Bulletin quotidien d'informations économiques africaines du 17/12/2019

Mardi 17 Décembre 2019

Dakar - Voici le bulletin d'informations économiques africaines pour la journée du mardi 17 décembre :
Bulletin quotidien d'informations économiques africaines du 17/12/2019
Afrique-Finances

L'Agence UMOA-Titres a mobilisé "plus de 3.420 milliards" de francs CFA pour les Etats de la zone UEMOA (Union économique et monétaire Ouest-africaine) en 2019 (1 euro équivaut à 656 FCFA), un exercice qui lui a permis de s’illustrer "sur son cœur de métier qui reste la levée de fonds mais aussi sur une expertise plus pointue qu’est la gestion active de la dette", a indiqué son directeur général, Adrien Diouf.

En 2019, "l’Agence UMOA-Titres a mobilisé pour les Etats de la zone UEMOA, plus de 3 420 milliards FCFA dont 1 645 en Bons Assimilables du Trésor et 1 775 en Obligations Assimilables du Trésor atteignant ainsi un nouveau record en termes de montant mobilisé sur une année", a-t-il indiqué dans un entretien accordé au Financial Afrik.

Mali-BM-financement

Le Premier ministre malien Boubou Cissé a procédé lundi à Bamako, à la signature d'une convention d'accord de financement exceptionnel d’un montant de 250 millions de dollars avec la Banque Mondiale (BM) représentée par sa directrice des opérations Soukeïna Kane.

Cet appui budgétaire vient soutenir la politique de développement du Mali dans les secteurs prioritaires, selon la Primature malienne.

Il vise à appuyer une croissance accrue et soutenue dans les domaines de l’énergie, des services décentralisés, de l’agriculture et des investissements sociaux de base.

Côte d'Ivoire-BAD-FAD

Les donateurs du Fonds africain de développement (FAD) ont convenu, jeudi, d'engager 7,6 milliards de dollars pour accélérer la croissance des pays les plus pauvres d'Afrique et aider des millions de personnes à sortir de la pauvreté.

Cette quinzième reconstitution du FAD (FAD-15), en hausse de 32 % par rapport au cycle précédent, témoigne avec force de la confiance accordée au Fonds, qui est le guichet concessionnel du Groupe de la Banque africaine de développement (BAD).

Le Fonds comprend 32 Etats contributeurs et 37 pays bénéficiaires, dont ceux connaissant des taux de croissance plus élevés, ceux s’orientant vers de nouveaux marchés émergents, et les États fragiles ayant besoin d’un soutien spécial pour la prestation de services de base. Les ressources du Fonds sont reconstituées tous les trois ans, rappelle un communiqué de la BAD.

Le FAD-15 appuiera les pays les plus vulnérables d’Afrique en s’attaquant aux causes profondes de leur fragilité, en renforçant leur résilience et en intégrant les questions intersectorielles. Parmi ces dernières figurent l’égalité de sexes, le changement climatique, la gouvernance, le développement du secteur privé et la création d’emplois décents.

Côte d'Ivoire-Afrique-Forum

La 8ème édition du rendez-vous international du secteur privé africain "AFRICA CEO FORUM" se tiendra les 9 et 10 mars prochains à Abidjan, en présence de 1.800 chefs d’entreprises attendus.

Les quelque 1.800 patrons participants plancheront sur le rôle sociétal des grandes entreprises afin de booster le capitalisme en Afrique tout en concourant au bien de tous, selon un communiqué des organisateurs.

Plusieurs questions seront traitées à ce rendez-vous, à savoir la lutte contre la croissance des inégalités, les combats environnementaux, la création d’emplois, l’intégration des jeunes générations, les enjeux de compétitivité, le rôle des entreprises et leurs leaders face aux mutations actuelles.

Kenya-Economie Le conseil d'administration de la Banque africaine de développement (BAD) a approuvé récemment un financement de 345 millions d'euros (39,2 milliards de shillings) pour la construction de routes au Kenya.

Les fonds qui soutiendront également des projets en Tanzanie devraient bénéficier à plus de trois millions de personnes dans les deux pays.

Le financement ira au développement de la phase I des routes Mombasa-Lunga Lunga-Horohoro et Tanga-Pangani-Bagamoyo.

Le financement prend la forme de prêts de la Banque africaine de développement et du Fonds africain de développement et représente 78,5% du coût total du projet de 399,7 millions d'euros (45,4 milliards de shillings).

RDCongo-énergie-BAD

En République Démocratique du Congo (RDC), le gouvernement a décidé de revoir à la baisse la capacité de la centrale hydroélectrique d’Inga III pour l’agrandir ensuite dans le temps. L’infrastructure aura initialement une puissance de 4800 MW qui sera portée à 7500 MW, puis à 11000 MW éventuellement.

En 2013, la Banque africaine de développement (BAD) avait financé la réalisation d’une étude de faisabilité pour la construction d’un barrage de 4800 MW sur le site. Cependant, suite à plusieurs développements, le gouvernement du président Joseph Kabila, a demandé, il y a un an, à un consortium sino-espagnol de soumettre une offre conjointe pour la construction du barrage. La capacité projetée de cette centrale était alors de 11050 MW pour un coût estimé à 14 milliards $. 

Avec cette nouvelle option, le président congolais Félix Tshisekedi estime que le projet avancerait plus rapidement en procédant par phases, étant donné l’urgence des besoins en énergie du pays et de la région. Cette nouvelle version du projet a déjà obtenu l’appui financier de la BAD.

La première centrale de 4800 MW, a obtenu un financement par le truchement de la BAD, pour commencer la construction à partir du premier trimestre de 2020. La signature de l’accord de financement sera faite avant la fin de l’année selon les prévisions des deux parties. 



Source : https://www.maafrique.com/Bulletin-quotidien-d-inf...

MAP