Bulletin économique du Maghreb
Il s'agit d'un projet de migration vers une nouvelle plateforme de cotation engagé en vue d'adopter une technologie de pointe pour accompagner le développement du marché, se conformer aux standards internationaux et répondre aux besoins des investisseurs, a précisé la Bourse de Tunis.
Et de préciser qu'"Optiq" est une grande transformation technologique qui change radicalement la performance et la rapidité du traitement des ordres et des échanges. Elle est développée sur la base d'une technologie de haute disponibilité et de tolérance aux pannes. Grâce à ses modules intégrés, la plupart des processus des opérations du marché seront hautement automatisés et minutieusement supervisés".
La nouvelle plateforme permet également de traiter une panoplie de produits financiers (les actions, les obligations, les produits dérivés, les ETF…), lesquels seront mis en place au fur et à mesure des évolutions réglementaires du marché.
En effet, outre les modifications réglementaires dérivant de cette évolution technologique, des règles fonctionnelles et organisationnelles ont été adoptées afin d'améliorer la liquidité ainsi que le niveau de transparence et d'équité du marché.
Les nouveautés concernent, selon le communiqué de la bourse, plusieurs points concernant les phases et horaires de cotation, l'ouverture aléatoire du marché (Random Uncrossing), les ordres de Bourse, les seuils de fluctuation autorisés et la gestion des réservations, la répartition des titres de capital par groupe de cotation, la suspension de la cotation "Market Circuit Breakers" et l'instauration d'un mécanisme de suspension de la cotation afin d'éviter les mouvements de panique en cas de forte baisse, ainsi que les transactions de blocs, le marché alternatif et les conditions d'exercice des activités d'animation de marché.
-. L'activité commerciale au port de Sousse (banlieue de Tunis) a enregistré au cours du premier semestre 2021, une croissance de 13% du trafic total des marchandises, par rapport à l'année 2020, selon les données publiées, mercredi, par l'Office de la marine marchande et des ports (OMMP).
L'activité des exportations ont connu une hausse de 21%, en raison de l'augmentation des exportations de sable de 19% (plus de 43 mille tonnes), de sel de 173% (33 mille tonnes) et de gravier (81%).
Par contre, les exportations des marchandises par les cargos ont enregistré une baisse de 44% (-33 mille tonnes).
Durant la même période, les importations ont également, connu une croissance de 7%, principalement, due à la hausse de l'importation de céréales d'environ 68% (plus 46 mille tonnes), de l'huile végétale d'environ 62% (dépassant 10 mille tonnes) et de conteneurs de 5% (plus de 8 mille tonnes).
Les importations de fer par le port commercial de Sousse, d'environ 11% (-20 mille tonnes) et le reste des marchandises importées ont gardé leurs niveaux normaux.
Le mouvement des navires de commerce a enregistré, au cours du premier semestre 2021, une augmentation de 12%, par rapport à la même période l'année dernière.
S'agissant du e trafic de cargo, les importations ont connu, au cours de cette période, une évolution de 14% par rapport à la même période de l'année écoulée contre une régression des exportations de 9% en raison de l'arrêt de réception de conteneurs, en avril 2021, pour deux semaines causé par l'encombrement du quai.
Alger, Les prix des logements collectifs en Algérie se maintiennent mieux, comparés à ceux des logements individuels, a indiqué la Caisse nationale du logement (CNL), dans un bilan sur les prix de l'immobilier au niveau des principales villes algériennes.
Si les prix des logements collectifs ont perdu près de 6 % depuis 2017 ceux des logements individuels ont enregistré une chute de 27%.
"Cette baisse plus ou moins importante pour les maisons individuelles est due, entre autres, à l’hétérogénéité de ce type de biens", explique la CNL.
En revanche, les prix des logements sur le marché restent au-dessus du pouvoir d’achat des ménages, selon les estimations de la CNL.
"Pour apprécier l’abordabilité du logement en Algérie, on considère un salaire moyen de 41.000 DA pour un salarié unique. Le nombre d’années nécessaires pour l’acquisition d’un logement est de 15 ans pour le collectif et de 39 ans pour l’individuel", estime l’organisme public.
Le "taux d’effort" requis pour louer un appartement est de 64% tandis que celui requis pour louer une maison individuelle se situe à 89 % pour un salaire moyen net de 41.000 DA. "En dépit de cette baisse, les loyers restent toutefois chers pour le citoyen algérien", fait observer la CNL.
La Caisse explique cette tendance baissière par l’impact causé par la chute des prix des hydrocarbures et la crise liée à la Covid-19 " qui ont plongé tous les secteurs dans une stagnation limitant toutes les transactions".
-. Nouakchott, Le ministre mauritanien de l'Emploi et de la Formation professionnelle, M. Taleb Ould Sid'Ahmed, a appelé à la mise en valeur des compétences nationales et à rechercher des opportunités de formation professionnelle qui sont ouvertes aux jeunes sur l’ensemble du territoire national.
Le ministre, qui supervisait mardi dernier le lancement de la campagne du ministère visant à encourager les jeunes à s’orienter vers la formation professionnelle, appelé la jeunesse à s’orienter massivement vers les structures de formation dans les différentes wilayas du pays pour acquérir les compétences professionnelles leur permettant un accès facile au marché de l’emploi.
Le chômage aujourd’hui, a-t-il fait remarquer, est le résultat d’un manque de qualification et surtout de la paresse et de l’oisiveté qui gangrènent une partie de la jeunesse, soulignant qu'il convient de se départir de ces pratiques qui sont contraires aux objectifs de développement.
Le ministre a souligné l'importance des professions et des métiers, notant que le pays compte de nombreux secteurs importants qui peuvent constituer un levier économique de développement permettant de résorber le chômage et de créer des milliers d'emplois.
Des opportunités d'emploi existent pour les jeunes dans plusieurs secteurs, dont le plus important est celui des travaux publics.
Il a fait observer que le déficit en main d’œuvre qualifiée dans de nombreuses disciplines et métiers sur le marché du travail induit un retard dans la réalisation des projets nationaux et fait persister le phénomène du chômage.
Actuellement le secteur du bâtiment (maçonnerie, électricité, plomberie, peinture, carrelage, hôtellerie, restauration, pêche artisanale, agriculture…) offre d’énormes possibilités d’insertion professionnelle à condition toutefois que les prétendants acquièrent les compétences nécessaires et dont le préalable est le passage par les structures de formation spécialisées.
Il a lancé un appel aux employeurs et aux jeunes en faveur de la formation et de l’apprentissage, de manière à se passer des compétences étrangères et de créer une nouvelle génération de jeunes productifs en phase avec l’ère du temps.
A cet effet, a-t-il dit, il importe de créer un modèle participatif dès l’ouverture de l’année scolaire avec les syndicats, les entreprises et tous les acteurs pour intensifier les actions de formation, de formation continue, de perfectionnement et d’apprentissage pour engager une nouvelle dynamique productrice de compétences et répondre aux besoins de toutes les professions et tous les métiers sur le marché national de l’emploi.
Et de préciser qu'"Optiq" est une grande transformation technologique qui change radicalement la performance et la rapidité du traitement des ordres et des échanges. Elle est développée sur la base d'une technologie de haute disponibilité et de tolérance aux pannes. Grâce à ses modules intégrés, la plupart des processus des opérations du marché seront hautement automatisés et minutieusement supervisés".
La nouvelle plateforme permet également de traiter une panoplie de produits financiers (les actions, les obligations, les produits dérivés, les ETF…), lesquels seront mis en place au fur et à mesure des évolutions réglementaires du marché.
En effet, outre les modifications réglementaires dérivant de cette évolution technologique, des règles fonctionnelles et organisationnelles ont été adoptées afin d'améliorer la liquidité ainsi que le niveau de transparence et d'équité du marché.
Les nouveautés concernent, selon le communiqué de la bourse, plusieurs points concernant les phases et horaires de cotation, l'ouverture aléatoire du marché (Random Uncrossing), les ordres de Bourse, les seuils de fluctuation autorisés et la gestion des réservations, la répartition des titres de capital par groupe de cotation, la suspension de la cotation "Market Circuit Breakers" et l'instauration d'un mécanisme de suspension de la cotation afin d'éviter les mouvements de panique en cas de forte baisse, ainsi que les transactions de blocs, le marché alternatif et les conditions d'exercice des activités d'animation de marché.
-. L'activité commerciale au port de Sousse (banlieue de Tunis) a enregistré au cours du premier semestre 2021, une croissance de 13% du trafic total des marchandises, par rapport à l'année 2020, selon les données publiées, mercredi, par l'Office de la marine marchande et des ports (OMMP).
L'activité des exportations ont connu une hausse de 21%, en raison de l'augmentation des exportations de sable de 19% (plus de 43 mille tonnes), de sel de 173% (33 mille tonnes) et de gravier (81%).
Par contre, les exportations des marchandises par les cargos ont enregistré une baisse de 44% (-33 mille tonnes).
Durant la même période, les importations ont également, connu une croissance de 7%, principalement, due à la hausse de l'importation de céréales d'environ 68% (plus 46 mille tonnes), de l'huile végétale d'environ 62% (dépassant 10 mille tonnes) et de conteneurs de 5% (plus de 8 mille tonnes).
Les importations de fer par le port commercial de Sousse, d'environ 11% (-20 mille tonnes) et le reste des marchandises importées ont gardé leurs niveaux normaux.
Le mouvement des navires de commerce a enregistré, au cours du premier semestre 2021, une augmentation de 12%, par rapport à la même période l'année dernière.
S'agissant du e trafic de cargo, les importations ont connu, au cours de cette période, une évolution de 14% par rapport à la même période de l'année écoulée contre une régression des exportations de 9% en raison de l'arrêt de réception de conteneurs, en avril 2021, pour deux semaines causé par l'encombrement du quai.
Alger, Les prix des logements collectifs en Algérie se maintiennent mieux, comparés à ceux des logements individuels, a indiqué la Caisse nationale du logement (CNL), dans un bilan sur les prix de l'immobilier au niveau des principales villes algériennes.
Si les prix des logements collectifs ont perdu près de 6 % depuis 2017 ceux des logements individuels ont enregistré une chute de 27%.
"Cette baisse plus ou moins importante pour les maisons individuelles est due, entre autres, à l’hétérogénéité de ce type de biens", explique la CNL.
En revanche, les prix des logements sur le marché restent au-dessus du pouvoir d’achat des ménages, selon les estimations de la CNL.
"Pour apprécier l’abordabilité du logement en Algérie, on considère un salaire moyen de 41.000 DA pour un salarié unique. Le nombre d’années nécessaires pour l’acquisition d’un logement est de 15 ans pour le collectif et de 39 ans pour l’individuel", estime l’organisme public.
Le "taux d’effort" requis pour louer un appartement est de 64% tandis que celui requis pour louer une maison individuelle se situe à 89 % pour un salaire moyen net de 41.000 DA. "En dépit de cette baisse, les loyers restent toutefois chers pour le citoyen algérien", fait observer la CNL.
La Caisse explique cette tendance baissière par l’impact causé par la chute des prix des hydrocarbures et la crise liée à la Covid-19 " qui ont plongé tous les secteurs dans une stagnation limitant toutes les transactions".
-. Nouakchott, Le ministre mauritanien de l'Emploi et de la Formation professionnelle, M. Taleb Ould Sid'Ahmed, a appelé à la mise en valeur des compétences nationales et à rechercher des opportunités de formation professionnelle qui sont ouvertes aux jeunes sur l’ensemble du territoire national.
Le ministre, qui supervisait mardi dernier le lancement de la campagne du ministère visant à encourager les jeunes à s’orienter vers la formation professionnelle, appelé la jeunesse à s’orienter massivement vers les structures de formation dans les différentes wilayas du pays pour acquérir les compétences professionnelles leur permettant un accès facile au marché de l’emploi.
Le chômage aujourd’hui, a-t-il fait remarquer, est le résultat d’un manque de qualification et surtout de la paresse et de l’oisiveté qui gangrènent une partie de la jeunesse, soulignant qu'il convient de se départir de ces pratiques qui sont contraires aux objectifs de développement.
Le ministre a souligné l'importance des professions et des métiers, notant que le pays compte de nombreux secteurs importants qui peuvent constituer un levier économique de développement permettant de résorber le chômage et de créer des milliers d'emplois.
Des opportunités d'emploi existent pour les jeunes dans plusieurs secteurs, dont le plus important est celui des travaux publics.
Il a fait observer que le déficit en main d’œuvre qualifiée dans de nombreuses disciplines et métiers sur le marché du travail induit un retard dans la réalisation des projets nationaux et fait persister le phénomène du chômage.
Actuellement le secteur du bâtiment (maçonnerie, électricité, plomberie, peinture, carrelage, hôtellerie, restauration, pêche artisanale, agriculture…) offre d’énormes possibilités d’insertion professionnelle à condition toutefois que les prétendants acquièrent les compétences nécessaires et dont le préalable est le passage par les structures de formation spécialisées.
Il a lancé un appel aux employeurs et aux jeunes en faveur de la formation et de l’apprentissage, de manière à se passer des compétences étrangères et de créer une nouvelle génération de jeunes productifs en phase avec l’ère du temps.
A cet effet, a-t-il dit, il importe de créer un modèle participatif dès l’ouverture de l’année scolaire avec les syndicats, les entreprises et tous les acteurs pour intensifier les actions de formation, de formation continue, de perfectionnement et d’apprentissage pour engager une nouvelle dynamique productrice de compétences et répondre aux besoins de toutes les professions et tous les métiers sur le marché national de l’emploi.