Bulletin économique de l'Afrique Australe

Vendredi 23 Octobre 2020

Johannesburg - Secha Capital, un fonds de capital-investissement axé sur les opérations de démarrage, a annoncé mercredi que la première clôture de son deuxième fonds (Secha Capital Fund II) lui permettra d’investir dans de petites entreprises établies en Afrique australe.
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En annonçant un fonds de 400 millions de rands (20,5 millions d’euros), Secha Capital a déclaré qu'il visait non seulement à investir dans les petites et moyennes entreprises (PME), mais également à offrir un soutien opérationnel sur le terrain pour accélérer la croissance.

Les petites entreprises sud-africaines font face à des obstacles importants à la croissance, tels qu'un accès limité au financement et aux ressources, des procédures de chaîne d'approvisionnement inefficaces et une méconnaissance des nouvelles technologies.

Selon une étude de la Small Enterprise Development Agency (Seda), les PME contribuent avec 66% à l'emploi dans l'ensemble de l'économie. Malgré cela, de nombreuses PME du pays ne sont pas en mesure de recruter les jeunes talents les plus performants et sont exclues des relations clés de la chaîne de valeur.

-. Le secteur manufacturier en Afrique du Sud a perdu 8,2% de l'emploi total, soit 100.000 emplois en juin 2020 par rapport à juin 2019, révèlent des données statistiques trimestrielles de l’emploi (QES) publiées par Stats SA.

Selon ces données, le secteur manufacturier a accusé une perte de 85.000 emplois ou -7,1% au deuxième trimestre de cette année par rapport au premier trimestre.

Les données montrent que le secteur de l'industrie des métaux et de l'ingénierie avait ressenti le double coup dur du verrouillage économique induit par Covid-19 et de la stagnation de l'économie. L'emploi dans les sous-secteurs des métaux de base, des produits métalliques, des machines et équipements généraux et du matériel de transport a également diminué.

La baisse du nombre d'emplois était attendue pour plusieurs raisons, notamment le fait que le PIB publié le mois dernier pour le deuxième trimestre de 2020 a révélé une croissance plus faible que prévu par rapport au premier trimestre suivant Covid-19. Compte tenu du ralentissement de l'activité économique dans le secteur manufacturier, la diminution de l'emploi pour la même période était prévue.

En conséquence, les entreprises ont été contraintes de licencier des travailleurs et d'offrir des indemnités de départ volontaires, souligne-t-on.

- L'agence de notation S&P a estimé jeudi que la Zambie ne pouvait plus honorer les échéances de remboursement de sa dette, reléguant ainsi la note de solidité financière du pays dans la catégorie défaut de paiement.

L’agence a justifié sa décision par les faibles finances de Lusaka, qui ont été particulièrement plombées par la pandémie de la Covid-19.

La Zambie avait demandé en septembre dernier à ses créanciers internationaux un moratoire de six mois sur les intérêts d'une partie de sa dette, en raison des lourdes conséquences de la pandémie sur son économie.

"Le 13 octobre le gouvernement zambien avait publié une déclaration selon laquelle il ne serait pas en mesure d'effectuer des paiements sur ses obligations extérieures, en raison de tensions sur sa trésorerie, aggravées depuis la pandémie", écrit S&P.

Depuis lors, le pays "a manqué un paiement de coupon de 42,5 millions de dollars sur son euro-obligation d'avril 2024 (...) due le 14 octobre", précise l'agence.

S&P prévoit que le pays reste en défaut de paiement pendant au moins six mois au cours desquels Lusaka espère obtenir une restructuration de sa dette.



Source : https://www.maafrique.com/Bulletin-economique-de-l...

MAP