Bulletin quotidien d'informations économiques africaines

Mercredi 29 Mai 2019

Dakar - Voici le bulletin d'informations économiques africaines pour la journée du mercredi 29 mai:

Mali-coton

Au Mali, la filière coton est en bonne voie pour atteindre en 2019/2020, une récolte de 800.000 tonnes d'or blanc, soit un volume record qui marque une hausse de 22% par rapport à la campagne précédente.

D'après le ministère de l’Agriculture qui a fait cette annonce, cette prouesse devrait être réalisée grâce aux conditions favorables comme les bonnes pluies, la hausse des superficies emblavées et du prix garanti aux producteurs, indiquent des médias locaux.

Au Mali, la culture du coton s’effectue sur plus de 650.000 hectares et est l’apanage de près de 162.000 producteurs.

La saison cotonnière se divise en une phase de production allant de mai/juin à septembre/octobre et une phase de récolte et de commercialisation qui court d’octobre/novembre à la fin mars.

Côte d'Ivoire-électricité

Le Gouvernement ivoirien à travers le Programme national d'électrification rurale (PRONER), entend électrifier 1838 localités de plus de 500 habitants chacune d’ici fin 2020 et l’ensemble des localités de la Côte d’Ivoire à l’horizon 2025, a annoncé, lundi, le ministre du Pétrole, de l'énergie et des énergies renouvelables, Abdourahmane Cissé.

Le ministre Cissé qui s’exprimait au cours d’une cérémonie de mise sous tension des localités de Dadié-Kouassikro, Bocabo et Koguinan dans la sous-préfecture de Dimbokro (Centre), a souligné que « l’objectif est de passer d’un taux de couverture national d’électricité de 58% en 2018 à 80% en 2020, contre seulement 33% en 2011». 

Selon lui, l’électrification de ces trois villages de Dimbokro « va améliorer le quotidien de plus de 2400 de nos concitoyens en leur offrant la possibilité d’accéder aux commodités de la vie moderne et surtout de créer des activités génératrices de revenus ».

Côte d'Ivoire-Afrique-entreprises

L’AFRICA CEO NETWORK, le premier réseau de chefs d’entreprises influents en Afrique créé par l’AFRICA CEO FORUM s’implante en Côte d’Ivoire, apprend-on d’un communiqué de presse.

Cette plateforme sera représentée par Laureen Kouassi-Olsson, Directrice d’Investissement, responsable du Secteur Financier & responsable du Bureau d’Abidjan d’Amethis Finance et Sébastien Kadio-Morokro, DG de Pétro Ivoire.

Depuis 2012, le forum a mis en relation plus de 5000 chefs d’entreprises, investisseurs et décideurs politiques de haut niveau à travers le continent et le monde entier. Cette année, il va plus loin en lançant la première communauté de chefs d’entreprises influents sur le continent.

Le réseau a pour vocation de renforcer le networking entre décideurs influents en Afrique à travers une plateforme digitale et des événements de networking régionaux réguliers. 

Ghana-Bourse

La capitalisation boursière des sociétés financières cotées sur le Ghana Stock Exchange s'est élevée à 13,7 milliards de cedis (2,6 milliards de dollars) à avril 2019, selon des statistiques officielles publiées par la Banque centrale au Ghana.

Cela représente, depuis le début de l'année, une baisse de 6,2% lorsqu'on compare cela aux 14,3 milliards de cedis de valorisation boursière, que représentait cet indice à la fin du mois de janvier 2019. 

Ghana-Banque

La banque ghanéenne GCB Bank (ex-Ghana Commercial Bank) a annoncé son intention de s’implanter dans d’autres pays d’Afrique de l’Ouest.

"Nous examinons une expansion en Afrique de l’Ouest. Nous avons des projets d'implantation dans différents pays de cette sous-région", a indiqué le directeur général de la banque, Ray Anselm Sowah, lors d’un point de presse tenu au siège de la Bourse d’Accra.

"Nous allons commencer par les pays anglophones, avant d'entrer dans les pays francophones", a-t-il ajouté, indiquant que le premier projet d’implantation dans un pays d’Afrique de l’Ouest anglophone sera annoncé avant la fin de l’année en cours.

Nigeria-Financement

La firme nigériane MVXchange a obtenu un financement de démarrage de 100.000 USD auprès de OUI Capital, un capital-risqueur américain qui cible des entreprises technologiques axées sur l’Afrique et à fort potentiel de croissance. 

La start-up MVXchange, spécialisée dans la logistique maritime et dont l’activité consiste à affréter des navires pour des entreprises, utilisera ces financements pour faire évoluer sa plateforme technologique et renforcer sa base clientèle. 

Burkina-FMI

Les options pour combler le gap dans la mobilisation des recettes intérieures et améliorer l’efficacité des dépenses publiques au Burkina Faso ont été examinées lors d’une rencontre, mardi à Ouagadougou, entre le chef du gouvernement, Christophe Dabiré, et une délégation du Fonds monétaire international (FMI).

"Notre démarche consiste à identifier les leviers devant permettre d’accroître les dépenses d’investissement. Dans certains pays, il faut élargir l’assiette fiscale en supprimant par exemple des exemptions qui n’ont plus lieu d’être, tandis que pour d’autres, il faut améliorer l’efficacité de la dépense publique", a déclaré le chef de la délégation du FMI, Dominique Desruelles, par ailleurs directeur-adjoint du département Afrique. De son côté, le ministre burkinabè de l’Economie, des Finances et du Développement, Lassané Kaboré, a souligné que le Burkina Faso et le FMI sont d’accord pour estimer le taux de croissance à 6% en 2019 contre les projections de 6,20% antérieurement annoncées.

"Le fonds a noté que nous avons pu mobiliser les 430 milliards F CFA, mais qu’il y a des actions à mener pour combler le gap de 26 milliards FCFA", a-t-il ajouté. 

Burkina-FAO

L’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) a lancé, mardi à Ouagadougou, le projet "Renforcer la résilience des populations pastorales et agropastorales transfrontalières dans les zones prioritaires du Sahel".

Ce projet, financé à hauteur de 9 millions d’euros par l’Union européenne (UE) et 2,5 millions d’euros de la part du Burkina Faso, couvre la période d’octobre 2018 à mars 2021.

Il ambitionne, notamment, d’améliorer les moyens d’existence des ménages pastoraux et agropastoraux afin de les adapter aux changements climatiques.

Burkina-croissance

Selon le rapport de performance, l’économie burkinabè a su évoluer favorablement avec une croissance de 6,6% en 2018, comparativement à 2017 où cette croissance était de l’ordre de 6,3%.

Concernant l’amélioration du cadre de vie, de l’accès à l’eau, à l’assainissement et aux services énergétiques de qualité, le document fait état du renforcement de la gestion, par les communes, des déchets solides, ajoutant que 23,14% d’entre elles se sont dotées d’un système fonctionnel de gestion des déchets.

Ainsi, le taux national d’accès à l’eau potable, qui était de 73,4% en 2017, a été porté à 74% en 2018. A propos des infrastructures routières, le rapport rappelle qu’il s’agit, notamment du revêtement de 65 km sur la route Dédougou-Tougan, longue de 91 km et de l’exécution à hauteur de 67,2%, des travaux de la route Kongoussi-Djibo, longue de 96 km. 

MAP