Bulletin économique du Maghreb

Mardi 15 Décembre 2020

Tunis - En Tunisie, la quantité de l'huile d’olive exportée a dépassé les prévisions, en atteignant environ 376 mille tonnes durant la campagne 2019/2020, selon l’Observatoire National de l’Agriculture (ONAGRI) qui vient de publier les chiffres relatifs à l’évolution des principaux produits agricoles exportés par la Tunisie à fin novembre 2020.
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Les prix à l’exportation pour l’huile d’olive ont observé une baisse durant le mois de novembre. A fin novembre, le prix moyen était de 5,7 dinars/Kg. Pour le mois de novembre 2020, la valeur des exportations a enregistré un montant de 156 millions de dinars (1 euro= 3,2 dinars).

Pour les onze premiers mois de l’année en cours, la Tunisie a exporté une quantité d’huile d’olive pour une valeur totale de 2,125 milliards de dinars.

- La Banque Mondiale (BM) a appelé la Tunisie à accélérer la mise en œuvre des réformes convenues, depuis 2018, dans le cadre des engagements entre le gouvernement tunisien et la BM, afin de fournir le soutien financier au pays.

Il s'agit de réformes importantes dans le secteur financier, la numérisation des services, le renforcement du Partenariat Public/Privé (PPP) et la réforme des établissements publics, a souligné le Représentant résident de la BM en Tunisie, Tony Verheigen au cours d'une réunion tenue, lundi, avec la Commission des finances au parlement tunisien.

Il a mis l'accent sur la nécessité d'accélérer la promulgation des lois relatives à la réforme du secteur financier et de favoriser un cadre législatif afin d'apporter un soutien financier à la Tunisie.

Il a évoqué, dans ce cadre, le projet de loi relatif à l'inclusion financière et un projet de loi portant sur l'assurance contre les catastrophes naturelles.

Le responsable de la BM a souligné l'importance de développer les microcrédits et d'augmenter leurs plafonds, outre la digitalisation des services, notamment les services de paiement. *** -Alger.- A l’approche de la fin de l’année 2020, c’est un climat d’incertitude qui domine à propos de la situation financière de l’Algérie. Une ambiance entretenue par le manque de transparence, voire la rétention de l’information qui caractérise la communication du gouvernement algérien dans ce domaine depuis le début de l’année en cours.

Les institutions financières internationales et la plupart des économistes indépendants annoncent une poursuite de la chute des réserves de change et une probable crise financière dès 2022.

Mais, le gouvernement algérien, de son côté, vient de rendre publiques, dans le projet de Loi de finances pour 2021, des prévisions qui anticipent un redressement spectaculaire de la balance des paiements dès l’année prochaine et une stabilisation des réserves financières internationales au cours des prochaines années, selon la presse locale.

L’opacité entretenue depuis le début de l’année par le gouvernement algérien à propos des performances économiques n’empêche cependant pas l’information de circuler en dehors des circuits officiels nationaux.

C’est ainsi que le discours rassurant des autorités économiques algériennes est largement contredit notamment par les institutions financières internationales. En octobre dernier, le Fonds monétaire international annonçait une forte augmentation des déficits externes en 2020 et 2021.

Le FMI évoque notamment un déficit probable de la balance des paiements de l’ordre de 16 % du PIB (soit plus de 23 milliards de dollars) pour l’année 2021.

La Loi de finances 2021, approuvée il y a quelques jours par les deux chambres du Parlement algérien, affiche des déficits des comptes publics d’un niveau sans précédent dans l’histoire de l’Algérie.



Source : https://www.maafrique.com/Bulletin-economique-du-M...

MAP