Bulletin quotidien d'informations économiques africaines

Vendredi 10 Mai 2019

Dakar - Voici le bulletin d'informations économiques africaines pour la journée du vendredi 10 mai : 

Sénégal-Economie-Entreprises

Le nombre d'entreprises et associations nouvellement immatriculées au Sénégal au numéro d’identification nationale des entreprises et associations (NINEA) s’est établi à 9459, au terme du mois de février 2019, a-t-on indiqué jeudi auprès de l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD).

Par rapport au mois de janvier 2019, où il s’établissait à 4648 le nombre d’entreprises et associations nouvellement immatriculées connait une forte progression de 103,50%.

Sénégal-Entreprise-Finances

Total Sénégal et YUP, filiale de la Société générale, ont procédé jeudi à la signature d’un partenariat portant sur des services transactionnels et financiers sur l’ensemble du réseau de la filiale sénégalaise de l’entreprise spécialisée dans le pétrole et le gaz.

"Nous avons lancé ce projet de mobile money dans le but de mieux répondre aux besoins de nos clients", a déclaré le président directeur général de Total Sénégal, Hamady Sy, faisant état d’un "dispositif d’inclusion financière" devant permettre aux particuliers d’avoir accès à "quelque 150 points de vente’’ de la société pétrolière.

Gabon-banques-crédits

Les crédits octroyés aux administrations publiques gabonaises se sont confortés de 6,4% à 491,2 milliards de FCFA à la fin du quatrième trimestre 2018, représentant 29% de l'ensemble des crédits bruts distribués, d’après les chiffres compilées par la Commission bancaire de l'Afrique centrale (COBAC).

Les crédits consentis aux entreprises publiques qui ont représenté 1,7% du total des crédits bruts, ont régressé de 50,4% à 14 milliards de FCFA à la fin de l’année 2018 contre 28,2 milliards un an auparavant, souligne la même source.

Côte d'Ivoire-audiovisuel-fisc 

Le gouvernement ivoirien a décidé, mercredi, de l'exonération des droits de douanes et de taxes sur la valeur ajoutée (TVA), des appareils nécessaires à la réception de la Télévision numérique terrestre (TNT).

« Le processus de migration en cours vers la TNT et l’extension définitif du système en vigueur de diffusion analogique fixé au 17 juin 2020 par l’Union internationale des télécommunications(UIT) invitent les ménages, l’obligation d’acquérir les équipements adaptés à la réception du signal en remplacement des analogiques actuels », a expliqué au terme du Conseil des ministres hebdomadaire, le ministre de la communication et des médias, Sidi Touré, également porte-parole du gouvernement.

Ainsi, « en vue de faciliter aux ménages l’acquisition d’équipements adaptés à la réception du signal de la Télévision Numérique Terrestre à des prix abordables, le Conseil a décidé de l’exonération des droits de douanes et de la TVA sur les décodeurs et les antennes nécessaires à la réception du signal de la TNT diffusée à partir de la Côte d’Ivoire ».

Côte d'Ivoire-cajou

La Coopérative avec conseil d’administration du vivrier et du cajou (COOP-CA-VICA), a initié depuis jeudi, la mise en œuvre de l’opération T&T pour l’enlèvement des stocks de noix de cajou en souffrance dans la région du Béré (Mankono, Centre-Nord), classée en 2018, première zone productrice en Côte d’Ivoire avec 140.000 tonnes, soit 38% de la production nationale.

L’opération T&T est une convention tripartite signée entre le Groupe vietnamien T&T, le Groupement d'intérêt économique (GIE) des exportateurs de noix de cajou et le gouvernement ivoirien à travers le Conseil du coton et de l'anacarde qui vise l’achat de 200 000 tonnes de noix de cajou d’origine ivoirienne sur les trois prochains mois au prix planché bord champ de 375 FCFA le kilogramme. 

Ce projet vient donc juguler la crise de la mévente et de la chute du prix bord champ constatée dans la filière anacarde de Côte d’Ivoire depuis l’ouverture de la campagne de commercialisation 2019. 

Ghana-Pétrole

La valeur des contrats divers accordés par le producteur britannique Tullow Oil à des firmes ghanéennes depuis le début de la production de pétrole en 2010 s'est élevée à 10,6 milliards de dollars, a fait savoir le directeur général de Tullow, Kweku Awotwi.

Ce montant couvre les contrats attribués à des entreprises locales et à des coentreprises dans lesquelles des entreprises locales sont partenaires, a précisé M.Awotwi.

Au Ghana, Tullow compte 64 % de nationaux et 36 % d'expatriés et 63 % des nationaux composent l'équipe dirigeante. 

"Nous avons appris à utiliser la limitation du taux d’intérêt comme une nouvelle norme malgré le défi associé de la tarification du risque. Je suis heureux que nous ayons retrouvé notre croissance organique après deux ans de croissance déprimée", a déclaré Mwangi.

La loi sur le plafonnement des taux d’intérêt a contraint les banques kényanes à recourir aux titres publics pour accroître leur patrimoine, ce qui a entraîné une baisse importante du portefeuille de prêts et une contraction du crédit au secteur privé.

Par exemple, l’année dernière, les avoirs en titres d’Etat d’Equity Bank ont augmenté de 26%, passant de 128 milliards de shillings en 2017 à 161 milliards de shillings à la fin de 2018, alors que son portefeuille de prêts n’a augmenté que de 6%, passant de 27,1,1 milliards à 297,2 milliards de shillings.

Equity Bank a attribué la croissance de son portefeuille de prêts à la perturbation numérique, 93% du total des prêts étant acheminés via une plate-forme mobile.

Ouganda-Economie

L'économie ougandaise devrait croître de 6 à 7 % en moyenne au cours des cinq prochaines années, grâce notamment à la relance des investissements dans les infrastructures, indiqué le Fonds Monétaire International (FMI) dans son dernier rapport sur la situation économique dans le pays est-africain. 

"La multiplication des projets d’infrastructures pour profiter des ressources pétrolières du pays dont la production est prévue pour démarrer d’ici 2022 s’est révélée l’un des principaux moteurs de la croissance économique", explique le FMI dans son rapport publié jeudi à Kampala. 

Ces prévisions confirment l’embellie qu’enregistre l’économie ougandaise ces dernières années, note le Fonds monétaire qui précise que la croissance du pays s’était établie à 5% avant de grimper à 6,2% en 2018. 

D’autre part, le FMI relève que la stratégie d’endettement du gouvernement ougandais pour financer ces projets d’infrastructure pourrait à terme peser sur les finances publiques. 

Burkina-mines

Le Premier ministre burkinabè, Christophe Dabiré, va procéder ce vendredi, dans la province du Ganzourgou (région du Plateau Central), à la pose de la première pierre pour la construction de la mine d'or de Sanbrado d'une capacité de production annuelle estimée à environ 7,3 tonnes.

Cette mine, qui porte à quatorze les mines industrielles dont dispose le Burkina Faso, dont treize d'or, sera exploitée par la Société minière Sanbrado, une filiale du groupe minier australien "West African Resources".

Le Burkina Faso a produit au total plus de 52 tonnes d'or en 2018, contre 45,6 tonnes en 2017, soit une progression de 15,4%, tandis que la production du zinc a atteint 165 100 tonnes en 2018, avec une progression de 0,5% par rapport à l'année 2017.

En 2018, le secteur minier au Burkina Faso a représenté près de 11% du PIB et 71 % des recettes d'exportation du pays, soit 1 308 milliards de F CFA.

Burkina-agriculture

L’Agence nationale burkinabè de valorisation des résultats de la recherche et des innovations (ANVAR) a présenté, jeudi à Ouagadougou, le livret de recettes à base de grains de maïs.

Intitulé "Produits et mets à base de maïs", ce livret présente des recettes faites à base de six variétés. Cet ouvrage a été réalisé dans le cadre de la 1ère phase du projet de valorisation de variétés de maïs à haut rendement dans l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA).

Il a été financé à hauteur de 1 150 000 000 F CFA par la Commission de l’UEMOA.

MAP