Bulletin quotidien d'informations économiques africaines

Jeudi 31 Octobre 2019

Dakar - Voici le bulletin d'informations économiques africaines pour la journée du jeudi 31 octobre : 

Sénégal-Télécoms

L'opérateur téléphonique Free, par la voix de son directeur général Mamadou Mbengue, affirme avoir investi plus de 88 milliards de francs CFA pour la modernisation de son réseau au Sénégal.

’On a investi plus de 150 millions de dollars pour avoir un réseau de qualité, ce n’est pas un secret’’, a dit Mamadou Mbengue, mercredi à Tivaouane, au sortir d’un entretien avec le khalife général des tidjanes, Serigne Mbaye Sy Mansour.

Il était venu apporter la contribution de l’opérateur au Gamou de Tivaouane, une manifestation religieuse annuelle commémorant la naissance du Prophète.

Sénégal-Agriculture

Le directeur général de la Société nationale de commercialisation des oléagineux du Sénégal (SONACOS), Modou Diagne, a annoncé mercredi que des mesures sont prises pour une bonne campagne de commercialisation de l’arachide en vue de laquelle la société s’est fixée l’objectif de dépasser la barre des 85.000 tonnes achetées l’année dernière.

'’Des mesures sont déjà prises pour une bonne campagne de commercialisation, et le financement est déjà réglé et est disponible’’, a-t-il dit à la presse au terme d’une tournée de pise de contact et de sensibilisation des producteurs du centre du pays sur les dispositions prises pour la campagne de commercialisation à venir.

Côte d'Ivoire-AfriqueOuest-bourses

La première Conférence sur le marché des capitaux de l'Afrique de l'Ouest s'est tenue, lundi et mardi derniers à Abidjan, avec la participation de plusieurs opérateurs boursiers et financiers marocains.

La délégation marocaine à cette conférence est composée du DG de la Bourse de Casablanca et Président de l'Association des bourses africaines, Karim Hajji, des responsables de l’Autorité marocaine du marché des capitaux outre des représentants de sociétés des bourses et de sociétés de gestion d’actifs marocaines.

Placée sous le thème "Positionner les marchés des capitaux de l'Afrique de l'Ouest pour assurer une croissance économique réelle et durable grâce à l'intégration et à une réglementation rationnelle", cette conférence est organisée par l'Association des autorités des marchés financiers d'Afrique de l'Ouest (AMFAO) avec l'appui de la Commission de la CEDEAO.

Côte d'Ivoire-finances-banques

La 4ème édition du Forum La Finance S’Engage bénéficie de l’appui stratégique de la société ivoirienne des banques (SIB) qui, pour la 3e année consécutive soutient la confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire (CGECI) et le cabinet ESPartners en tant que sponsor Platinum de ce forum dont le lancement officiel a eu lieu jeudi dernier à Abidjan.

Ce sponsoring s’inscrit dans le cadre du double engagement de la filiale du groupe Attijariwafa bank à Abidjan en matière d’éducation et auprès des entrepreneurs ivoiriens, véritables locomotives du développement du pays. 

Elle réaffirme sa disponibilité à rester aux côtés de la CGECI en sa qualité de 4e financeur de l’économie ivoirienne, en accompagnant un cycle d’activités permettant aux petites et moyennes entreprises (PME) d’être mieux armées afin d’obtenir les financements nécessaires à leur croissance.

Dans le cadre de ce dispositif, l’entreprise bancaire animera plusieurs sessions de formations dont bénéficieront plus de 100 PME à Abidjan et à l’intérieur du pays et partagera l’expérience de son partenariat avec la société financière internationale (SFI) du groupe de la Banque mondiale, au cours d’un atelier ouvert à 300 PME.

Côte d'Ivoire-Ghana-Cacao

Les industriels du chocolat, réunis les 23 et 24 octobre à Berlin, sous l'égide de la Fondation mondiale pour le cacao, ont accepté de payer 400 dollars US de plus la tonne à la Côte d'Ivoire et au Ghana, qui produisent ensemble 62% du cacao mondial.

Ce Différentiel du revenu décent de 400 dollars vise à améliorer le revenu des producteurs, rapportent des médias ivoiriens, précisant qu'il intervient deux semaines après le plaidoyer des organes de régulation des deux pays en vue prendre une "ferme décision sur la poursuite ou l’arrêt de tous les programmes de durabilité et de certification" des chocolatiers.

Un mécanisme de prix plancher basé sur le différentiel du revenu décent, d’ailleurs discuté par les chocolatiers et les organes de régulation, avait reçu l’adhésion de toutes les parties prenantes de la chaînes du cacao en tant que système parfait permettant de servir un revenu décent aux paysans. 

Kenya:

La Banque centrale du Kenya (CBK) a reproché à la structure de l'économie du pays de générer une croissance économique sans emplois et d’augmenter les revenus.

Le gouverneur de la CBK, Patrick Njoroge, a déclaré que les ménages n’avaient pas ressenti la croissance du produit intérieur brut (PIB).

Il a estimé que les dépenses accrues consacrées aux infrastructures n’étaient pas une source de richesse pour les Kenyans en activité.

Les commentaires de M. Njoroge interviennent à un moment où les entreprises kényanes ont assisté à une réduction de la rentabilité qui a entraîné des suppressions d'emplois, un gel des embauches et des salaires quasi stagnants dans la course pour protéger les marges bénéficiaires avec une croissance économique de 5,6% au deuxième trimestre 2019.

Le nombre d'emplois formels générés par l'économie est tombé à son niveau le plus bas depuis six ans en 2018, ce qui a aggravé le sort des jeunes qui ont quitté l'école au cours de l'année où l'administration du Jubilee (parti au pouvoir) a enregistré sa meilleure performance économique avec une croissance de 6,3%.

Les entreprises kényanes étaient parmi les plus gros investisseurs dans la région de l'Afrique de l'Est en 2018 en injectant 110 milliards de shillings (environ 1,1 milliard de dollars) dans les pays voisins, selon un nouveau rapport publié par Ernst & Young (EY).

Les entreprises kényanes ont investi de l'argent dans 55 projets dans la région d'Afrique de l'Est, ce qui a eu pour effet de créer 3 100 emplois, relève le rapport qui note une tendance à la hausse des investissements intra-africains.

"Le Kenya est un investisseur majeur dans la région voisine", souligne le rapport sur l'attractivité de l'Afrique qui suit les entrées d'investissements directs étrangers (IDE) sur le continent.

Le Kenya se distingue également parmi les principaux bénéficiaires d'IED en provenance d'Afrique. Selon le rapport, les investisseurs étrangers ont injecté 200 milliards de shillings (2 milliards de dollars) dans 64 projets qui, selon les estimations, ont créé 6 000 emplois en 2018.

Tanzanie-Café 

Les exportations tanzaniennes de café devraient atteindre 50.000 tonnes durant la saison 2019/2020, a annoncé le Conseil tanzanien du café (TCB) dans un communiqué, indiquant que ce volume marque un retrait de plus de 25 % par rapport aux 68.000 tonnes exportées un an plus tôt.

En plus des conditions climatiques défavorables, l'organisation précise que la contreperformance de cette saison sera surtout liée aux nombreuses difficultés de la filière, notamment la volatilité du marché qui décourage les producteurs et les mauvaises pratiques agricoles.

La Tanzanie ambitionne de récolter 100.000 tonnes de café dans les quatre prochaines années. Depuis l’an 2000, la filière fournit au moins 5 % des recettes d’exportation de marchandises du pays.

Gabon-ZLECAF

Le Gabon a été élu au poste de 2e vice-président du Conseil des ministres de la Zone de Libre-échange continentale africaine (ZLECAF) à l'issue de la première réunion du Conseil des ministres de cette entité économique, tenue la semaine dernière, à Addis-Abeba (Éthiopie).

Les travaux de cette rencontre ont été sanctionnés par la composition du bureau provisoire et les conclusions des débats sur l'examen du rapport du Comité des hauts fonctionnaires responsables du Commerce, suite au retrait du point 4 de l’ordre du jour portant sur la validation du règlement intérieur non examiné par les experts.

RDC:

Si la République démocratique du Congo a fait un pas dans le processus de l'inclusion financière, le challenge demeure quasi intact par rapport à la disparité dans l'implantation des institutions financières entre les villes et les zones rurales et par rapport à l'accès des personnes à faible revenus aux produits et services financiers. 

En ce qui concerne l'évolution du système financier pour la dernière décennie, entre 2010 et 2018, il y a lieu de relever une réduction du nombre des banques, de 20 à 16 opérationnelles et une contraction du nombre d’Institutions du système financier décentralisé de 26,6 %.

De même, la RDC accuse un faible niveau de bancarisation et, par conséquent, d’inclusion financière. Les taux se sont établis respectivement à 8,0 % et à 33,7 % à la clôture de 2018, selon la Banque centrale congolaise (BCC). En ne considérant que les clients actifs, la BCC estime à 15% le taux d'inclusion financière dans le pays. 

Le nombre de comptes bancaires est passé de 3 millions en 2009 à 27 millions en 2018. Par rapport au nombre de comptes actifs, le taux est passé de 4% en 2009 à 19% en 2014 et à 27% en 2018. Le nombre d’agences bancaires est passé de 128 en 2009 à 452 agences en 2019, soit une agence pour 100 000 habitants. 

Ghana-Mines

Ibaera Capital a proposé de racheter les actions dans Azumah Resources, compagnie active sur le projet aurifère Wa, au Ghana. Le groupe a envoyé aux dirigeants de la société une nouvelle offre de 0,033 dollar/action, qui constitue une amélioration par rapport à la proposition initiale de 0,028 dollar/action.

Les dirigeants d'Azumah ont recommandé aux actionnaires d’accepter la nouvelle offre, qui expire le 3 décembre prochain, car elle représente une prime de 136 % par rapport au cours de l’action de la compagnie avant l’annonce.

« Cette offre améliorée est une bonne affaire pour les actionnaires étant donné la prime importante sur le prix de l’action de la compagnie », a indiqué le président Michael Atkins.

Nigeria-Pétrole

La société publique nigériane du pétrole NNPC et la société russe Lukoil ont signé un important protocole d’accord de coopération qui aboutira à l’approfondissement de leurs relations commerciales.

Le document a été paraphé par le patron de la NNPC, Mele Kyari et Vagit Alekperov, président de Lukoil, en marge du sommet Afrique-Russie.

Selon les termes de l’accord, les deux parties exploreront des périmètres en offshore, produiront en coopération et investiront ensemble dans le commerce des produits pétroliers.

Nigeria-Télécoms

Le vice-président exécutif de la Commission des communications du Nigeria (NCC), Umar Danbatta, a annoncé le lancement de la phase d’expérimentation de la 5G par les opérateurs télécoms. S’exprimant en marge du Mobile and Disruptive Technology (MoDITECH) Forum 2019 tenu à Lagos, il a noté que l’opération durera trois mois. 

"Aujourd'hui, le Nigeria a lancé un essai sur la 5G, la dernière technologie en matière de fourniture de services à large bande et d'autres services tels que l'Internet des objets (IoT), l'intelligence artificielle (IA). Le Nigeria espère rejoindre d'autres pays qui sont pressés de déployer la technologie 5G en raison de son immense potentiel pour la communication numérique », a affirmé Umar Danbatta. 



Source : https://www.mafrique.info/notes/Bulletin-quotidien...

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