi les réserves de change sur le court terme.

Gabon-digitalisation

Dans 15 ans, le retour sur investissement du projet de digitalisation du Gabon pourrait être évalué à 14 millions d'euros, soit plus de 9 milliards de francs, selon cabinet PricewaterhouseCoopers en charge. 

Le cabinet présentait récemment à Libreville les conclusions de ses études de faisabilité de ce projet.

L'ambition de Cab-Gabon, selon Alex Bernard Bongo Ondimba, directeur général de l'Agence nationale des infrastructures numériques et de fréquences (Aninf), est d'accroître la couverture géographique des réseaux haut débit, garantir la diminution des coûts des services de communication et assurer la sécurité numérique des Gabonais.



Source : https://www.mafrique.info/notes/Bulletin-quotidien...

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