Bulletin quotidien d'informations économiques africaines

Mercredi 9 Octobre 2019

Dakar - Voici le bulletin d'informations économiques africaines pour la journée du mercredi 9 octobre : 

Sénégal-Economie

Les petites et moyennes entreprises (PME), sont obligées de répondre aux impératifs de compétitivité dans un contexte d'ouverture des marchés, particulièrement de la Zone de libre-échange africaine (ZLECAF), a souligné mardi à Dakar, Aminata Assome Diatta, ministre en charge du Commerce et des PME.

"Cette nouvelle donne implique une orientation de nos politiques publiques vers le soutien et le développement du secteur privé", a-t- elle indiqué lors du lancement d'un nouveau mécanisme de financement dénommé Fonds à frais partagé (FFP), à l’initiative de l’Agence de développement des Petites et Moyennes entreprises (ADPME) et de la Banque mondiale.

Côte d'Ivoire-fisc

Les exonérations fiscales se sont chiffrées à 341,5 milliards FCFA (environ 520 millions USD) en 2018 en Côte d'Ivoire contre 329,2 milliards FCFA en 2016 et 359,9 milliards FCFA en 2017, soit, en moyenne, un peu plus de 10% des recettes totales et 1,4% du Produit intérieur brut (PIB) sur ces années.

Ces chiffres ont été rendus publics par le directeur général des impôts Ouattara Sié Abou qui s'exprimait lors d'un séminaire régional de partage d'expériences de l'Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) en matière d'évaluation des dépenses fiscales.

Cet atelier régional qui durera quatre jours vise à rationaliser les dépenses fiscales au sein de l'Union et à contribuer à l'amélioration de l'intégration sous-régionale à travers le renforcement des mécanismes de coordination entre les États membres.

Côte d'ivoire-poste

Le ministre ivoirien de l'Economie numérique et de la Poste, Mamadou Sanogo a annoncé mardi dans une déclaration transmise à APA que la poste de Côte d'Ivoire fera une «profonde mutation » au bénéfice des populations.

« La Poste de Côte d'Ivoire va faire une profonde mutation pour répondre aux nombreux défis dans l'intérêt des populations et des usagers. Cela est d'autant plus vital que les clients accordent une attention toute particulière à la qualité du service qui se résume dans le triptyque Rapidité-fiabilité-sécurité», a indiqué M. Sanogo dans cette adresse faite à la faveur de la Journée mondiale de la poste (JMP) prévue mercredi. 

Cette année, la célébration de la JMP se veut spéciale pour l'Union postale universelle ( UPU) dans la mesure où l'organisation fête à cette occasion ses 145 ans d'existence. Selon M. Sanogo, la Côte d'Ivoire qui abritera en août 2020 le 27è congrès de l'UPU, ne fait que gravir les échelons au plan international dans le secteur postal.

Gabon-emprunt

Le Gabon a récolté 126.341.350.000 FCFA (plus de 192 millions d'euros) sur le marché de la Communauté économique et monétaire de l'Afrique centrale (CEMAC), rapporte la presse locale, notant qu’il s’agit d’une véritable leçon de démonstration de crédibilité que vient de réaliser l’Etat gabonais à travers son premier emprunt obligataire sur la place financière unifiée de la CEMAC.

Et d’expliquer que l’opération a été fortement plébiscitée par les investisseurs qui ont permis à l’Etat gabonais de collecter plus de 192 millions d’euros au lieu des 152 millions d’euros initialement sollicités.

Burkina-coton

Le coton contribue à plus de 4% au Produit intérieur brut (PIB) national et plus de 10% au PIB agricole du Burkina Faso, a indiqué lundi le ministre du Commerce, Harouna Kaboré.

Au Burkina Faso, le coton reste le premier produit agricole d'exportation et fait vivre directement plus de quatre millions de personnes, contribuant ainsi fortement à la réduction de la pauvreté et à une croissance inclusive, a expliqué M. Kaboré, qui s'exprimait à l'occasion de la première Journée mondiale du coton (JMC).

Le ministre a rappelé que la commémoration de la JMC est une opportunité pour tous les acteurs et partenaires de la filière cotonnière de marquer un arrêt pour une réflexion féconde, une recherche de solutions pertinentes et durables susceptibles d’impulser un véritable essor de la valorisation du coton et de ses coproduits.

Kenya-banques

La Kenya Commercial Bank (KCB) envisage de réduire ses créances douteuses dont l'encours dans son bilan a augmenté, suite à l'acquisition de National Bank of Kenya. 

«Vous verrez plus d'actions, plus de demandes d'explication à l'endroit de nos clients qui ne remboursent pas leurs emprunts», a fait savoir Joshua Oigara, le directeur général de KCB, en marge d'une rencontre avec la presse.

Au moment de son acquisition suite à des difficultés, National Bank of Kenya avait présenté un tableau financier dévoilant un encours de créances douteuses représentant 49% du montant total de ses prêts à divers acteurs économiques. Dans ce contexte, KCB a vu la part des créances douteuses, dans son portefeuille de prêts, passer de 6% à 12%. 

Djibouti-Internet-4G

Le Gouvernement Djiboutien va mettre en place de nouveaux tarifs du réseau 4G avec «une réduction drastique des tarifs des services des télécommunications et internet» et ce dans le cadre de la démocratisation des moyens des télécommunications dans le pays. 

Un projet de Décret portant sur les nouveaux tarifs du réseau 4G a été adopté mardi en Conseil des ministres visant «une amélioration des offres des services internet et téléphonie en proposant des nouveaux tarifs du réseau 4G», rapporte l'agence de presse djiboutienne ADI. Ces réductions des tarifs vont concerner «tant les particuliers que les entreprises auxquelles sont présentées des offres spéciales», précise ADI. 

Ce projet a «pour objectif d’une part à améliorer la qualité de services pour les usagers et d’autre part de lutter contre la fracture numérique et maximiser l’accès au réseau à toute la population djiboutienne afin de tirer profit de tous les avantages des TIC», est-il indiqué.

RDC-agriculture

Le président de la République démocratique du Congo, Felix Tshesekedi, a inauguré mardi un laboratoire agricole à Kalambo, dans la province de Sud-Kivu. La particularité de ce laboratoire est sa capacité de faire la cartographie digitale des sols du Congo, selon le directeur régional de l'Institut international de l’agriculture tropicale (IITA) de Kalambo, Teranya Sanginga. Ce laboratoire, le deuxième plus important en Afrique subsaharienne après celui du Nigeria, fera également le diagnostic pour lutter contre la mosaïque. Il permettra également de diagnostiquer le cacao et le manioc dans des conditions modernes.

Rwanda-Energie 

Le Global Innovaton Lab for Climate Finance s'apprête à mettre en œuvre au Rwanda un projet destiné à accompagner le pays dans son processus d’accélération du déploiement des systèmes solaires domestiques. 

Dans un communiqué publié lundi, l’institution a annoncé qu’elle conduira un projet visant à fournir des installations solaires à 175.000 ménages en renforçant les capacités financières des développeurs à travers des prêts négociables.

Le Rwanda ambitionne en effet d’électrifier annuellement 300.000 ménages, grâce aux solutions solaires hors-réseau, afin d’atteindre l’accès universel à l’électricité, d’ici à 2024. Les solutions solaires off-grid devront constituer 48 % des nouvelles connexions, d’ici là, selon les prévisions. +++++

Ghana-Financement

CardinalStone Capital Advisers (CCA) recevra un financement en fonds propres de 10 millions de dollars de la Société financière internationale (SFI) pour son fonds destiné à soutenir la croissance des entreprises de son périmètre d'intervention. 

La firme de private equity qui opère principalement au Ghana et au Nigeria, utilisera cette ressource pour accompagner des petites et moyennes entreprises (PME) de ces deux pays dans une étape supérieure de leur développement.

Au Nigeria, les PME représentent 96 % des entreprises et 85 % au Ghana. Les secteurs d’activité ciblés seront principalement des biens de consommation, l’agroalimentaire, les services financiers et les services de santé.

Nigeria-Budget

Le président nigérian Muhammadu Buhari a présenté mardi au parlement un budget record pour 2020 de 33,8 millions de dollars, en hausse de près de 10% par rapport au budget 2019.

Ce budget a été calculé sur la base d'une production de 2,18 millions de barils de pétrole par jour (contre 1,86 million aujourd'hui), à 57 dollars le baril, d’une croissance économique réelle du PIB de 2,93% et d'un taux d'inflation de 10,81%.



Source : https://www.mafrique.info/notes/Bulletin-quotidien...

MAP