Bulletin économique du Maghreb du 19/12/2019

Jeudi 19 Décembre 2019

Tunis - Le président de l'Union Tunisienne de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat (UTICA), Samir Majoul a souligné l’impératif de libérer l’investissement, développer l’infrastructure, faciliter les procédures administratives et trouver des solutions aux projets bloqués pour encourager les investisseurs à s’implanter dans les régions intérieures.
Bulletin économique du Maghreb du 19/12/2019
M. Majoul qui s’exprimait lors d’une cérémonie organisée à Sidi Bouzid, à l’occasion de la célébration de l’anniversaire du déclenchement de la révolution tunisienne, le 17 décembre 2010, a appelé à mettre en place un programme pour les entreprises en difficulté et proposé aux banques tunisiennes de mettre en œuvre des mécanismes permettant aux jeunes de créer, de développer leurs propres projets et de contribuer à la création des emplois.

L’Etat doit fournir les garanties aux établissements bancaires pour que les jeunes puissent bénéficier des financements nécessaires pour pouvoir créer leurs projets, note-t-il.

Il a souligné l’impératif d'assurer une vie digne et de concrétiser le principe de la discrimination positive dans les régions intérieures, en réhabilitant la valeur du travail et l’initiative privée, faisant remarquer que le secteur privé n’épargne aucun effort pour investir dans les régions intérieures.

M. Majoul a mis l’accent sur l’impératif de solutionner les problématiques liées aux terres domaniales délaissées ou non exploitées efficacement, dans le cadre de la transparence et de la bonne gouvernance, pour que les jeunes du gouvernorat de Sidi Bouzid et d'autres régions, puissent en profiter.

-. Le volume des exportations des produits de la pêche a augmenté de 8%, à la fin du mois d’octobre 2019, pour s’établir à près de 22.604 tonnes contre 20.945 tonnes au cours de la même période de 2018, selon les statistiques du ministère tunisien de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche.

En valeur, les exportations ont augmenté de 6,6% pour atteindre 450,5 millions de dinars (MD) contre 422 MD au cours de la même période de 2018.

Cette hausse des exportations est expliquée par l’augmentation de l’exportation du thon rouge frais, de l’ordre de 642 tonnes d'une valeur de 36,8 MD. Par ailleurs, les exportations des crabes ont augmenté de 35,8% pour s’établir à 3548,5 tonnes pour une valeur de 33,5 MD.

De même pour les exportations du thon conditionné qui ont plus que quadruplé, en termes de quantité pour atteindre 2252,1 tonnes en 2019 générant des revenus estimés à 34,4 MD.

En contrepartie, une baisse des exportations des pieuvres et des calamars a été enregistrée en volume et en valeur. Les quantités des pieuvres exportées ont baissé de 20,1% et celles des calamars ont reculé de 51,4%.

La production de la pêche et de l’aquaculture a enregistré une hausse de 6,7 mille tonnes, l’équivalent d’une progression de 6%, pour atteindre à la fin du mois d’octobre 2019 près de 116,5 mille tonnes contre 109,8 mille tonnes au cours de la même période de l’année précédente.

Les activités de la pêche ont réalisé au cours de la même période de 2019 une production de 102,4 mille tonnes contre 93,1 mille tonnes au cours de 2018, soit une évolution de 9,3 mille tonnes.

Nouakchott -. La Mauritanie figure parmi les 10 pays les plus endettés du continent, avec une dette publique globale représentant 70 pour cent du Produit Intérieur Brut (PIB) en 2018, selon des données révélées par le Fonds Monétaire Internationale (FMI) et la Banque Mondiale (BM).

Selon le classement établi par ces deux institutions financières internationales, la Mauritanie se positionne au 7è rang en Afrique, sachant que le Soudan détient la palme d'or en matière d'endettement avec une dette publique qui s'élève en 2018 à 164,4% du PIB. La Mauritanie est suivie de la Tunisie (71,6%), de la Zambie et du São Tomé-et-Príncipe (66,5%). Le Mozambique (145%) et Djibouti emboîtent le pas au Soudan (104%), les Seychelles (99,6%), le Cap-Vert (83%), l'île Maurice (81,6%). En revanche, les pays africains les moins endettés sont le Nigéria (14,9%), la République Démocratique du Congo (20,1%) ou encore le Mali (23%), révèle la même source. Des niveaux élevés de la dette extérieure présentent des risques plus importants que la dette intérieure, car les remboursements en devises sont plus exposés aux chocs des taux de change. Pour la Tunisie, la dette extérieure représente 74% de la dette publique globale.

Pour rappel, l'encours de la dette publique est un chiffre cumulatif des emprunts des gouvernements successifs sur plusieurs années. En d'autres termes, la dette publique est le montant qu'un pays doit aux créanciers à l'intérieur ou à l'extérieur de ses frontières. Les créanciers sont les gouvernements, les banques commerciales et les institutions financières internationales telles que le FMI et la BM.



Source : https://www.maafrique.com/Bulletin-economique-du-M...

MAP