Bulletin économique du Maghreb du 22/02/2018

Jeudi 22 Février 2018

Tunis - L'Office national de l’artisanat (ONA) organise, du 23 février au 4 mars 2018, en coopération avec la Société internationale des foires de Sousse, la 2ème foire régionale du tapis et des tissages traditionnels à Sousse.

Cette manifestation régionale vise à aider les producteurs du secteur du tissage traditionnel et des fibres végétaux (Artisanes à domicile, ateliers et établissements artisanaux) à commercialiser leurs produits au marché local.

Il s’agit en outre d’encourager les Tunisiens à acquérir les produits artisanaux ayant une valeur artisanale répondant aux normes techniques.

Cette manifestation, organisée depuis 2017 par l’ONA, a pour objectifs d’encourager les artisans et les entreprises du secteur à commercialiser leurs produits, de mettre en valeur la richesse du patrimoine du pays dans cette spécialité et d’enraciner la culture de la consommation du produit artisanal tunisien, tout en le rapprochant au citoyen. 

Selon un communiqué de l’ONAT, cette exposition comporte un espace commercial qui réunira des artisans et des institutions artisanales de différentes régions. Un espace gratuit sera mis à la disposition des jeunes promoteurs diplômés du supérieur et des centres de formation.

Un autre espace sera dédié aux écoles supérieurs des arts et métiers qui permettra de faire connaitre notamment les écoles de Kasserine et Kairouan. 

- La Banque tunisienne de solidarité (BTS) a octroyé au cours de l’année 2017, un total de 13165 crédits pour un montant global de 231 millions de dinars (euro= 2,95 dinars), ce qui constitue une première depuis la création de la Banque, il y a 20 ans.

Selon un communiqué de la BTS, les financements accordés ont bénéficié en premier lieu aux diplômés de l’enseignement supérieur avec 40% de l’enveloppe total d’investissement.

La BTS a fait état, également, d’une évolution annuelle moyenne de presque 6% dans le nombre de crédits qu’elle a accordés, durant les trois dernières années.

Par ailleurs, la Banque a fait savoir que son Produit Net Bancaire (PNB) est en progression continue, passant de 15,2 MD en 2012 à 32,8 MD en 2017. Quant à son encours de crédits, celui-ci a progressé de 678 MD en 2012 à plus d’un milliard de dinars en 2017. Ces indicateurs favorables ont permis d’obtenir un résultat net excédentaire durant les 4 dernières années.

Ces performances ont été atteintes, selon la BTS, grâce à une démarche basée sur la mise en place d’un "Global Banking" moderne, rapide et évolutif, ainsi que la diversification de ses produits de financement (crédit professionnel, crédit vert, crédit Agri-invest, crédit agri-saison, crédit Fonds de roulement de l’ONA…) et le renforcement de son partenariat avec les organismes publics, privés ainsi que la société civile en matière d’accompagnement et de coaching des jeunes entrepreneurs.

A cela s’ajoute le lancement d’un programme de Finance Islamique (Mourabha, Ijara) pour le financement de jeunes promoteurs.

-L’indice de la production industrielle en Tunisie a enregistré une baisse de 1%, durant l’année 2017, en raison d'une chute de la production dans les industries extractives, de 8,9%, alors que la hausse de la production dans les industries manufacturières a été très modeste, ne dépassant pas 0,4%, d'après les statistiques publiées, mardi, par l’Institut National des statistiques (INS). 

La régression de la production dans les industries extractives résulte de la baisse de la production du secteur de l’extraction des produits énergétiques de 11,5%. En revanche, la production a augmenté de 10,1%, dans le secteur de l’extraction de produits non énergétiques, suite à la hausse enregistrée dans la production du phosphate brut. 

La production manufacturière a enregistré une hausse de 0,4%, au cours de l’année 2017, principalement due, à l'accroissement de la production dans les industries mécanique et électrique de 3,3%, agroalimentaire de 1,4% (en raison de l’augmentation observée dans la production d’huile d’olive), du caoutchouc et du plastique de 4,7% et du textile, habillement et cuir de 0,4%.

En revanche, la production a enregistré une baisse dans le secteur de fabrication d’autres produits minéraux non métalliques (-5,5%), suite à la baisse observée dans la production du ciment, le raffinage de pétrole (-9,4%) et l’industrie chimique (-1,7%).

Alger -. La première édition du Salon "Maghreb Mobile Expo", dédié aux technologies mobiles, s'est ouverte mercredi au Palais de la Culture à Alger avec la participation d'une dizaine de pays et une cinquantaine d’exposants.

Placé sous le slogan "Tous connectés pour innover", ce salon ambitionne d'être le rendez-vous incontournable pour les entreprises, les chercheurs, les développeurs et les porteurs de projets dans les domaines des nouvelles technologies mobiles et de l’internet des objets. Il vise à créer une dynamique entre les différents acteurs du secteur et rapprocher tous les intervenants autour d'un espace B to B pour développer des partenariats.

Organisé en coordination avec le ministère de la Poste, des Télécommunications, des Technologies et du Numérique par l'Agence nationale de promotion et développement des parcs technologique (ANPT), ce salon réunit une dizaine de pays, dont la Tunisie, l'Espagne, la France, le Danemark, la Roumanie et la Chine, selon les organisateurs. Une cinquantaine d'exposants algériens et internationaux spécialisés dans les technologies mobiles, dont des opérateurs téléphoniques, fabricants de smartphones et tablettes, entreprises dédiées à l'Internet des objets et accessoires, Start up et développeurs, prennent également part à ce salon, de même que des banques et assurances.

En marge du salon, des conférences et ateliers axés sur les technologies mobiles, animés par des experts, modérateurs et chefs d'entreprises, se tiendront autour des thèmes du m-finance, m-marketing, m-Learning, m-cloud, m-collaboration, m-security, la transformation numérique et l'internet des objets, indique-t-on de même source.

-. Le Gouverneur de la Banque d'Algérie (BA), Mohamed Loukal, a indiqué, mercredi, que la Banque centrale n'a donné ne serait-ce un dollar au Fonds monétaire international (FMI) à partir des réserves de changes qui ont atteint 97,3 milliards de dollars US fin 2017. 

Répondant aux questions des députés lors du débat du rapport de la situation économique et monétaire au titre des années 2016 et 2017, M. Loukal a précisé qu'il n'y avait pas de "transfert" de fonds, mais un "engagement" de la part de l'Algérie de prêter au FMI un montant d'une valeur de 5 milliards de dollars, en cas de crise financière mondiale aigue, en tenant compte de la situation financière du pays, sachant qu'elle est membre de cette institution financière mondiale". 

M. Loukal a précisé que ce qui a été convenu est que " l'Algérie s'engage, à l'instar de 60 autres pays, à mettre à la disposition du FMI un montant de 5 MDS US dollars à remettre en partie ou intégralement, si le FMI en a besoin, en cas de conjoncture mondiale exceptionnelle, telle que la survenue d'une crise financière mondiale aigue». 

Ce prêt sera utilisé si les ressources financières du FMI sont insuffisantes pour couvrir ses besoins financiers, selon M. Loukal qui précise que «le fonds dispose de 659 MDS de dollars à titre de contribution des pays membres, alors que l'Algérie s'est engagée avec seulement 5 MDS de dollars».

-. Les nouvelles conditions exigées pour l'exercice des activités d'importation de matières premières, produits et marchandises destinés à la revente en l'état viennent d’être publiées au Journal officiel.
Ces conditions ont trait au statut des sociétés concernées par cette activité, aux infrastructures dont elles disposent, aux moyens de transport utilisés, au contrôle nécessaire des marchandises et aux documents administratifs préalablement exigés. Ainsi, les activités d'importation de matières premières, produits et marchandises destinés à la revente en l'état, ne sont exercées que par des sociétés commerciales de droit algérien soumises à l’obligation du contrôle du commissaire aux comptes.

Selon ce nouveau décret, les sociétés commerciales concernées sont tenues, dans le cadre de l'exercice de leurs activités, de disposer d'infrastructures de stockage et de distribution appropriées, aménagées en fonction de la nature, du volume et des nécessitées de stockage et de protection des marchandises, objet de leurs activités, et facilement contrôlables par les services habilités.

MAP