Bulletin écologique du Maghreb

Lundi 23 Août 2021

Tunis - Le taux de remplissage des barrages en Tunisie a atteint début août 36,1%, selon les données de l'Observatoire national de l'agriculture (ONAGRI).


Les apports cumulés aux barrages, du 1 septembre 2020 au 8 août dernier, qui étaient de l'ordre de 789,6 millions m3, ont été nettement inférieurs à la moyenne de la période (1862,1 M m3 ) et dépassent légèrement les apports enregistrés à la même période de l'année précédente (780,6 millions m3 ), a ajouté la même source.

Elle a précisé que ces apports sont répartis entre 91,7% au Nord, 7,1 % au Centre et 1,2% au Cap Bon.

Selon l'ONAGRI, durant la période du 1er septembre 2020 au 8 août 2021, la pluviométrie enregistrée a été significativement élevée, dans les régions du Nord et du Centre Est. Elle a légèrement dépassé les niveaux enregistrés durant la moyenne de la période dans la région du Centre Est .

Par rapport à la même période de la campagne écoulée, la situation pluviométrique a été caractérisée par un niveau déficitaire dans les régions du Nord Ouest (-19%), Nord Est (-10%), Centre Ouest (-39%), Sud Ouest (-69%) et Sud Est (-47%) à l'exception de la région du Centre Est qui a enregistré un excédent de 8%.

Nouakchott, Le ministère mauritanien de l'Environnement et du Développement durable, en coopération avec le ministère de la Culture, de la Jeunesse, des Sports et des Relations avec le Parlement, a organisé, récemment à Nouakchott, une journée consultative sur la gouvernance environnementale financée par la Banque mondiale à travers le Programme Ouest Africain de Gestion du Littoral en Mauritanie (WACA).

Cette journée de sensibilisation a été l'occasion pour mettre l'accent sur les défis environnementaux qui sont devenus un obstacle au développement et une menace profonde pour l'existence humaine sur la planète terre, un domaine couvert par les politiques stratégiques internationales et un centre d'intérêt des législateurs du monde entier.

A cette occasion, la ministre de l'Environnement et du Développement durable, Mme Mariem Bekaye, a indiqué que cette rencontre s'inscrit dans le cadre du programme de sensibilisation à l'environnement mis en œuvre par son département en vue d'améliorer la compréhension des parlementaires quant aux enjeux environnementaux, des politiques et des interventions, notant que les dommages environnementaux se multiplient aujourd'hui et que les ressources naturelles diminuent.

Tout en constatant une augmentation de la désertification, de la dégradation des terres, de la perte de biodiversité et d'une augmentation des sources de pollution, elle a indiqué que ces perturbations résultant des températures élevées et de l'activité humaine menacent l'équilibre des systèmes naturels et contribuent à la persistance de la pauvreté et de l'insécurité alimentaire.

Elle a noté que pour relever ces défis, "nous devons améliorer la gouvernance environnementale dans notre pays, trouver des solutions adaptées pour protéger notre environnement et redoubler notre résilience face aux changements climatiques".

Elle a souligné que les parlementaires ont un rôle clé dans la promotion du développement durable et qu'ils ont également des responsabilités dans le domaine de la législation, du contrôle de l'action gouvernementale, du vote du budget de l'État et de la défense des intérêts de leurs groupes. Ils doivent en conséquence avoir les informations précises sur l'environnement, qui constitue le thème de cette journée sensible qui aborde les priorités environnementales, les législations et conventions nationales, la gestion internationale et durable des ressources naturelles et les politiques et programmes environnementaux.

Pour sa part, le ministre de la Culture, de la Jeunesse, des Sports et des Relations avec le Parlement, porte-parole officiel du gouvernement, M. Moctar Ould Dahi, a relevé que cet atelier vise à jeter des ponts entre le pouvoir exécutif représenté par le gouvernement et le pouvoir législatif représenté par le Parlement, en tant qu'incarnation de la complémentarité positive et constructive entre les deux autorités vitales de chaque Etat cherchant à consolider un essor aux piliers équilibrés, aux forces intégrées et aux composantes connectées avec le souci permanent du respect du principe de séparation des pouvoirs et de l'indépendance de chaque autorité.

Il a ajouté que les législations parlementaires empêchent la destruction de l'environnement dans de nombreux pays et réduisent l'impact de la pollution environnementale due aux émissions thermiques et aux déchets solides, et dont l'absence dans certains pays ont conduit à de nombreuses catastrophes environnementales.

Il a souligné que la Mauritanie a besoin de nouvelles protections législatives avec le renouvellement des défis - même si le pourcentage de pollution y est moindre, malgré sa souffrance de la désertification, grâce à la vigilance constante par rapport à cette question et à la prise de conscience du citoyen mauritanien et à son anticipation de tout défi dans ce sens -, afin de préserver l'environnement, corriger les déséquilibres constatés, renforcer les réformes et améliorer la gouvernance législative environnementale de manière accélérée, globale et efficace.

Les participants ont suivi un exposé présenté par la ministre de l'Environnement et du Développement durable, qui incluait la vision politique du gouvernement dans le domaine de la préservation de l'environnement et du développement durable.

Au programme figuraient également des présentations techniques portant sur des sujets relatifs au cadre juridique, à la gestion environnementale, aux conventions et accords internationaux, à la restauration des milieux et des espèces et aux changements climatiques, ainsi que des exposés sur la gestion des réserves naturelles (Diawiling et Awleiguatt), les objectifs de la grande muraille verte et sur les enjeux et les défis du littoral mauritanien.

MAP