Bulletin quotidien d'informations économiques africaines

Mercredi 6 Mars 2019

Dakar - Voici le bulletin d'informations économiques africaines pour la journée du mercredi 6 mars : 

Sénégal-Economie

La croissance au Sénégal hors agriculture et sylviculture est de 6,3% en 2018, indique la direction de la prévision et des études économiques (DPEE) dans sa Note de Conjoncture du quatrième trimestre 2018.

'’Au quatrième trimestre 2018, l’évolution de l’activité économique interne hors agriculture et sylviculture, mesurée par celle de l’Indice Général d’Activité (IGA), fait ressortir un raffermissement de 9,8%, en variation trimestrielle. Sur une base annuelle, des croissances respectives de 8,3% et 6,3% sont notées au quatrième trimestre 2018 et en cumul sur l’année 2018’’, souligne la DPEE dans ce document paru en février. 

Afrique-UEMOA-Banques

Les taux d'intérêt débiteurs appliqués par les banques de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) à leur clientèle ont enregistré une hausse de 0,34 point de pourcentage au terme du mois de janvier 2019 comparé au mois précédent, a-t-on indiqué mardi auprès de la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO).

Les données de l'enquête sur les conditions de banque de la BCEAO laissent apparaître que hors charges et taxes, le taux moyen calculé à l'échelle de l'UEMOA est passé de 6,76% en décembre 2018 à 7,10% en janvier 2019.

Ghana-Banques

La Banque du Ghana (BoG) a annoncé qu'elle compte injecter au mois de mars plus de 800 millions de dollars afin de stabiliser la monnaie locale, le cedi, par rapport aux principales devises internationales, notamment le dollar. 

Cette injection permettra d'augmenter les réserves internationales nettes à environ 4 milliards de dollars, un seuil suffisant pour donner confiance au système et stabiliser la monnaie locale, a estimé la BoG.

Depuis janvier, les données de la banque centrale montrent que le cedi a perdu environ 3,6% de sa valeur par rapport au dollar américain.

Ghana-pétrole

L'Autorité des zones franches du Ghana (GFZA) a créé un département du pétrole et du gaz conformément au règlement de 2013 sur le pétrole qui oblige les acteurs du secteur pétrolier en amont à utiliser les services de sociétés et de particuliers ghanéens.

M. Michael Okyere Baafi, directeur général de GFZA, a indiqué que le département du pétrole et du gaz serait chargé de promouvoir la participation des entreprises des secteurs locaux et étrangers au régime des zones franches.

Guinée-BM-coopération

Le gouvernement guinéen a obtenu 20 millions de dollars auprès de la Banque mondiale (BM) en faveur de l'emploi des jeunes, a indiqué Mouctar Diallo, ministre guinéen de la jeunesse.

« Le Projet Booster les Compétences pour l'Employabilité des Jeunes (BOCEJ), par rapport auquel le Gouvernement s'est engagé auprès de la Banque Mondiale sur un accord inédit dans notre pays en faveur des jeunes, à hauteur de 20 millions de dollars, a permis de structurer les efforts sur notre politique d’emploi des jeunes auprès des structures de formation », a-t-il indiqué au cours d'une conférence de presse qu'il a animé sur le bilan des 8 dernières années de son département.

Pour Mouctar Diallo, ce fonds a permis, à ce jour, d’appuyer 15 institutions d’enseignement publiques et privées pour un coût global de 5 700 000 dollars pour permettre une remontée en excellence.

Ouganda-Or

La Banque centrale de l'Ouganda a annoncé que l’or a ravi au café le rang de principale source de devises étrangères de l’Ouganda en 2018. 

Selon les données de la banque, les exportations d’or ont augmenté en glissement annuel de 23% à 514 millions de dollars.

Les expéditions d’or du premier exportateur africain de café ont commencé à augmenter fortement en 2015 après la mise en service d’une grande raffinerie, l’African Gold Refinery (AGR).

Traditionnellement, le premier produit d’exportation de l'Ouganda a été le café. En 2018, les recettes du café se sont élevées à 436 millions de dollars, soit 21% de moins que l'année précédente.

Gabon-EEAU-coopération

Le Gabon et l'Etat des Emirats arabes unis (EEAU) viennent de signer, à Abou Dhabi, une série d'accords économiques et diplomatiques pour renforcer la coopération entre les deux pays.

Les accords visent à éviter la double imposition, prévenir l’évasion fiscale en matière d’impôt sur le revenu et promouvoir et protéger de manière réciproque les investissements entre les deux Etats.

Au volet diplomatique, les mémorandums d’entente signés par le ministre gabonais des Affaires étrangères, Abdu Razzaq Guy Kambongo et son homologue émirati SA Cheikh Abdallah Ben Zayed Al Nahyane, portent sur les consultations politiques et la création d’un comité conjoint de coopération entre les deux gouvernements.

MAP