Bulletin quotidien d'informations économiques africaines

Lundi 27 Mai 2019

Dakar - Voici le bulletin d'informations économiques africaines pour la journée du lundi 27 mai :

Sénégal-Exportations

Les exportations du Sénégal vers les pays de l'Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) ont connu une hausse de 16,2% au terme du mois de mars 2019 comparées au mois précédent, selon une note de la Direction de la prévision et des études économiques (DPEE).

Ces exportations sont estimées à 37,10 milliards de FCFA contre 31,90 milliards de FCFA au mois de février 2019, soit une augmentation 5,2 milliards de FCFA. Selon la DPEE, « elles ont représenté 18,2% de la valeur totale des exportations de marchandises au titre du mois de mars 2019 contre 18,6% un mois auparavant ».

Sénégal-Mines

Les exportations de zircon du Sénégal au terme du mois de mars 2019 ont enregistré une augmentation de 1,356 milliards de FCFA (environ 2,305 millions de dollars) comparées à la même période de l’année 2018, a-t-on indiqué samedi auprès de l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD).

Ces exportations sont passées de 2,539 milliards de FCFA en mars 2018 à 3,895 milliards de FCFA un an plus tard, soit une progression de 53,4% en valeur relative.

Kenya-Immobilier

Le taux de croissance des prix de l'immobilier au Kenya est tombé à 2,78% au premier trimestre de l'année, atteignant son niveau le plus bas en cinq ans, en raison de la contraction des flux de crédit, tant du côté de l'offre que du côté de la demande.

Le dernier indice des prix des logements publié par l'Association des banquiers kényans (Kenya Bankers Association) montre que les prix pour le trimestre terminé le mois de mars ont affiché une croissance négative par rapport à une augmentation de 2% au trimestre comparable de l'année dernière.

C'est la troisième fois que l'indice fait état d'un ralentissement de la croissance des prix de l'immobilier, le dernier exemple ayant été enregistré au cours du dernier trimestre de 2013 et du troisième trimestre de 2014. L'indice a chuté de 2,57 et 1,55% respectivement.

"La baisse des prix au cours du premier trimestre de 2019, tout en indiquant le maintien d'une tendance générale observée depuis le deuxième trimestre de 2018, est considérée comme une tentative et pourrait indiquer un marché déprimé si elle se maintenait", a déclaré le directeur de la recherche chez KBA, Jared Osoro.

Côte d'Ivoire-coton

Le gouvernement ivoirien a entériné, mercredi, le prix d'achat aux producteurs de coton graine de premier choix au titre de la campagne 2019-2020, fixé à 300 FCFA/kg contre 265 FCFA/kg durant la précédente campagne, a annoncé le ministre de la Communication et des Médias, Sidi Tiémoko Touré, Porte-parole du gouvernement, à l’issue du Conseil des ministres présidé par le Chef de l’Etat, Alassane Ouattara.

Le ministre Sidi Tiémoko Touré a précisé que « les 300 FCFA /kg incluent une subvention de 44 FCFA/ kg consentie par le gouvernement et le chef de l’Etat afin d’accompagner les différents parents paysans dans leurs efforts au quotidien ».

Ces 44F/ kg, a-t-il expliqué, représentent « la somme de 22 milliards FCFA » d’accompagnement accordé aux parents producteurs.

Côte d'Ivoire-marchés publics

La commande publique de l’Etat ivoirien pour l’année 2019 est évaluée à 2 138,6 milliards FCFA, a annoncé vendredi à Abidjan, le Directeur général du Trésor et de la comptabilité publique, Jacques Konan Assahoré.

Selon M. Asshoré qui s’exprimait à l’ouverture d’un atelier organisé par le Cadre permanent de concertation (CPC) sur le thème «information et sensibilisation des banques sur le contenu de la Convention-cadre", cette commande publique représente 30% du budget 2019 de l’Etat ivoirien.

«La commande publique s’entend comme l’ensemble des contrats passés avec une entité publique (Etat, collectivité territoriale, EPN) en vue de satisfaire ses besoins en biens et services. Elle représente 30% du budget 2019, soit 2 138,6 milliards FCFA», a-t-il expliqué.

Conscientes du rôle déterminant de l’investissement public dans le développement économique et social, et soucieuses de la promotion de l’entrepreneuriat et du développement des PME/PMI, l’Administration financière publique et l'Association professionnelle des banques et établissements financiers de Côte d'Ivoire (APBEF-CI), regroupées au sein du Cadre permanent de concertation (CPC), ont signé le 11 mars 2015, une Convention-cadre de financement de la commande publique.

Bénin-BAD-coopération

Le bureau de la Banque africaine de développement (BAD) organise, dès ce lundi à Cotonou, la Revue combinée à mi-parcours du Document de stratégie pays (Dsp) pour la période 2017-2021 et la Revue de la performance du portefeuille pays, indique l'institution financière panafricaine.

Cette revue permettra d'évaluer les progrès accomplis à mi-parcours dans la mise en œuvre de la stratégie de la Banque au Bénin pour la période ciblée, d’analyser la performance du portefeuille des projets financés par la banque au profit du pays, ainsi que les progrès accomplis en matière d’exécution du Plan d’amélioration de la performance du portefeuille.

La rencontre de cinq jours permettra également de tirer les leçons et enseignements de la mise en œuvre à mi-parcours de la stratégie de la Banque au Bénin pour la période 2017-2019 et d’analyser la pertinence de la stratégie de la Banque pour la période restante 2020-2021.

Les résultats de la revue seront validés lors de l’atelier de restitution qui sera présidé vendredi par le ministre d’Etat béninois chargé du Plan et du Développement, M. Abdoulaye Bio Tchané.

Burkina-mines

Le Premier ministre burkinabè, Christophe Dabiré, a lancé, vendredi, les travaux de construction de la mine d’or de Bomboré, dans la région du Plateau central, annonçant que l’entrée en production et la coulée du 1er lingot sont attendues avant fin 2020.

Pour une durée d’exploitation minimum de 12 ans, la réserve minérale est évaluée à 31 tonnes d’or brut minimum. Selon le ministre burkinabè des Mines et des Carrières, Oumarou Idani, le permis d’exploitation de la mine couvre une superficie de 25 km2 et elle se fera en carrière à ciel ouvert. Il a, en outre, fait savoir que l’entreprise va payer au titre des recettes fiscales 144 milliards F CFA à l’Etat. Il est également attendu une contribution pour le fonds minier de développement local de 7 milliards de FCFA.

Niger-infrastructures

Le gouvernement du Niger a adopté, vendredi, une série de projets d’accord de financement de plus de 114 milliards de F CFA destinés à des projets routiers, au programme Kandadji et au projet filets sociaux.

Il s’agit d’un prêt de 43,6 millions d’euros, soit plus de 28 milliards de F CFA, signé en avril dernier à Niamey, entre le Niger et l’Association internationale de développement (AID) pour le financement partiel du projet de mobilité rurale et de connectivité.

Le 2è accord de prêt d’un montant de 14 milliards de francs CFA, signé en avril dernier à Washington, entre le Niger et la Banque ouest africaine de développement (BOAD) sera consacré au financement partiel du projet d’aménagement et de bitumage de la voirie urbaine de Tillabéry.

Quant au 3è protocole d’un montant 57,9 millions de Droits de tirage spéciaux (DTS), signé en février dernier à Niamey, entre le Niger et l’AID, il servira au financement de la 2è phase du projet de protection sociale adaptative (Filets sociaux) au Niger.

Niger-budget

Le ministre nigérien des Finances, Mamadou Diop, a présenté, vendredi, en Conseil des ministres la note d’orientation économique et financière du projet de budget 2020.

Il s’agit d’une analyse de l’évolution récente de la situation économique et financière sur la période 2016-2018, des perspectives macroéconomiques 2019 et des résultats des projections 2020-2022. Le projet de budget s’articule autour de l’évolution récente de la situation économique et financière, des perspectives macroéconomiques 2019, des projections macroéconomiques 2020-2022 et des orientations de politique économique et budgétaire.

En 2018, le budget de l’Etat s’élevait à 2050, 76 milliards de F CFA contre 1971,97 milliards en 2017, soit une hausse de 78,79 milliards en valeur absolue, correspondant à 4,00% en valeur relative.

Rwanda-Mobile money

La Fédération rwandaise du secteur privé (PSF) et MTN Rwanda ont conclu un protocole d'accord visant à promouvoir l’usage des services du mobile money.

Ce partenariat vise, entre autres, à faciliter les transactions via les services du mobile money en vue de promouvoir l’accès des populations aux services financiers de base et accroitre le taux de bancarisation, rapporte lundi la presse locale, citant un communiqué de la PSF.

L’offre de services du marché du mobile money au Rwanda comprend entre autres le cash in, cash out, paiement marchand, paiement de factures, transfert d’argent, paiement de salaire, et assurance.

MAP