Bulletin quotidien d'informations économiques africaines

Mercredi 26 Juin 2019

Dakar - Voici le bulletin d'informations économiques africaines pour la journée du mercredi 26 juin:

Mali-FMI-coopération

Le gouvernement du Mali et le Fonds monétaire international (FMI) ont conclu mardi un accord préliminaire sur un nouveau programme économique et financier soutenu par la Facilité élargie de crédit (FEC) à la suite d'une mission du FMI qui a séjourné au Mali du 12 au 25 juin.

"La mission du FMI et les autorités maliennes sont parvenues à un accord préliminaire sur un nouveau programme économique et financier du Mali soutenu par la FEC du FMI, pour un montant d’environ 200 millions de dollars, sous réserve de l’approbation par la Direction et le Conseil d’administration du FMI. L’examen du dossier par le Conseil d’Administration du FMI est prévu pour fin août 2019 ", a déclaré le Chef de la mission du FMI Mme Boriana Yontchevay, lors de la conférence de presse présidée par le ministre délégué auprès du Premier ministre, ministre de l’Economie et des Finances, Chargé du Budget, Mme Barry Aoua Sylla.

UEMOA-IDE

La zone de l'Union économique et monétaire ouest-africaine (UMEOA) a enregistré 3,08 milliards de dollars en 2018, contre 2,787 milliards FCFA en 2017, soit une progression de 10%, selon le dernier rapport de la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (CNUCED) sur les investissements dans le monde.

Le Niger a enregistré la plus forte progression dans la région en accueillant 460 millions USD en 2018, en progression de 36% sur un an, selon le rapport, relayé par des médias ouest-africains. Le Burkina arrive en seconde position.

Le Sénégal avec 629 millions de dollars (+7,2%), la Guinée Bissau avec 17 millions (+6,2%) et le Bénin (208 millions, +4%) sont les autres pays de la zone à avoir vu le flux d'IDE s’accroître d’une année à l’autre.

A l’inverse, des pays comme la Côte d’Ivoire et le Mali ont accusé un repli des investissements étrangers. Locomotive de la région, la Côte d’Ivoire a accueilli 913 millions de dollars en 2018 contre 973 millions un an plus tôt, soit un recul de 6,2%. De même, le Mali a vu le flux d’IDE s’affaisser plus gravement passant de 562 millions en 2017 à 366 millions en 2018, soit une chute de 35%.

Côte d'Ivoire-aviation

La bonne dynamique entamée au niveau du transport aérien en Côte d’Ivoire au cours du 1er trimestre 2019 s’est également poursuivie en avril. En effet, le nombre de passagers commerciaux transportés par voie aérienne s’est accru de 4,3% à 164 728 en avril, selon les chiffres officiels consultés par Sika Finance. Un chiffre qui fait passer le trafic global à 632 664 passagers pour les 4 premiers mois de l’année.

Cette embellie est impulsée par une croissance de 4,7% des passagers au départ et une hausse de 3,8% des passagers à l’arrivée d’Abidjan.

Si le réseau national exploité par Air Côte d’Ivoire a charrié 7,7% des passagers en avril, ce sont les liaisons vers l’Europe qui ont dopées le trafic à l’aéroport d’Abidjan avec un bond de 12,7% du nombre de passagers.

Globalement sur les quatre premiers mois de 2019, le trafic aérien s’est consolidé avec une hausse de 7,5% des passagers commerciaux, malgré un fléchissement des passagers en transit (-1,5%). Fait marquant, le fret aérien a explosé sur la période avec une progression de 27,6% à 9 312 tonnes. 

de vente de la part des autorités kényanes sans préciser les détails de la transaction.

Cette opération, si elle était conclue, représenterait pour la Tanzanie, la plus forte exportation de maïs jamais réalisée par le pays. Auparavant, le précédent record était un volume de 500.000 tonnes expédié durant la campagne 2013/2014, d’après les données du Département américain de l’agriculture (USDA).

Du côté du Kenya, il s’agirait de l’une des plus grosses commandes depuis 2017, année où le pays a importé 1,4 million de tonnes de maïs au plus fort de la sécheresse. 

La Tanzanie possède la plus grande superficie consacrée au maïs en Afrique de l’Est avec 4,5 millions d’hectares. La culture de la céréale est l’apanage de 4 millions de producteurs tandis que la récolte tourne en moyenne autour de 4,5 millions de tonnes par an, selon l’USDA.

Gabon-IDE

Le stock des investissements directs étrangers (IDE) du Gabon est actuellement estimé à 9,5 milliards de dollars américains, a fait savoir le ministre de la Promotion des investissements et des Partenariats publics-privés, Jean-Fidèle Otandault. 

Pour le ministre, ce volume est trop faible comparé à celui des pays d'Afrique de l’ouest qui en totalisent 4 à 5 fois, appelant ses collaborateurs à parcourir le monde pour faire venir des investisseurs dans tous les domaines.

"La croissance n’est pas au rendez-vous dans notre pays. Le chef de l’État et le Premier ministre attendent de nous l’augmentation des PPP. Je refuse l’échec. D’autres pays l’ont fait et réussi. Nous aussi nous pouvons réussir", a déclaré le ministre, relayé par la presse locale, lors d’une récente séance de travail avec ses collaborateurs. 

Burkina-PaysBas-coopération

Le Premier ministre burkinabè, Christophe Dabiré, s’est entretenu, mardi à Ouagadougou, avec la ministre néerlandaise de la Coopération internationale et du Commerce extérieur, Sigrid Kaag.

Les deux pays sont en train d’identifier les lignes programmatiques des actions en vue de réaliser et d’achever conjointement les Objectifs de développement durable (ODD) des Nations unies, a-t-elle déclaré à l’issue de cette entrevue.

"Il s’agit également d’offrir nos compétences en matière de gestion de l’eau et dans le domaine universitaire, mais aussi de renforcer les compétences de l’Etat burkinabè", a-t-elle ajouté.

Burkina-France-accords

Le gouvernement burkinabè et l’Agence française de développement (AFD) et la Coopération Suisse ont signé deux conventions de financement de près de 31 milliards francs CFA destinés à booster les investissements dans les secteurs de l’eau, de l’agriculture et de la culture. La première, d’un montant de plus de 24 milliards francs CFA, est un accord de prêt et de don que l’AFD a accordé au Burkina Faso pour améliorer l’accès universel à l’eau potable et à l’assainissement.

La deuxième convention concerne un accord de financement que la Suisse apporte au Burkina Faso à hauteur de 6,9 milliards francs CFA en faveur des secteurs de l’agriculture et de la culture pour une durée de quatre ans.

Ghana-pétrole

Le vice-ministre ghanéen de l'Energie, Mohammed Amin Adam, a annoncé que le gouvernement travaille avec la société publique du gaz naturel (GNGC) à introduire le gaz naturel comprimé (GNC) comme complément aux divers produits pétroliers consommés dans le pays.

Une initiative motivée par l’accessibilité du GNC qui est l’une des énergies les moins chères du monde, à la production comme à la consommation. Cela favorisera la création d’un marché concurrentiel pour la consommation d’énergie dans le pays, a-t-il expliqué.

Si le processus se déroule normalement, le Ghana deviendrait le troisième pays du golfe de Guinée à passer, à moyen terme, à cette énergie innovante. Actuellement, le Cameroun et la Côte d’Ivoire se penchent sérieusement sur l’introduction de cette énergie, notamment pour les transports en commun, afin de réduire leurs émissions de CO2.

Nigeria-Télécoms

Pour l’année financière close le 31 mars 2019, le Nigeria a porté la croissance de la branche africaine du groupe télécoms indien Bharti Airtel, rapporte un document officiel publié par ce dernier. 

Sur un revenu de 3 milliards de dollars US, le Nigeria a pesé pour 35,9% avec 1 milliard de dollars US, soit une croissance de 11%, comparativement au revenu de 989 millions de dollars US enregistré par Airtel Nigeria en 2018. 

MAP