Bulletin économique du Maghreb

Jeudi 27 Mai 2021

-. Nouakchott, Avec 485,25 millions d'euros injectés en Mauritanie en 2020, l’Union Européenne est le premier partenaire du pays, selon les participants à une conférence organisée à Nouakchott par l'Académie de la diplomatie mauritanienne.


S'exprimant lors de cette rencontre, le secrétaire général du ministère mauritanien des Affaires étrangères, de la Coopération et des mauritaniens de l’Extérieur, M. Ahmed Sidi Ould Ahmed Dié, a indiqué que l’organisation de cet événement se veut être le début d’une tradition annuelle au niveau de l’académie diplomatique, afin de consolider le partenariat exemplaire entre la Mauritanie et l’UE.

Il a par ailleurs estimé que les relations avec l’UE dépassent le cadre d’une coopération simple. Elles s’inscrivent dans une dynamique constructive dans de nombreux domaines, socioéconomiques notamment, a-t-il souligné avant de rappeler que l’Union Européenne est un partenaire principal, dans la marche du pays vers le développement.

De son côté, le chef de délégation de l’UE en Mauritanie, SEM. Giacomo Durazzo, a indiqué que la relation stratégique que son institution entretient avec la Mauritanie, va se poursuivre sous un autre format. En effet, un Programme Indicatif Multi-annuel a été mis en place pour une durée de 6 ans (2021 – 2027).

Le PIM sera déployé avec trois axes prioritaires. Il s’agit du renforcement du développement humain, de la transition vers l’économie verte et bleue, la gouvernance.

Le diplomate européen a annoncé que les négociations pour un nouvel accord de pêche Mauritanie-UE sont toujours en cours. 

-.Alger, Depuis plusieurs mois, le marché de l’immobilier en Algérie connaît une forte instabilité, selon des agents immobiliers, cités par les médias locaux. 

Le secteur continue à résister grâce à quelques transactions, essentiellement des locations, précisent les mêmes sources, qui notent que les transactions immobilières ont chuté de 15 à 30%.

Même chiffre applicable aux prix de ce type d’opérations de cession de propriété. "Un F3 dans la région est de la capitale a vu son prix baisser de 15 à 13 millions de dinars. Malgré cette baisse de prix, les ventes restent difficiles. L’impact de la crise économique est très palpable", soutiennent ces experts.

Ils soulignent que cette situation a moins affecté les régions du centre et de l’ouest de la capitale, qui restent "appréciées", notamment pour leur "proximité" des rues commerçantes et des moyens de transport.

"Ce qui a impacté aussi la conclusion des opérations de vente est l’augmentation des taxes sur les revenus des ventes. Elles sont passées de 15 à 25%. Les vendeurs immobiliers aujourd’hui vont vers la donation pour contourner cette hausse", relèvent-ils.

La crise économique, la planche à billets et la dévaluation constante du dinar expliquent la situation actuelle du marché. Cerise sur le gâteau : la crise sanitaire et sa série de blocages administratifs et financiers. 

MAP